đâđš Les benĂȘts de Macron ne veulent pas se faire enrĂŽler
L'OTAN et ses responsables attardés ont perdu tout self contrÎle, et bon courage à ceux qui devront les débarbouiller lorsque les Russes et les Iraniens choisiront d'en faire de la chair à pùté.
đâđš Les benĂȘts de Macron ne veulent pas se faire enrĂŽler
Par Declan Hayes, le 20 juin 2024
Macron a moins de chances de réintroduire la conscription que de transformer les chats domestiques en hardes de lions.
La guerre, c'est vraiment laid.
Elle est sale et glacée
Je ne veux pas que quelqu'un
me sorte dâun trou Ă rat
C'est ce que chantait Frank Zappa, le pĂšre du comedy rock, dans une de ses chansons phare âI don't wanna be draftedâ (Je ne veux pas ĂȘtre enrĂŽlĂ©), qui se poursuit en s'exclamant
Les rollers dans le disco, c'est vraiment fun
Je suis trop jeune et trop bĂȘte pour me servir d'une arme
Remontons un peu en arriĂšre et voyons ce que ce drĂŽle de gars qu'est Zappa raconte dans sa chanson. Il chante que les guerres ne sont pas seulement des histoires laides, sales et brutales, mais qu'il est trop jeune et trop bĂȘte pour ĂȘtre un bon soldat. Mis Ă part le fait que Zappa Ă©tait trĂšs intelligent, disons que, pendant la traque vietnamienne de l'AmĂ©rique, l'Oncle Sam a enrĂŽlĂ© des centaines de milliers de benĂȘts de McNamara, de bons garçons yankees aimant leur pays, qui ne valaient guĂšre mieux que des idiots et ont fini par faire de la chair Ă canon pour le Vietcong et l'armĂ©e nord-vietnamienne par manque des compĂ©tences nĂ©cessaires pour ĂȘtre de bons soldats.
Le mouvement amĂ©ricain contre la guerre (du ViĂȘt Nam) rĂ©sultait, en grande partie, d'une manĆuvre hypocrite de la classe moyenne amĂ©ricaine pour Ă©chapper Ă l'appel sous les drapeaux, obligeant donc les AmĂ©ricains Ă renforcer leurs effectifs en enrĂŽlant des demi-attardĂ©s pour atteindre leurs quotas. AprĂšs tout, Clinton, Bush, Rumsfeld et Cheney avaient, selon Cheney, des choses bien plus importantes Ă faire dans leur vie que de finir face contre terre dans une riziĂšre vietnamienne.
La Wehrmacht a rencontrĂ© le mĂȘme problĂšme lors de la dĂ©fense de Berlin, oĂč il s'agissait Ă©galement de mettre le paquet, du moins d'y intĂ©grer tous ceux qui ne s'en sortiraient pas. Le problĂšme Ă©tait que ces hommes qui manquaient d'expĂ©rience n'avaient pas vu pour la plupart d'autre combat que celui de la guerre franco-prussienne de 1870. Loin de contribuer Ă l'effort de guerre allemand dĂ©faillant, la plupart de ces vieux briscards se sont retrouvĂ©s sur le terrain et ont Ă©tĂ© abattus en masse.
Il en va Ă©videmment de mĂȘme dans le Reich ukrainien de Zelensky, oĂč l'on ratisse les hospices et les maisons de retraite Ă la recherche de grands-pĂšres et de grands-mĂšres Ă jeter en pĂąture aux Russes.
Pourtant, puisque l'espoir est Ă©ternel et tout le tralala, Macron, Sunak et les autres guignols de l'Occident envisagent de grossir les rangs de leur armĂ©e pour affronter Poutine, ainsi que Xi, la CorĂ©e du Nord, l'Iran et ceux qui croient en leurs chances aux cĂŽtĂ©s des benĂȘts de Macron.
Bien qu'il faille remonter à la Croisades des enfants pour relever quelque chose d'aussi aberrant dans les annales des affaires militaires, comme Macron et ses copains sont sérieux, essayez de ne pas vous moquer d'eux.
