đâđš Les appels Ă la libĂ©ration de Julian Assange se multiplient
Des lettres du RU, d'Australie, du Brésil, du Mexique, des USA ont été adressées au ministÚre de la Justice américain. Toujours pas de réaction de l'administration US, ni de la High Court à Londres.
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Par Neenah Payne, le 12 mai 2023
Le Premier ministre australien se dit "frustré" par le maintien en détention de Julian Assange
"Je sais que c'est frustrant, je partage cette frustration", a dĂ©clarĂ© M. Albanese Ă la chaĂźne ABC depuis Londres, oĂč Julian Assange est dĂ©tenu dans l'attente d'une procĂ©dure d'extradition des Ătats-Unis. "Je ne peux qu'exprimer trĂšs clairement ma position et l'administration amĂ©ricaine est certainement trĂšs consciente de la position du gouvernement australien. La poursuite de son incarcĂ©ration ne rime Ă rien".
M. Assange, citoyen australien, lutte contre son extradition de Grande-Bretagne vers les Ătats-Unis, oĂč il est recherchĂ© pour des accusations criminelles concernant la divulgation de dossiers militaires amĂ©ricains confidentiels et de cĂąbles diplomatiques en 2010. Washington affirme que la publication de ces documents a mis des vies en danger.
M. Albanese a dĂ©clarĂ© que les Australiens ne comprenaient pas les raisons de la libĂ©ration de la source qui a divulguĂ© les documents Ă M. Assange alors qu'il est toujours en prison, faisant rĂ©fĂ©rence Ă la libĂ©ration de l'ancien soldat amĂ©ricain et de la source de WikiLeaks, Chelsea Manning. M. Assange a passĂ© sept ans rĂ©fugiĂ© dans l'ambassade de l'Ăquateur Ă Londres aprĂšs s'ĂȘtre vu offrir lâasile, mais il a Ă©tĂ© traĂźnĂ© dehors par la police britannique en 2019. Il est emprisonnĂ© dans une prison Ă Londres pendant que son affaire d'extradition est en cours.
Albanese a plaidĂ© pour la libĂ©ration d'Assange, qui risque une peine pouvant aller jusqu'Ă 175 ans dans une prison Ă sĂ©curitĂ© maximale s'il est extradĂ© vers les Ătats-Unis.
"C'en est assez, il faut que cette affaire soit menĂ©e Ă son terme, il faut qu'elle soit rĂ©glĂ©e", a dĂ©clarĂ© M. Albanese. En novembre, M. Albanese avait soulevĂ© la question lors de rĂ©unions avec des reprĂ©sentants des Ătats-Unis, mais il n'a pas confirmĂ© vendredi s'il l'aborderait avec le prĂ©sident Biden lors de sa visite Ă Sydney le 24 mai pour le sommet des dirigeants de la QuadrilatĂ©rale. "Le fonctionnement de la diplomatie (...) ne permet probablement pas de tout prĂ©voir", a-t-il dĂ©clarĂ©.
(Reportage de Renju Jose à Sydney ; Rédaction de Michael Perry)
Des législateurs du monde entier demandent à Merrick Garland d'abandonner les poursuites contre Julian Assange
La semaine derniĂšre, Ă l'occasion du quatriĂšme anniversaire de l'incarcĂ©ration du fondateur de WikiLeaks dans une prison de haute sĂ©curitĂ© au Royaume-Uni, des hommes politiques du monde entier ont adressĂ© une lettre ouverte au procureur gĂ©nĂ©ral des Ătats-Unis, Merrick Garland, pour lui demander d'abandonner les poursuites sans prĂ©cĂ©dent qui pĂšsent sur Julian Assange.
Les responsables politiques américains ont cosigné une lettre menée par Rashida Tlaib, représentante du Michigan, rejointe par les représentants de New York Alexandria Ocasio-Cortez et Jamaal Bowman, Ayanna Pressley, représentante du Massachusetts, Greg Casar, représentant du Texas, Ilhan Omar, représentante du Minnesota, et Cori Bush, représentante du Missouri.
"Les poursuites engagĂ©es contre Julian Assange pour avoir menĂ© des activitĂ©s journalistiques diminuent considĂ©rablement la crĂ©dibilitĂ© de l'AmĂ©rique en tant que dĂ©fenseur de ces valeurs, sapent la position morale des Ătats-Unis sur la scĂšne internationale, et couvrent de fait les gouvernements autoritaires qui peuvent (et le font) invoquer les poursuites engagĂ©es contre Julian Assange pour rejeter les critiques fondĂ©es sur des preuves concernant leur bilan en matiĂšre de droits de l'homme et pour crĂ©er un prĂ©cĂ©dent justifiant la criminalisation des reportages sur leurs activitĂ©s", ont Ă©crit les lĂ©gislateurs.
