đâđš Les IsraĂ©liens sont choquĂ©s de ne pas avoir battu le Hamas, et voici pourquoi ils ont Ă©chouĂ©
La lĂąchetĂ© totale de Tsahal contraste avec l'Ă©tonnante dĂ©termination de la population de Gaza. IsraĂ«l n'a pas menĂ© de guerre contre le Hamas. Il sâest contentĂ© de commettre un gĂ©nocide.
đâđš Les IsraĂ©liens sont choquĂ©s de ne pas avoir battu le Hamas, et voici pourquoi ils ont Ă©chouĂ©
Par Robert Inlakesh, le 28 janvier 2025
Robert Inlakesh dĂ©nonce la tactique de guerre âlĂącheâ d'IsraĂ«l contre Gaza, en soulignant ses stratĂ©gies gĂ©nocidaires visant les civils au dĂ©triment d'un vĂ©ritable affrontement avec les groupes de la RĂ©sistance.
Contrairement à ce qui a été communiqué au public occidental, les militaires israéliens n'ont jamais mené de guerre dirigée contre le Hamas, ils ont au contraire poursuivi leur génocide, et utilisé des stratégies lùches afin de minimiser les pertes en soldats.
Vous ĂȘtes-vous dĂ©jĂ demandĂ© pourquoi les IsraĂ©liens n'ont jamais diffusĂ© d'images de combats rĂ©els montrant leurs soldats engagĂ©s dans des batailles avec des combattants palestiniens ? L'une des explications pourrait ĂȘtre que la bande de Gaza n'a jamais Ă©tĂ© le thĂ©Ăątre de combats, ce qui est pourtant contredit par le flux quasi quotidien de vidĂ©os, produites par une douzaine de groupes de RĂ©sistance, qui prĂ©sentent des attaques contre l'armĂ©e d'invasion.
En analysant les vidéos publiées par les groupes armés palestiniens tels que les Brigades al-Quds, les Brigades al-Qassam, les Brigades des Martyrs d'al-Aqsa, les Brigades Abu Ali Mustafa, les Brigades Mujahideen, les Brigades Salah al-Din et d'autres, nous pouvons en déduire qu'il y a eu trois grandes catégories d'attaques : les embuscades, les opérations de snipers et les frappes au mortier et à l'artillerie.
D'aprÚs les communiqués et la documentation vidéo publiés par les groupes à Gaza, le type d'attaques le plus fréquent concerne les opérations au mortier et à l'artillerie, qui ont eu lieu tous les jours. Plus de 10 000 roquettes ont également été utilisées, mais au fur et à mesure que la guerre se déroulait, on a vu que la plupart des roquettes tirées étaient de courte portée. Bien que ce type d'attaques utilise des armes assez imprécises, elles ont été constantes pendant 15 mois.
Ensuite, nous avons le flux constant de vidĂ©os tout au long de la guerre, qui prĂ©sentent des embuscades, qui pourraient Ă©galement ĂȘtre sĂ©parĂ©es en deux sous-catĂ©gories principales : les embuscades contre des convois et les positions stationnaires de l'armĂ©e israĂ©lienne.
La premiÚre catégorie, celle des embuscades contre les convois, inclut l'utilisation de la désormais célÚbre grenade propulsée par fusée (RPG) Yassin-105 contre chars, bulldozers, jeeps et véhicules blindés de transport de troupes (APC). Des systÚmes antichars guidés et des drones ont également été utilisés à l'occasion contre des véhicules militaires, mais il semble qu'ils aient été beaucoup moins nombreux.
