👁‍🗨 L'empire américain en crise cherche à plonger le monde dans le chaos nucléaire

Si les psychopathes US & leurs mandataires impérialistes occidentaux peuvent être vaincus sans catastrophe nucléaire mondiale, alors un monde meilleur, plus juste & pacifique se profilera à l'horizon.

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👁‍🗨 L'empire américain en crise cherche à plonger le monde dans le chaos nucléaire

Éditorial / Strategic Culture, le 6 septembre 2024

Le monde est au bord du précipice. La vérité est que seule la formidable puissance de feu de la Russie et de la Chine maintient la paix face à l'agression criminelle des États-Unis.

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Les États-Unis se définissent en termes de somme nulle. Leur mythe national - permettez-nous de nous laisser aller à cette grotesque arrogance pour l'instant - veut qu'ils soient une nation exceptionnelle dans l'histoire du monde. Elle est censée être le leader indispensable du “monde libre”, un parangon de vertu démocratique et elle possède la force militaire la plus puissante et la plus bienveillante que le monde ait jamais portée.

Heureusement, de nombreux citoyens américains honnêtes savent qu'il s'agit là de foutaises propagandistes. Pourtant, la classe politique et les médias complaisants considèrent les États-Unis comme la suprême puissance mondiale. Toutes les autres nations doivent rendre hommage à cet hégémon accompli.

C'est là que réside la contradiction fatale. Cette définition indéfendable est essentielle pour justifier les privilèges présumés des États-Unis. Pourtant, ce faisant, les États-Unis ne peuvent tolérer aucun des principes d'égalité et de respect mutuel indispensables à des relations multilatérales pacifiques. Ils doivent être les maîtres du jeu, à tout prix. Telle est la définition de l'impérialisme. L'agressivité, la belligérance, l'anarchie et la duplicité en sont les corollaires, le tout bien sûr dissimulé par une rhétorique incroyablement vertueuse, bref, par la propagande. Les soi-disant alliés ne sont que des fonctionnaires serviles chargés de promouvoir les ambitions mondiales des États-Unis.

Par conséquent, lorsque le monde réel ne correspond pas aux idéaux mythiques des États-Unis, il en résulte une crise existentielle inéluctable. Les exigences à somme nulle et de domination totale de l'hégémonie potentielle ne sont pas réalisables. Dans ces conditions, la puissance hégémonique se comporte comme un ivrogne dans un bar à qui l'on refuse un autre verre. Le désordre et la violence sont presque inévitables.

Le narcissisme américain nie que les États-Unis soient un empire. Il préfère prétendre que son pouvoir est bienveillant et toujours aussi magnanime. Laissons de côté cette vanité. Les États-Unis sont un empire, avec des garnisons militaires disséminées dans le monde entier pour veiller à ce que leurs intérêts économiques et politiques soient imposés par le canon du fusil. Aucune nation n'a mené autant de guerres que les États-Unis en 248 ans d'histoire.

L'exploitation de leurs alliés et du reste du monde par le biais d'un levier financier, grâce au dollar arbitrairement désigné comme principale monnaie de réserve mondiale, est un autre mécanisme de coercition et de prédation néocoloniale des ressources d'autres nations.

Cependant, toute cette prétention américaine et cette illusion de pouvoir absolu touchent à leur fin, frémissante et calamiteuse. L'empire se fragmente et s'effondre. Il s'agit là d'une dangereuse crise existentielle.

Les signes de l'effondrement sont nombreux. Le Forum économique oriental qui se tient cette semaine dans l'extrême est de la Russie prouve une fois de plus qu'un monde multipolaire est en train d'émerger, dans lequel la locomotive du développement économique se trouve en Eurasie et dans le Sud global. Les États-Unis et leurs alliés occidentaux ne sont plus la puissance économique de jadis. On assiste à un mouvement tectonique qui nous éloigne du contrôle minoritaire de l'économie mondiale par l'Occident, ce qui est en soi une orientation bienvenue pour un ordre international plus juste et plus pacifique.

La majorité des nations du monde a ignoré les exigences pétaradantes de sanctions contre la Russie de la part de la clique mieux connue sous l'appellation d'Occident collectif. Chaque jour, l'autorité morale présumée de l'Occident s'érode. Cette présomption a toujours été une chimère néocolonialiste. De plus en plus, le monde voit que l'empereur occidental n'a pas de vêtements. Ce que l'on voit de plus en plus, c'est l'horrible et crue vérité de l'exploitation et de l'abus du reste de la planète par les États-Unis et l'Occident à des fins intéressées. Voilà pourquoi, cette semaine, les États-Unis ont renforcé les sanctions contre les médias russes sous le prétexte absurde que la Russie s'ingère dans les prochaines élections présidentielles américaines. L'hypocrisie des États-Unis - qui sont incomparables dans leur ingérence massive et leur sabotage des nations - est flagrante aux yeux du monde. L'attaque contre les médias russes et les médias américains indépendants n'a rien à voir avec la prétendue ingérence russe. Il s'agit pour les dirigeants américains de tenter de prévenir une prise de conscience croissante, dans le monde entier, de leur duplicité abjecte et de leur absence de respect des lois. En d'autres termes, les autorités américaines et occidentales sont irrémédiablement brisées et exposées pour leurs prétentions dérisoires.