Le dĂ©putĂ© Richard Burgon, qui a organisĂ© la lettre britannique, a dĂ©clarĂ© : "Les parlementaires britanniques sont de plus en plus alarmĂ©s par l'extradition potentielle de Julian Assange vers les Ătats-Unis. Toute extradition reviendrait en effet Ă faire le procĂšs de la libertĂ© de la presse. Elle crĂ©erait un dangereux prĂ©cĂ©dent pour les journalistes et les Ă©diteurs du monde entier. Quatre ans aprĂšs la premiĂšre dĂ©tention de Julian Assange Ă la prison de haute sĂ©curitĂ© de Belmarsh, le moment est venu de tirer un trait sur ces poursuites scandaleuses initiĂ©es par l'administration Trump, d'abandonner les charges contre Julian Assange et de lui permettre de rentrer chez lui en Australie."
"Les 48 parlementaires fĂ©dĂ©raux australiens qui ont apposĂ© leur nom Ă la lettre officielle de prĂ©occupation, de concert avec les lettres similaires de parlementaires du monde entier, reprĂ©sentent des millions d'Ă©lecteurs. Il ne s'agit pas d'une affaire mineure et elle ne doit pas ĂȘtre nĂ©gligĂ©e," a dĂ©clarĂ© le dĂ©putĂ© Andrew Wilkie, membre indĂ©pendant de l'AssemblĂ©e nationale.
97 lĂ©gislateurs mexicains se sont joints Ă lâappel, exhortant les Ătats-Unis Ă mettre fin aux poursuites engagĂ©es contre le journaliste et Ă©diteur de WikiLeaks, Julian Assange, en soulignant les implications mondiales de cette affaire.
PrÚs de 100 parlementaires brésiliens ont signé la lettre adressée au président américain Joe Biden, citant le précédent effrayant que l'extradition créerait pour d'autres journalistes et éditeurs dans le monde.
Lire la lettre mexicaine en anglais \En espagnol
Lettre des Ătats-Unis
Monsieur le procureur général Merrick Garland,
Nous vous écrivons aujourd'hui pour vous demander de faire respecter les protections du Premier Amendement en matiÚre de liberté de la presse, en abandonnant les poursuites pénales contre l'éditeur australien Julian Assange et en retirant la demande d'extradition américaine actuellement en cours auprÚs du gouvernement britannique.
Les groupes de défense de la liberté de la presse, des libertés civiques et des droits de l'homme ont insisté sur le fait que les charges retenues contre M. Assange constituent une menace grave et sans précédent pour l'activité journalistique quotidienne, protégée par la Constitution, et qu'une condamnation représenterait un recul historique pour le Premier Amendement. Les principaux médias sont d'accord : Le New York Times, le Guardian, El Pais, Le Monde et Der Spiegel ont pris l'initiative extraordinaire de publier une déclaration commune pour s'opposer à l'acte d'accusation, avertissant qu'il "crée un dangereux précédent et menace de saper le premier amendement américain et la liberté de la presse".
L'ACLU, Amnesty International, Reporters sans frontiÚres, le Comité pour la protection des journalistes, Defending Rights and Dissent et Human Rights Watch, entre autres, vous ont écrit à trois reprises pour vous faire part de leurs préoccupations. Dans l'une de ces lettres, ils écrivent que
"L'inculpation de M. Assange menace la liberté de la presse parce qu'une grande partie du comportement décrit dans l'acte d'accusation est une pratique journalistique courante - et qu'ils doivent adopter pour faire le travail dont le public a besoin. Les journalistes des principales publications d'information s'entretiennent réguliÚrement avec leurs sources, demandent des éclaircissements ou davantage de documentation, et reçoivent et publient des documents que le gouvernement considÚre comme secrets. Selon nous, un tel précédent dans cette affaire pourrait effectivement criminaliser ces pratiques journalistiques courantes".
Les poursuites engagĂ©es contre Julian Assange pour avoir exercĂ© des activitĂ©s journalistiques diminuent considĂ©rablement la crĂ©dibilitĂ© de l'AmĂ©rique en tant que dĂ©fenseur de ces valeurs, sapent la position morale des Ătats-Unis sur la scĂšne internationale et couvrent de fait les gouvernements autoritaires qui peuvent (et le font) invoquer les poursuites engagĂ©es contre Julian Assange pour rejeter les critiques fondĂ©es sur des preuves concernant leur bilan en matiĂšre de droits de l'homme, et pour crĂ©er un prĂ©cĂ©dent justifiant la criminalisation des reportages sur leurs activitĂ©s. Les dirigeants des dĂ©mocraties, les principaux organismes internationaux et les parlementaires du monde entier s'opposent aux poursuites engagĂ©es contre M. Assange.