Le porte-parole des Brigades al-Qassam, Abu Obeida, a annoncĂ© dans son allocution sur le cessez-le-feu que plus de 2 000 chars israĂ©liens ont Ă©tĂ© endommagĂ©s ou dĂ©truits par les combattants du groupe. Bien que les IsraĂ©liens n'aient pas admis ce chiffre, les rapports publiĂ©s dans les mĂ©dias israĂ©liens suggĂšrent que les chars se font rares. En fait, plusieurs officiers supĂ©rieurs de l'armĂ©e israĂ©lienne ont rĂ©clamĂ© le dĂ©ploiement de chars en Cisjordanie aprĂšs avoir constatĂ© que les groupes de la RĂ©sistance y disposent dâexplosifs lourds, mais ces demandes ont Ă©tĂ© rejetĂ©es en raison des besoins Ă Gaza ou au Liban.
Une autre tactique s'est avĂ©rĂ©e plus efficace pour neutraliser les chars israĂ©liens Ă un stade ultĂ©rieur de la guerre : les engins explosifs improvisĂ©s ( âIEDâ) placĂ©s Ă des endroits stratĂ©giques sur les routes oĂč passent les convois militaires. Des groupes comme les Brigades al-Quds du Jihad islamique palestinien (JIP) et les Brigades al-Qassam du Hamas ont mĂȘme rĂ©utilisĂ© de nombreux engins non explosĂ©s, y compris les fameuses bombes d'une tonne, pour frapper les convois militaires israĂ©liens.
Ensuite, des attaques ont Ă©tĂ© menĂ©es contre lâarmĂ©e israĂ©lienne entrant dans des zones pour y Ă©tablir des positions, ou qui utilisaient dĂ©jĂ un site comme base militaire temporaire, ou centre de commandement. Ces embuscades ont nĂ©cessitĂ© des engins explosifs improvisĂ©s placĂ©s Ă l'avance dans une zone, mais aussi d'autres types d'armes. Par exemple, les attaques de snipers ont eu lieu tout au long de la guerre, et on peut voir sur les vidĂ©os de nombreuses attaques de ce type, certaines montrant des tirs Ă la tĂȘte et des balles perforantes qui touchent deux soldats dâun seul tir.
Les variantes des tĂȘtes de RPG utilisĂ©es sont Ă©galement diffĂ©rentes, lorsqu'elles sont en nombre suffisant, pour ce type d'attaques qui vise souvent des rassemblements de soldats ou des personnes retranchĂ©es Ă l'intĂ©rieur d'un bĂątiment. Un obus RPG thermobarique apparaĂźt frĂ©quemment dans les vidĂ©os publiĂ©es de ce type dâopĂ©ration. Nous avons Ă©galement constatĂ© l'utilisation d'armes automatiques et semi-automatiques lors de ces affrontements. On a Ă©galement vu des attaques au couteau, et l'utilisation occasionnelle de feda'i [fedayin, âcelui qui se sacrifie pour quelque chose ou quelqu'unâ].
L'armée israélienne a admis avoir enregistré une moyenne de 1 000 blessés par mois au cours de la guerre, ce qui semble pourtant contredire les annonces antérieures sur le nombre total de blessures répertorié. Ces chiffres ont évolué tout au long du conflit et ne semblent pas fiables, notamment en raison de la censure militaire de Tel-Aviv sur la question. Quoi qu'il en soit, si l'on en juge par le nombre total de soldats israéliens tués, qui s'élÚve à environ 800, le ratio entre le nombre de blessés et le nombre de morts fait douter.
Jusqu'à présent, les groupes armés palestiniens n'ont pas fourni leurs propres estimations du nombre de soldats israéliens tués par leurs soins. Il est donc difficile d'avancer des chiffres, mais si l'on se base sur les statistiques de 1 000 blessés par mois à Gaza, cela équivaudrait à 33 soldats israéliens blessés chaque jour. Si l'on considÚre que la plupart du temps, l'armée d'occupation ne lançait d'invasions massives que dans deux ou trois zones à la fois, cela témoigne d'une résistance importante.