La poursuite du génocide israélien à Gaza, soutenu par l'Occident, a largement contribué à exposer à la face du monde l'odieuse réalité du pouvoir occidental.
Fut un temps où les États-Unis et leurs inféodés occidentaux pouvaient dicter leurs conditions et utiliser la force militaire et financière pour imposer leurs objectifs et leurs désirs. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, et c'est un signe certain de la faiblesse structurelle fatale de l'axe impérialiste occidental dirigé par les États-Unis.

Les États-Unis et leurs laquais européens pensaient pouvoir soumettre la Russie avec des sanctions économiques. La campagne de guerre économique a lamentablement échoué. L'économie russe progresse avec les nouveaux marchés de l'Eurasie et du Sud. Ce n'est pas la Russie qui a été isolée et affaiblie.

Paradoxalement, ce sont les économies américaine et européenne qui souffrent de leurs propres manigances. Les Européens sont particulièrement pathétiques. Les dirigeants politiques traîtres de l'Union européenne ont suivi servilement l'agenda américain d'hostilité envers la Russie - et maintenant les populations européennes paient un lourd tribut en termes de troubles politiques et de récession économique. Les rapports de cette semaine sur la fermeture attendue de Volkswagen en Allemagne en raison de la flambée des coûts de l'énergie illustrent le destin funeste de l'Europe en tant que fidèle complice de l'impérialisme américain.

Un autre signe de l'échec historique est le désastre de la guerre par procuration menée par les États-Unis en Ukraine contre la Russie. L'Ukraine a été détruite dans ce qui est devenu la plus grande guerre en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L'offensive de Koursk, qui a débuté il y a quatre semaines sous l'égide de l'OTAN, est une impasse pour les Américains et les parrains européens du régime de Kiev. Le remaniement chaotique du régime de Kiev cette semaine parle de leur désespoir, tout comme de l'effondrement rapide des défenses ukrainiennes dans la région du Donbass.

Les concepts américains et européens de défaite stratégique infligée à la Russie par le biais de la guerre par procuration en Ukraine ne sont plus que cendres cuisantes dans la bouche des dirigeants impériaux des États-Unis.

Ce constat nous amène aux rapports de cette semaine selon lesquels l'administration Biden envisage une nouvelle escalade imprudente dans la guerre par procuration. Il a été rapporté que Washington s'apprête à approuver la livraison au régime néonazi de Kiev de missiles JASSM à longue portée. Potentiellement, ces missiles de croisière furtifs lancés à partir d'un avion peuvent atteindre Moscou depuis l'espace aérien ukrainien. Ainsi, les États-Unis et l'OTAN ne cessent d'intensifier leur stratégie d'escalade. Auparavant, les puissances de l'OTAN ont approuvé les missiles de croisière HIMARS, ATACMS, Storm Shadow et SCALP ainsi que les avions de combat F-16.

Si Washington va de l'avant et donne son feu vert au JASSM, c'est potentiellement la goutte d'eau qui fera déborder le vase de la guerre totale. Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a averti cette semaine que les puissances de l'OTAN ont connaissance de la doctrine nucléaire de la Russie et qu'elles devraient donc s'en tenir aux lignes rouges de la Russie.

Dmitri Peskov, le porte-parole du président Poutine, a déclaré que la Russie ne voit aucune limite à l'escalade américaine. Voilà pourquoi, lors du Forum économique oriental, M. Poutine s'est moqué avec malice du choix du candidat américain à la présidence, le qualifiant de “hors sujet”. Le choix du candidat à la Maison Blanche n'a guère d'importance. L'empire américain est en train de s'effondrer. Sa folle insouciance à l'égard de la Russie (et de la Chine) rappelle le comportement d'un pyromane psychotique prêt à tout brûler parce qu'une crise existentielle l'a mis au pied du mur.

Le monde est au bord du gouffre. La vérité est que seule la formidable puissance de feu de la Russie et de la Chine maintient la paix face à l'agression criminelle des États-Unis. Vous ne lirez pas cela dans le New York Times, le Guardian, CNN, la BBC, etc. Mais c'est dire à quel point les mythologies des médias occidentaux ont subi un lavage de cerveau. Voilà pourquoi ces médias n'osent pas aborder la contradiction flagrante selon laquelle les États-Unis et la Grande-Bretagne, prétendument si nobles, ont vaincu l'Allemagne nazie mais soutiennent aujourd'hui des nazis contre la Russie. La réalité de cette contradiction apparente est que ces puissances impériales occidentales ont secrètement contribué à la construction de l'Allemagne nazie dans les années 1930 dans le but de conquérir l'Union soviétique. Elles ont finalement été obligées de prendre part à cette guerre et de neutraliser leur mandataire nazi lorsque le plan de destruction de l'Union soviétique s'est effondré.

Le point culminant de l'impérialisme occidental belliciste est de retour, 80 ans après la Seconde Guerre mondiale. Si les dirigeants américains psychopathes et leurs mandataires impérialistes occidentaux peuvent d'une manière ou d'une autre être désarmés et vaincus sans provoquer de catastrophe nucléaire mondiale, alors, comble de l'ironie, un monde meilleur, plus juste et plus pacifique se profilera à l'horizon. C'est la condamnation ultime de cette pathologie mondiale qu'est l'impérialisme occidental dirigé par les États-Unis.

https://strategic-culture.su/news/2024/09/06/crisis-ridden-us-empire-wants-to-take-world-down-with-nuclear-flames/