L'ancien rapporteur spĂ©cial des Nations unies sur la torture, Nils Melzer, et le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic, se sont tous deux opposĂ©s Ă l'extradition. Le premier ministre australien, Anthony Albanese, a demandĂ© au gouvernement amĂ©ricain de mettre fin Ă la poursuite de M. Assange. Les dirigeants de presque tous les grands pays d'AmĂ©rique latine, dont le prĂ©sident mexicain AndrĂ©s Manuel LĂłpez Obrador, le prĂ©sident brĂ©silien Luiz InĂĄcio Lula da Silva et le prĂ©sident argentin Alberto FernĂĄndez, ont rĂ©clamĂ© l'abandon des poursuites. Des parlementaires du monde entier, notamment du Royaume-Uni, d'Allemagne et d'Australie, ont tous demandĂ© que M. Assange ne soit pas extradĂ© vers les Ătats-Unis.
Ce tollĂ© mondial contre les poursuites engagĂ©es par le gouvernement amĂ©ricain Ă l'encontre de M. Assange a mis en lumiĂšre les conflits entre les valeurs dĂ©clarĂ©es de l'AmĂ©rique en matiĂšre de libertĂ© de la presse et la poursuite de M. Assange. Le Guardian a Ă©crit : "Cette semaine, les Ătats-Unis se sont proclamĂ©s phare de la dĂ©mocratie dans un monde de plus en plus autoritaire. Si M. Biden veut vraiment protĂ©ger la capacitĂ© des mĂ©dias Ă demander des comptes aux gouvernements, il devrait commencer par abandonner les poursuites engagĂ©es contre M. Assange.â
De mĂȘme, le comitĂ© Ă©ditorial du Sydney Morning Herald a dĂ©clarĂ© : "Alors que le prĂ©sident amĂ©ricain Joe Biden vient d'organiser un sommet pour la dĂ©mocratie, il semble contradictoire de se donner tant de mal pour gagner un procĂšs qui, s'il aboutit, limitera la libertĂ© d'expression".
En tant que procureur gĂ©nĂ©ral, vous avez dĂ©fendu Ă juste titre la libertĂ© de la presse et l'Ătat de droit aux Ătats-Unis et dans le monde entier. En octobre dernier, le ministĂšre de la Justice, sous votre direction, a modifiĂ© les lignes directrices relatives Ă la politique des mĂ©dias, qui empĂȘchent gĂ©nĂ©ralement les procureurs fĂ©dĂ©raux d'utiliser des citations Ă comparaĂźtre ou autres outils d'enquĂȘte contre les journalistes qui possĂšdent et publient des informations classifiĂ©es utilisĂ©es dans le cadre de la collecte d'informations. Nous sommes reconnaissants de ces rĂ©visions favorables Ă la libertĂ© de la presse et nous sommes convaincus que l'abandon de l'inculpation de M. Assange par le ministĂšre de la justice et l'arrĂȘt de tous les efforts visant Ă l'extrader vers les Ătats-Unis sont conformes Ă ces nouvelles politiques.
Julian Assange fait l'objet de 17 chefs d'accusation au titre de la loi sur l'espionnage (Espionage Act) et d'un chef d'accusation pour conspiration en vue de commettre une intrusion informatique. Les accusations au titre de la loi sur l'espionnage dĂ©coulent du rĂŽle jouĂ© par M. Assange dans la publication d'informations sur le dĂ©partement d'Ătat amĂ©ricain, Guantanamo Bay et les guerres en Irak et en Afghanistan. La plupart de ces informations ont Ă©tĂ© publiĂ©es par des journaux grand public, tels que le New York Times et le Washington Post, qui ont souvent collaborĂ© directement avec M. Assange et WikiLeaks. Selon la logique juridique de cet acte d'accusation, n'importe lequel de ces journaux pourrait ĂȘtre poursuivi pour avoir participĂ© Ă ces activitĂ©s d'information. En fait, puisque ce dont M. Assange est accusĂ© est juridiquement impossible Ă distinguer de ce que font des journaux comme le New York Times, l'administration Obama a, Ă juste titre, refusĂ© de porter ces accusations. L'administration Trump, qui a portĂ© ces accusations contre M. Assange, s'est montrĂ©e nettement moins soucieuse de la libertĂ© de la presse.
L'inculpation de M. Assange marque une premiĂšre dans l'histoire des Ătats-Unis, en inculpant un Ă©diteur dâinformations authentiques au nom de la loi sur l'espionnage. Les poursuites engagĂ©es contre M. Assange, si elles aboutissent, crĂ©ent non seulement un prĂ©cĂ©dent juridique en vertu duquel des journalistes ou des Ă©diteurs peuvent ĂȘtre poursuivis, mais aussi un prĂ©cĂ©dent politique. Ă l'avenir, le New York Times ou le Washington Post pourraient ĂȘtre poursuivis lorsqu'ils publient des articles importants basĂ©s sur des informations classifiĂ©es. Ou, ce qui est tout aussi dangereux pour la dĂ©mocratie, ils pourraient s'abstenir de publier de tels articles par crainte de poursuites.