Cependant, Ă l'exception de quelques exemples oĂč les combattants de la RĂ©sistance palestinienne ont choisi d'essayer de tenir certaines zones, ou de retarder l'entrĂ©e d'IsraĂ«l dans un quartier spĂ©cifique - comme ce qui s'est produit lors de la deuxiĂšme grande invasion du camp de rĂ©fugiĂ©s de Jabalia en mai 2024 - l'opposition Ă l'armĂ©e d'invasion a Ă©tĂ© presque entiĂšrement constituĂ©e d'attaques surprises et de frappes d'artillerie.
Les combats palestiniens sont logiques pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il est Ă©vident que mĂȘme si l'armĂ©e israĂ©lienne avait cherchĂ© Ă combattre directement les groupes palestiniens et Ă engager des combats, la capacitĂ© Ă tenir tĂȘte Ă une armĂ©e d'invasion soutenue par la plus grande superpuissance militaire du monde aurait Ă©tĂ© difficile Ă mettre en Ćuvre. Par consĂ©quent, l'idĂ©e de pouvoir fonctionner de la mĂȘme maniĂšre que le Hezbollah, en freinant la progression de l'armĂ©e israĂ©lienne, aurait Ă©tĂ© pour les Palestiniens une stratĂ©gie suicidaire.
MĂȘme si la RĂ©sistance palestinienne avait rĂ©ussi Ă se maintenir temporairement, la perte massive de combattants aurait Ă©tĂ© un dĂ©sastre. Ce constat nous amĂšne Ă la deuxiĂšme raison justifiant ces actions, Ă savoir l'absence de toute source de ravitaillement Ă Gaza. Les groupes palestiniens ont Ă©tĂ© contraints d'utiliser des armes essentiellement fabriquĂ©es Ă l'intĂ©rieur de la bande de Gaza, et ont donc dĂ» soigneusement mĂ©nager les munitions disponibles. Leur force a rĂ©sidĂ© dans l'utilisation du rĂ©seau complexe de tunnels que les IsraĂ©liens n'ont tout simplement pas voulu emprunter Ă pied, dans la plupart des cas.
Tel-Aviv et Washington n'ont toujours aucune idée de l'étendue du réseau de tunnels sous Gaza, et se contentent d'estimations approximatives. à quelques exceptions, les Israéliens n'ont jamais pris la peine de pénétrer dans les tunnels et, lorsqu'ils l'ont fait, ils ont eu recours à des otages palestiniens pour les précéder, ou à des chiens d'attaque. La grande majorité des tunnels découverts étaient déjà abandonnés, bombardés et inutilisables, ou les accÚs étaient simplement condamnés à l'aide de charges explosives. Les tentatives d'inonder les tunnels avec de l'eau de mer et du gaz ont toutes deux échoué.
Non seulement les IsraĂ©liens eux-mĂȘmes admettent que la plupart des tunnels n'ont pas Ă©tĂ© dĂ©truits, mais mĂȘme dans les zones oĂč l'armĂ©e d'invasion a Ă©tĂ© stationnĂ©e pendant plus d'un an et a dĂ©truit toutes les structures en vue, des roquettes longue portĂ©e ont Ă©tĂ© tirĂ©es. En dĂ©cembre, les Brigades Qassam ont mĂȘme tirĂ© des roquettes M75 sur les colonies israĂ©liennes d'Al-Qods occupĂ©e depuis Beit Hanoun, dans le nord de Gaza. Fait rĂ©vĂ©lateur, les premiers prisonniers israĂ©liens ont Ă©galement Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s par l'unitĂ© d'Ă©lite des Brigades Qassam depuis le nord de Gaza, ce qui a surpris aussi bien les Palestiniens que les IsraĂ©liens.
En réalité, si les Israéliens n'ont pas vaincu les factions de la Résistance palestinienne, c'est parce qu'ils n'étaient pas là pour les combattre. La cible principale de chacune de leurs invasions, dans l'ensemble de la bande de Gaza, a toujours été les infrastructures civiles. Chaque invasion s'est terminée par la prise de contrÎle d'un hÎpital comme Al-Shifa, Kamal Adwan ou le complexe médical Nasser, entre autres. Ils ont rassemblé des civils retenus en otage dans leurs maisons, ou des déplacés vivant dans des écoles, des hÎpitaux ou des complexes de l'ONU.
