đâđš Le sentiment dâinsĂ©curitĂ© pousse les IsraĂ©liens Ă lâexode
En octobre, un sondage a révélé que 70 % des colons israéliens qui ont été évacués des colonies du nord prÚs de la frontiÚre libanaise ont exprimé leur refus de retourner chez eux.
đâđš Le sentiment dâinsĂ©curitĂ© pousse les IsraĂ©liens Ă lâexode
Par la rédaction de The Cradle, le 20 décembre 2024
Les IsraĂ©liens aisĂ©s continuent de quitter le pays plus d'un an aprĂšs l'opĂ©ration âAl-Aqsa Floodâ du 7 octobre.
Des milliers de personnes ont émigré d'Israël vers des pays occidentaux depuis le 7 octobre 2023, affirmant qu'elles ne se sentent pas en sécurité aprÚs plus d'un an de guerre avec le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, a rapporté The Independent le 20 décembre.
Le Bureau central des Statistiques d'IsraĂ«l a estimĂ© en septembre que 40 600 IsraĂ©liens sont partis pour une longue durĂ©e au cours des sept premiers mois de 2024, soit une augmentation de 59 % par rapport Ă la mĂȘme pĂ©riode de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente.
Le ministÚre israélien de l'Immigration et de l'Intégration a déclaré que plus de 33 000 personnes ont rejoint Israël depuis le début de la guerre.
Les juifs du monde entier sont autorisés à immigrer en Israël et reçoivent automatiquement la citoyenneté, tandis que les enfants et petits-enfants des Palestiniens expulsés par l'armée israélienne de leurs maisons et faits réfugiés en 1948 et 1967 ne sont pas autorisés à regagner leur pays.
Le quotidien britannique a déclaré que depuis le 7 octobre, de nombreux Israéliens aisés n'ont plus le sentiment qu'Israël constitue le refuge mondial pour les Juifs, comme le promet l'idéologie sioniste.
La chanteuse israélienne Shira Z. Carmel raconte que dix jours aprÚs que le Hamas a envahi les colonies et les bases militaires israéliennes imposant le blocus sur Gaza, elle a émigré en Australie avec son mari et son jeune enfant.
Elle a dit à sa famille et à ses amis que ce déménagement n'était que temporaire, afin d'échapper à la pression sociale qui l'incitait à rester.
âNous leur avons dit que nous allions sortir temporairement de la ligne de mireâ, a dĂ©clarĂ© Carmel. âLa dĂ©cision n'a pas Ă©tĂ© difficile Ă prendre. Mais il a Ă©tĂ© trĂšs difficile de leur en parler. C'Ă©tait mĂȘme difficile de nous l'avouer Ă nous-mĂȘmesâ.
Sergio Della Pergola, statisticien et professeur Ă©mĂ©rite de l'UniversitĂ© hĂ©braĂŻque de JĂ©rusalem, affirme qu'il est probable que le nombre de personnes ayant quittĂ© IsraĂ«l en 2024 dĂ©passe le nombre d'immigrants en IsraĂ«l la mĂȘme annĂ©e.
Gil Fire, directeur adjoint du centre médical Sourasky de Tel-Aviv, a déclaré qu'il a constaté une tendance à quitter définitivement le pays chez les médecins.
âAvant la guerre, ils revenaient toujours, et la possibilitĂ© de rester n'Ă©tait pas vraiment considĂ©rĂ©e comme un problĂšme. Et puis au cours de la guerre, nous avons commencĂ© Ă observer un changementâ, a-t-il dĂ©clarĂ©. Ils nous ont dit : âNous allons partir un an de plus, peut-ĂȘtre deux ans, peut-ĂȘtre plusâ.
De nombreux Israéliens peuvent voyager parce qu'ils sont titulaires d'un passeport étranger, qu'ils ont un emploi dans une multinationale ou qu'ils peuvent travailler à distance.
âDes milliers d'IsraĂ©liens ont choisi de supporter les coĂ»ts financiers, Ă©motionnels et sociaux d'un dĂ©mĂ©nagement depuis l'attaque du 7 octobreâ,
écrit The Independent, malgré les mesures militaires qu'Israël a prises au cours de l'année écoulée sous prétexte de rétablir la sécurité.
Les bombes et les troupes israéliennes au sol ont tué plus de 45 000 Palestiniens à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, tout en rasant une grande partie de l'enclave en pratiquant ce qui est largement considéré comme un génocide.
Au Liban, les bombardements israéliens ont tué plus de 4 000 Libanais et détruit de nombreux villages le long de la frontiÚre, tout en infligeant des dégùts considérables aux grandes villes, notamment Nabatieh et Tyr.
Malgré ces opérations, les colons juifs n'ont pas regagné leurs maisons dans le nord d'Israël aprÚs avoir été déplacés au début de la guerre en raison des tirs du Hezbollah.
En octobre, un sondage a révélé que 70 % des colons israéliens qui ont été évacués des colonies du nord prÚs de la frontiÚre libanaise ont exprimé leur refus de retourner chez eux.
https://thecradle.co/articles/loss-of-safety-fuels-exodus-of-israelis
Les IsraĂ©liens, pour beaucoup dâentre eux en tous cas, disposent dâune, voire plus dâune « patrie » de rechange, contrairement aux Palestiniens, et, il est clair quâIsrael est, sur terre, lâendroit le moins sur pour les Juifs. DĂšs lors, comment sâĂ©tonner de ce mouvement migratoire Ă rebours? Souhaitons quâil sâamplifie et que, tous ces colons usurpateurs rejoignent leurs pays dâorigine , quâils nâauraient jamais dĂ» quitter..
Les pauvres petits choux...
SĂ©rieusement...ils sont beaucoup plus influents et dangereux en dehors de leur 'Club Med'. C'est inquiĂ©tant de voir les rats se faufiler dans nos sociĂ©tĂ©s avec l'estampille 'victimes' Ă nouveau.....(Je pense Ă l'annĂ©e 1962 oĂč ce phĂ©nomĂšne migratoire a touchĂ© la France aprĂšs la LibĂ©ration du peuple algĂ©rien de l'oppression et du servage).