L'armĂ©e de l'OTAN, comme toutes les autres, a essentiellement besoin de deux groupes de volontaires ne s'excluant pas l'un l'autre. Le premier est incarnĂ© par le footballeur de la NFL Pat Tilman, un homme formidable qui a renoncĂ© Ă une brillante carriĂšre de footballeur pour rejoindre les BĂ©rets verts et ĂȘtre presque immĂ©diatement tuĂ© par des tirs amis trĂšs douteux en Afghanistan. Le deuxiĂšme type dominant est le joueur de jeux vidĂ©o expert en informatique et est capable de programmer des drones pour aider Ă tuer les nombreux ennemis de l'Oncle Sam.
LâexĂ©cution sordide de Tilman n'a guĂšre favorisĂ© le recrutement et les informaticiens ont mieux Ă faire que de mourir pour Hunter Biden et ses prostituĂ©es ukrainiennes mineures. Pourquoi, demandent-ils, devraient-ils se faire exploser la tĂȘte Ă Kiev, alors que Hunter se fait exploser lui-mĂȘme dans le Kentucky ?
C'est une bonne question, impossible à éluder en invoquant le patriotisme et les médiocres films de John Wayne comme Les Bérets verts ou avec Tom Cruise, comme Né le 4 juillet ou Top Gun. Cette propagande ne fonctionne plus.
Prenons le cas de la Grande-Bretagne, fidĂšle toutou de l'AmĂ©rique. En dehors des rĂ©gions rurales du Yorkshire et du West Country, les statistiques de recrutement sont au plus bas. Dans des villes comme Birmingham et Londres, oĂč les communautĂ©s minoritaires sont trĂšs nombreuses, les recruteurs perdent leur temps car le poisson ne mord pas, quel que soit le nombre de campagnes stupides destinĂ©es Ă inciter les musulmans Ă s'enrĂŽler.
Il en va de mĂȘme au Pays des Yankees, oĂč les transgenres Ă©levĂ©s par des parents lesbiennes fumeurs de drogue semblent ĂȘtre le public cible. Dieu sait ce qu'en pensent John Wayne ou Audie Murphy, mais cela ne marche pas, car les transgenres Ă©levĂ©s par des parents lesbiennes ne veulent rien entendre. Ils prĂ©fĂšrent de loin se tresser les cheveux et se percer les parties intimes.
Ce qui nous amÚne aux traditionnelles terres d'élection du recruteur, les Appalaches et les Ozarks, ainsi que les territoires miniers correspondants de l'Angleterre. Le problÚme est que le chÎmage et la toxicomanie en particulier ont érodé ces champs autrefois fertiles.
Le seul recours semble ĂȘtre de rĂ©introduire l'appel sous les drapeaux, mais ce sera une bataille trĂšs ardue pour que la prochaine gĂ©nĂ©ration de Clinton, Bush, Rumsfeld et Cheney y adhĂšre.
L'OTAN n'est pas la seule Ă ĂȘtre confrontĂ©e Ă ce problĂšme. La Chine y fait face elle aussi, mais avec ses caractĂ©ristiques propres. Tout d'abord, la politique chinoise de l'enfant unique signifie que la plupart des parents chinois rĂ©pugnent Ă ce que leur petit prince rejoigne la CPLA, oĂč il finirait par arrĂȘter une balle ennemie. Ensuite, comme de nombreuses opĂ©rations se dĂ©roulent dans des rĂ©gions reculĂ©es de l'Himalaya, aux prises avec les Indiens, la plupart des jeunes Chinois ne veut pas subir des annĂ©es d'isolement et de solitude, surtout quand leurs contemporains, fĂ©rus de technologie, vont danser le blues dans les boĂźtes de nuit de PĂ©kin et de ShanghaĂŻ.
Pour remĂ©dier Ă cela, les dirigeants chinois rĂ©interprĂštent Confucius, qui a trop mis l'accent sur l'Ă©rudition au dĂ©triment de la maĂźtrise de la guerre, toujours considĂ©rĂ©e comme l'activitĂ© des cols bleus dans l'Empire du Milieu. Les Chinois prĂ©sentent dĂ©sormais la carriĂšre militaire comme le âwĂ©n wĆi shuÄng quĂĄnâ, oĂč l'on est Ă la fois Ă©rudit et soldat. Quant Ă la solitude des postes trĂšs reculĂ©s, rappelons que les meilleurs capitaines de U Boat [sous-marin], ceux qui ont fait le plus grand nombre de victimes, ont Ă©galement su maintenir le moral des troupes sous leurs ordres et sous les flots pendant des mois. Non seulement les Chinois devraient ĂȘtre en mesure de s'attaquer Ă ce problĂšme, mais comme leur armĂ©e plĂ©thorique est en train d'ĂȘtre rationalisĂ©e et leur marine renforcĂ©e, ils sont en bien meilleure forme, physique et psychologique, pour relever les dĂ©fis Ă venir que leurs adversaires du pays de Super Size Me.