Les frappes aĂ©riennes israĂ©liennes ont Ă©tĂ© menĂ©es sans discernement et, s'il y a eu quelques opĂ©rations plus ciblĂ©es, il s'agissait d'anomalies. Il suffit de regarder des images de drone ou de satellite de la bande de Gaza pour s'en convaincre au-delĂ de tout doute raisonnable. La grande majoritĂ© des soldats dĂ©ployĂ©s Ă Gaza n'a jamais vu un seul combattant palestinien, et ce mĂȘme lors des tirs. Ils Ă©taient lĂ pour vandaliser et dĂ©truire des bĂątiments, tout en tirant sans discernement sur les cibles de leur choix. Ils se sont comportĂ©s de maniĂšre incontrĂŽlĂ©e, tels une horde de pillards mongols du XIIIe siĂšcle, sans avoir eu Ă se battre contre une armĂ©e moderne.
Il est clair, d'aprĂšs le langage employĂ© par chaque IsraĂ©lien, de son Premier ministre Benjamin Netanyahu aux soldats qui ont diffusĂ© des vidĂ©os TikTok d'eux-mĂȘmes, faisant exploser des bĂątiments et portant des sous-vĂȘtements fĂ©minins de femmes palestiniennes, qu'ils Ă©taient en train de commettre un gĂ©nocide contre ceux qu'ils appellent les âAmalĂ©citesâ. Leur vĂ©ritable objectif n'Ă©tait pas de remporter une victoire militaire sur le Hamas, ce que nous pouvons prouver par l'absence de plans clairs Ă tous les stades de la guerre, il ne s'agissait que de massacres et de destructions incontrĂŽlĂ©s. Ils ont cherchĂ© Ă pulvĂ©riser et Ă terroriser, en se servant de la propagande pour justifier leur action Ă leurs propres yeux.
Le monde entier sâest laissĂ© convaincre que la guerre Ă©tait spĂ©cifiquement destinĂ©e Ă dĂ©truire le Hamas, ce qui n'a jamais Ă©tĂ© le cas : ils ont cherchĂ© Ă dĂ©truire la population de Gaza et ses moyens de subsistance. Ils n'ont pas envahi la rĂ©gion pour combattre les groupes de rĂ©sistance palestiniens, et c'est pourquoi il n'y a pratiquement pas d'images le documentant, et mĂȘme les quelques rares images de combat diffusĂ©es finissent par faire passer les combattants palestiniens qu'ils ont tuĂ©s pour les hĂ©ros de films d'action.
Maintenant que le cessez-le-feu se maintient, la société israélienne semble déconcertée, croyant que l'assaut meurtrier de leur gouvernement sur Gaza allait écraser le Hamas et leur rendre leurs otages par la force. Or, ils ont vu des combattants et des policiers palestiniens se déployer rapidement dans tout Gaza, avec des armes, des véhicules et des tenues militaires/de sécurité, apparemment indemnes. Pourtant, pour ceux qui ont suivi le conflit de prÚs, ce déploiement est tout à fait logique, et c'est aussi l'une des raisons pour lesquelles les dirigeants israéliens ont redouté un cessez-le-feu.
Les IsraĂ©liens ont utilisĂ© une stratĂ©gie de lĂąchetĂ© maximale afin de minimiser Ă tout prix les pertes de leurs propres combattants. Par exemple, selon la doctrine contre-insurrectionnelle des Ătats-Unis et d'IsraĂ«l, les chars doivent traditionnellement suivre les unitĂ©s d'infanterie dans les zones de guerre urbaine, ou tout au moins, des soldats sur le terrain devraient accompagner les chars, ce qui n'a pas Ă©tĂ© le cas Ă Gaza. Les soldats israĂ©liens se sont cachĂ©s Ă l'intĂ©rieur de leurs chars et vĂ©hicules lourdement blindĂ©s, comptant sur leurs blindages et leurs systĂšmes de protection active (APS) pour les protĂ©ger.
