đâđš Le renseignement turc dirige l'offensive des extrĂ©mistes dans le nord-ouest de la Syrie
L'attaque actuelle dâHTS sur Alep a Ă©tĂ© coordonnĂ©e entre les services de renseignement turcs, ukrainiens et français, avec le soutien d'IsraĂ«l et l'approbation des Ătats-Unis.
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Par la rédaction de The Cradle, le 30 novembre 2024
Un responsable israĂ©lien a dĂ©clarĂ© que l'offensive d'Al-QaĂŻda sur la deuxiĂšme ville de Syrie offrait des âpossibilitĂ©s de changementâ.
Les miliciens de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), affilié à Al-Qaïda, qui envahissent actuellement Alep, la deuxiÚme ville de Syrie, reçoivent des renseignements de la part des services de renseignement turcs, a rapporté l'agence de presse française AFP le 30 novembre.
HTS, anciennement Front Nusra, a lancé mercredi une offensive éclair depuis le bastion du groupe dans le gouvernorat d'Idlib. Ses combattants se sont emparés de nombreux villages dans la campagne d'Alep avant de prendre le contrÎle d'une grande partie de la ville d'Alep samedi, y compris l'ancienne citadelle.
L'AFP Ă©crit que
âdes sources de l'opposition en contact avec les renseignements turcs ont dĂ©clarĂ© que la Turquie a donnĂ© son feu vert Ă l'offensiveâ.
Un correspondant de l'AFP dans la ville d'Idlib, tenue par HTS, a également rapporté que
âles djihadistes et leurs alliĂ©s soutenus par la Turquie ont reçu des ordres d'un commandement d'opĂ©rations communâ.
Au cours de la guerre secrĂšte contre la Syrie soutenue par les Ătats-Unis qui a dĂ©butĂ© en 2011, la CIA et les agences de renseignement alliĂ©es ont Ă©tabli des salles d'opĂ©rations conjointes dans le sud de la Turquie et Ă Amman, en Jordanie, pour diriger les activitĂ©s de leurs mandataires extrĂ©mistes qui combattent le gouvernement syrien.
Izvestia a rapportĂ© que l'attaque actuelle dâHTS sur Alep a Ă©tĂ© coordonnĂ©e entre les services de renseignement turcs, ukrainiens et français, avec le soutien d'IsraĂ«l et l'approbation des Ătats-Unis.
Le journal russe précise que l'assaut était initialement prévu pour le mois de mars, mais qu'il a été lancé plus tÎt que prévu en réponse aux événements survenus au Liban.
Mercredi, un cessez-le-feu est entré en vigueur pour mettre fin à 66 jours de combats brutaux entre le Hezbollah et l'armée israélienne au Liban.
Au moment mĂȘme oĂč le cessez-le-feu entrait en vigueur, IsraĂ«l s'est tournĂ© vers la Syrie en bombardant les postes-frontiĂšres libano-syriens dans le but d'empĂȘcher les transferts d'armes de la Syrie vers le Hezbollah.
Des sources de l'armée syrienne ont déclaré samedi qu'Israël soutient également les terroristes extrémistes qui attaquent Alep et les zones situées sur le front d'Idlib.
Par le passé, Israël a gardé secret son soutien aux groupes d'Al-Qaïda en Syrie afin de ne pas nuire à leur crédibilité aux yeux des Arabes et des musulmans sunnites.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a procédé vendredi soir à une discussion spéciale sur la sécurité avec les chefs de la Défense pour discuter des combats actuels en Syrie.
Selon Yedioth Ahronoth, les responsables israéliens considÚrent l'avancée des extrémistes soutenus par la Turquie sur Alep comme une opportunité d'affaiblir la Syrie, alliée clé du Hezbollah et de l'Iran au sein de l'Axe de la Résistance.
Un fonctionnaire israélien anonyme a déclaré au journal hébreu que les combats
âdoivent ĂȘtre surveillĂ©s de prĂšs pour voir comment la situation Ă©volue.
âCela ne nous affecte pas nĂ©cessairement, surtout pas Ă court terme, mais toute Ă©rosion de la stabilitĂ© dans un pays voisin peut aussi avoir un impact sur nous. Il semble qu'il y ait ici des opportunitĂ©s de changementâ, a dĂ©clarĂ© le fonctionnaire.