Les campagnes de recrutement russes, comme ici et ici, mettent l'accent sur la rudesse et la combativitĂ© plutĂŽt que sur leur capacitĂ© Ă faire de leurs forces armĂ©es un foyer pour transsexuels choyĂ©s par des parents lesbiennes fumeurs de drogue. Comme les Russes combattent Ă©galement l'OTAN en Ukraine depuis plus de deux ans, ils ont dĂ©jĂ largement compris comment se prĂ©parer avant dâaller au combat.
Mais qu'en est-il des benĂȘts de Macron, de ceux qui vont affronter la Russie du nord de la Finlande jusqu'au Caucase ? Dans les camps d'entraĂźnement britanniques, les Britanniques pratiquent ce que l'on appelle le âtabâ, c'est-Ă -dire la progression tactique vers la bataille, et les recrues doivent effectuer des marches relativement Ă©prouvantes avec un paquetage complet qui pourrait presque briser le dos d'un Ăąne.
Mais la plupart des Britanniques d'aujourd'hui ont peur d'une flaque d'eau, sans parler de parcourir la campagne britannique comme des boeufs détraqués, alors que des membres de leurs régiments d'élite sont morts lors d'exercices d'entraßnement.
Bien que le Royaume-Uni ne manque pas de durs Ă cuire, son peuple s'est ramolli. Les Britanniques, en tant que communautĂ© soudĂ©e de communautĂ©s intĂ©grĂ©es, n'existent plus, mĂȘme s'ils cĂ©lĂšbrent encore leurs journĂ©es du coquelicot et leurs commĂ©morations. MĂȘme s'ils encouragent encore leurs Ă©quipes de football, le lien entre le footballeur et le supporter n'est plus lĂ . Lorsque l'Angleterre a remportĂ© la Coupe du monde en 1966, Sir Geoff Hurst, auteur du triplĂ© dĂ©cisif en finale, s'est levĂ© le lendemain, a lavĂ© sa Ford Anglia et a tondu sa pelouse. L'Ă©poque Coronation Street est rĂ©volue Ă tout jamais [Les vies, les amours et les bonheurs des habitants de Weatherfield, dans une banlieue de classe moyenne de Manchester des annĂ©es 60].
Les Anglais ne participent plus aux jeux comme ils le faisaient Ă l'Ă©poque oĂč Hurst et ses copains d'East End West Ham n'Ă©taient que des tĂȘtards. Aujourd'hui, un peu comme dans l'ancien ColisĂ©e de Rome, ils paient des mini-fortunes pour y assister, signe de leur fortune, de leur dĂ©cadence, de leur oisivetĂ©, de leur sĂ©dentarisme et principale cause de leur boulimie chronique, qui les rend inaptes Ă se battre pour le roi, la patrie ou quoi que ce soit d'autre.
MĂȘme l'impĂ©rialiste invĂ©tĂ©rĂ© Rudyard Kipling, qui s'est emportĂ© lorsqu'il a perdu un fils dans la Grande Guerre, l'a dit il y a 100 ans lorsque, dans sa prĂ©face de 1923 Ă âLand and sea talesâ, il a Ă©crit que
âdes nations ont disparu sans laisser de traces, et l'histoire en donne la cause brute - une seule et unique raison, Ă chaque fois : elles sont tombĂ©es parce que leurs peuples n'Ă©taient pas aptes Ă se battreâ.
VoilĂ qui est bien beau pour ce fils de l'Empire britannique, mais l'Ă©poque oĂč l'on attendait de Tommy Atkins [ndt : terme gĂ©nĂ©rique dĂ©signant un soldat de l'armĂ©e britannique] qu'il revĂȘte l'uniforme, ajuste sa baĂŻonnette et se lance Ă l'assaut du champ de bataille est aussi dĂ©passĂ©e que les rĂ©cits de Kipling dans le Livre de la jungle.
Quant à la France, n'y pensez plus. Macron a moins de chances de réintroduire la conscription que de transformer des chats domestiques en hardes de lions.