MalgrĂ© notre incapacitĂ© Ă estimer avec prĂ©cision les pertes militaires israĂ©liennes, le ratio morts/blessĂ©s est bien supĂ©rieur Ă celui d'autres contextes de guerre urbaine similaires. Et pour cause, car les IsraĂ©liens se sont cachĂ©s la plupart du temps dans des zones fortifiĂ©es ou Ă l'intĂ©rieur de vĂ©hicules trĂšs bien protĂ©gĂ©s. En rĂ©alitĂ©, mĂȘme si un char est touchĂ©, cela ne signifie pas nĂ©cessairement que des soldats ont Ă©tĂ© tuĂ©s au cours de l'attaque.
La plupart du temps, lorsque les soldats entrent dans de nouvelles zones ou de nouveaux bĂątiments, ils envoient d'abord un drone ou un robot pour inspecter les lieux, avant que les soldats ne prennent d'assaut la zone. Cependant, cela ne fonctionne pas toujours, et il peut arriver que des embuscades soient tendues aprĂšs une erreur de localisation d'explosifs ou de tunnels. La plupart des tĂąches accomplies par les soldats n'ont pas nĂ©cessitĂ© beaucoup de courage ou de techniques de combat. Ils ont Ă©galement fait preuve d'une grande dĂ©sinvolture, comme en tĂ©moignent les vidĂ©os qui, au cours des 15 mois qu'a durĂ© la guerre, ont montrĂ© Ă plusieurs reprises des soldats nonchalemment accoudĂ©s Ă des fenĂȘtres ouvertes. Un IsraĂ©lien a mĂȘme Ă©tĂ© filmĂ© en train de fumer un bang avant d'ĂȘtre touchĂ© par une ogive thermobarique.
Tel-Aviv a cherchĂ© Ă ne pas sacrifier ses soldats comme cela aurait Ă©tĂ© le cas s'ils avaient rĂ©ellement menĂ© une guerre contre le Hamas. Ils ont donc choisi la voie de la lĂąchetĂ©, et la population qui a gobĂ© tous les mensonges qu'on lui a vendus est aujourd'hui choquĂ©e que les tactiques employĂ©es se soient avĂ©rĂ©es inefficaces pour atteindre les objectifs de guerre publiquement dĂ©clarĂ©s. MalgrĂ© tous les avantages militaires possibles, la destruction ou le saccage de presque tous les bĂątiments de Gaza ainsi que le massacre de la population dans des conditions constituant peut-ĂȘtre la pire atrocitĂ© depuis la Seconde Guerre mondiale, les IsraĂ©liens n'ont mĂȘme pas rĂ©ussi Ă sortir de Gaza en affichant un semblant de victoire.
La lĂąchetĂ© totale du rĂ©gime gĂ©nocidaire contraste avec l'Ă©tonnante dĂ©termination de l'ensemble de la population de Gaza. Les IsraĂ©liens n'ont pas menĂ© de guerre contre le Hamas ou l'un des autres groupes de la RĂ©sistance palestinienne. On notera au passage qu'ils ne produisent mĂȘme pas de statistiques sur le nombre de combattants supposĂ©s abattus appartenant Ă un groupe spĂ©cifique autre que le Hamas, Ă l'exception de la mention occasionnelle du JIP dans le bilan des morts du Hamas. Les groupes de RĂ©sistance palestiniens se sont battus, en se servant des moyens limitĂ©s dont ils disposaient, contre une armĂ©e israĂ©lienne qui commettait un gĂ©nocide, voilĂ ce qui s'est rĂ©ellement passĂ©.