M. Assange est en dĂ©tention provisoire Ă Londres depuis prĂšs de quatre ans, dans l'attente de l'issue de la procĂ©dure d'extradition dont il fait l'objet. En 2021, un juge de district britannique s'est prononcĂ© contre l'extradition de M. Assange vers les Ătats-Unis au motif que cela l'exposerait Ă un risque excessif de suicide. La Haute Cour du Royaume-Uni a annulĂ© cette dĂ©cision aprĂšs avoir acceptĂ© les assurances des Ătats-Unis concernant le traitement que M. Assange recevrait en prison. Aucune des deux dĂ©cisions ne rĂ©pond de maniĂšre adĂ©quate Ă la menace que les accusations portĂ©es contre M. Assange font peser sur la libertĂ© de la presse. Le ministĂšre amĂ©ricain de la Justice peut mettre fin Ă ces procĂ©dures prĂ©judiciables Ă tout moment en abandonnant tout simplement les charges retenues contre M. Assange.
Nous vous remercions de l'attention que vous portez Ă cette question urgente. Chaque jour oĂč les poursuites contre Julian Assange se poursuivent est un jour de plus oĂč notre propre gouvernement sape inutilement notre propre autoritĂ© morale Ă l'Ă©tranger et fait reculer la libertĂ© de la presse en vertu du premier amendement dans notre pays. Nous vous demandons instamment d'abandonner immĂ©diatement ces accusations datant de l'Ăšre Trump Ă l'encontre de M. Assange et de mettre fin Ă ces poursuites dangereuses.
Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de nos salutations distinguées,
Les membres du CongrĂšs
CC : Ambassade britannique ; Ambassade australienne
Ithaka : Un film avec le pĂšre et le frĂšre de Julian
Dans l'entretien ci-dessous avec Del Bigtree, animateur de l'émission The Highwire diffusée en ligne les jeudis de 2 à 4 heures, le pÚre et le frÚre de Julian soulignent que les deux parties du CongrÚs sont favorables à la libération de Julian.
ITHAKA DĂTAILLE LE COMBAT DES PĂRES POUR LA LIBĂRATION DE JULIAN ASSANGE
John et Gabriel Shipton parlent de leur documentaire captivant, Ithaka, qui relate la lutte incessante pour libérer le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, leur fils et leur frÚre, d'une prison de haute sécurité en Grande-Bretagne pour son rÎle dans la divulgation au public de dossiers classifiés du gouvernement américain.
Les coûts élevés de la guerre contre le terrorisme
Les Ătats-Unis ont menĂ© une guerre sans fin contre le monde arabe en rĂ©ponse Ă ce que l'on nous a dit ĂȘtre des attaques contre le World Trade Center. Cependant, le site https://www.ae911truth.org/ soulĂšve de sĂ©rieuses questions quant Ă la vĂ©racitĂ© de ce rĂ©cit.
Assange a exposé les nombreux abus de ce qui est devenu une guerre de la terreur contre le monde musulman. Le coût de cette guerre ne se mesure pas seulement aux milliers de milliards de dollars drainés par l'économie américaine, à la destruction massive du Moyen-Orient ou aux vies des hommes et des femmes des forces armées américaines.
Le coût de la guerre se reflÚte également dans l'aliénation croissante du Sud. De nombreux pays souhaitent désormais rejoindre les nations BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Cela signifie la fin du dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale et un grand déclin du pouvoir de l'Amérique dans le monde.
L'Irak, qui n'avait rien à voir avec les attentats du 11 septembre, a été détruit sous la fausse accusation qu'il possédait des "armes de destruction massive", dont aucune n'a été découverte. Cependant, Saddam Hussein a été tué et de nombreux trésors historiques de Bagdad, la capitale, ont été détruits.
Photos : Retour sur la guerre en Irak, 15 ans aprÚs l'invasion américaine
La guerre en Irak : La chute de Bagdad a entraßné la perte des trésors du pays :
Le New York Times a qualifié le pillage du musée et de son inestimable collection d'objets archéologiques - dont beaucoup remontaient aux premiers temps de la culture et de la civilisation humaines - de "l'un des plus grands désastres culturels de l'histoire récente du Moyen-Orient".
Pourtant, c'est la Maison de la sagesse de Bagdad qui a donné le coup d'envoi de la Renaissance européenne.
Il est plus que temps de faire la paix.
https://www.activistpost.com/2023/05/calls-grow-to-release-julian-assange.html