Bien que la LĂ©gion Ă©trangĂšre française semble ĂȘtre une exception Ă la rĂšgle, il s'agit principalement d'Ă©trangers commandĂ©s par des officiers français. MĂȘme si de nombreux EuropĂ©ens de l'Est, Africains et Sud-AmĂ©ricains sont prĂȘts Ă devenir mercenaires, l'expĂ©rience de l'Ukraine montre que la loyautĂ©, sans parler de la vie, du grand nombre de mercenaires Ă©trangers requis n'est pas toujours au rendez-vous. Hormis les Gardes suisses du Vatican, peu nombreux et bien rĂ©munĂ©rĂ©s, les mercenaires ne sont pas des Ă©lĂ©ments fiables et l'OTAN ne peut pas compter sur eux.
Tels sont les dĂ©fis auxquels sont confrontĂ©s nos gouvernants d'Albion et d'AmĂ©rique. Ils n'arrivent plus Ă recruter de bons esclaves pour assurer la relĂšve de la chair Ă canon. MĂȘme les bergers du YĂ©men se dĂ©barrassent de leurs marines les doigts dans le nez. Qu'Ă cela ne tienne. Ils ont une solution, mĂȘme si elle est aussi mauvaise que passer les crĂ©tins de Macron Ă la casserole.
Cette solution consiste Ă nommer le gĂ©nĂ©ral SeĂĄn Clancy, chef d'Ă©tat-major des forces de DĂ©fense irlandaises, Ă la tĂȘte des unitĂ©s terrestres, maritimes et aĂ©riennes de l'Union europĂ©enne, faisant de ce minable, qui n'a jamais combattu, un gĂ©nĂ©ral quatre Ă©toiles, au mĂȘme titre que George Washington, Ulysses S Grant, Sherman, Sheridan, Pershing, McArthur, Eisenhower, Patton et la brochette d'autres Yankees dĂ©corĂ©s de ces galons.
De Clancy, au sommet, aux transgenres élevés par des lesbiennes aimantes, plus bas en aval de la chaßne, l'OTAN et ses responsables attardés ont perdu tout self contrÎle, et bon courage à ceux qui devront les débarbouiller lorsque les Russes et les Iraniens choisiront d'en faire de la chair à pùté.
https://strategic-culture.su/news/2024/06/20/macron-morons-don-wanna-get-drafted/
Pour la dĂ©fense de Berlin en 1945, le reich enrĂŽlait des petits vieux qui avaient combattu en 1870? Si on ajoute l'Ăąge des plus jeunes soldats qui ont assistĂ© au siĂšge de Paris, ça nous donne des vieillards de 95 ans minima ! L'auteur n'est pas Marseillais par hasard? Et pour Franck Zappa, il faudrait lui annoncer qu'il est r.i.p. depuis quelques annĂ©es...đ
Je sais, je cherche les poux! Surtout que l'auteur a une trĂšs bonne analyse de la situation qui s'annonce. Nous ne sommes pas dans l'entrain qui a prĂ©cĂ©dĂ© la grande guerre, certes non ! Et heureusement ! C'est mĂȘme pire que le dĂ©faitisme sous-jacent de 1939...Et tant mieux...Si c'Ă©tait une idĂ©e foireuse de l'OTAN ou de ses think tanks que d'envoyer au casse-pipe, des chĂŽmeurs et des immigrĂ©s, c'est ratĂ© ! Et les Ă©lections anticipĂ©es (France, GB, Germanie) n'y changeront rien! Nombreux sont les petits fachos plein de biceps et d'idĂ©es courtes, fanatiques d'Occident ou du G.u.d. qui sont partis dans le Dombass depuis 2014 et sont revenus en sac mortuaires... ça calme les autres qui ont moins de biceps mais qui adorent faire des ratonnades dans nos quartiers chauds sous l'oeil complice de notre police 'apolitique'! Quand aux allemands d'aujourd'hui, sur lesquels l'auteur ne s'est pas Ă©tendu, j'ai appris qu'ils reprĂ©sentaient la premiĂšre vague de touristes vers la Russie (site du service des visas) depuis l'Europe ! La France n'est que sixiĂšme...Les germains sont moins revanchards que nous ? On a toujours pas digĂ©rĂ© le coup des cosaques bivouacants Ă Paris en 1815 ? đ