👁🗨 Les laquais européens en mode panique alors que Trump opte pour une détente avec la Russie
Comment expliquer aux électeurs les milliards dilapidés pour promouvoir une guerre meurtrière & ruineuse ? Les dirigeants européens imbéciles sont en train de paniquer, et c'est une bonne chose.
👁🗨 Les laquais européens en mode panique alors que Trump opte pour une détente avec la Russie
Par Finian Cunningham, le 12 novembre 2024
Il est encore un peu tôt. Toutefois, certains signes indiquent que le président élu Trump pourrait s'orienter vers une détente avec la Russie au sujet de l'Ukraine.
Ce qui est bon signe, c'est que M. Trump n'invitera pas Mike Pompeo ou Nikki Haley à rejoindre son cabinet lors de son investiture en tant que 47e président des États-Unis, le 20 janvier. Ces deux personnages sont de véritables bourrins anti-Russie depuis le début de l'administration Trump. On a supposé que M. Pompeo et Mme Haley pourraient récupérer des postes de premier plan au sein de la deuxième administration Trump. Mais M. Trump a annoncé que les deux intéressés resteront sur la touche.
Autre bonne nouvelle : des proches de Donald Trump font savoir au régime de Kiev - sans ménagement - que le robinet de l'aide militaire américaine pourrait bien se fermer prochainement.
Donald Trump n'a pas encore eu d'entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, selon le Kremlin. Mais les deux dirigeants ont déjà exprimé leur volonté de négocier une résolution pacifique du conflit ukrainien.
Autre signe prometteur d'une détente potentielle entre États-Unis et Russie : la panique totale qui règne parmi les dirigeants européens. L'annonce de la victoire de Trump la semaine dernière a suscité chez la plupart des élites européennes un vent de panique, comme des enfants affolés par un “BOUH !”.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président français, Emmanuel Macron, se consolent en appelant l'Europe à “s'unir” au lendemain de la surprenante victoire électorale de M. Trump. L'effondrement du gouvernement de coalition allemand du chancelier Olaf Scholz est l’un des premiers effets Trump.
Les dirigeants européens craignent que si Trump débranche l'aide militaire à Kiev, ils se retrouvent à payer les pots cassés pour financer la guerre par procuration contre la Russie, que l'économie européenne chancelante n'a aucune chance d’encaisser.
Ce n'est un secret pour personne que les principaux États européens ont parié sur la victoire de la candidate démocrate Kamala Harris dans la course à la Maison-Blanche. Harris aurait assuré la pérennité du soutien de l'OTAN à Kiev. Avec l'accession de Trump à la présidence, rien ne va plus.
Le coût politique sera redoutable pour les dirigeants européens qui ont investi un énorme capital politique dans la guerre pour “défendre l'Ukraine contre l'agression russe”. Trump a fait preuve de scepticisme à l'égard de ce faux récit. Il a suggéré à l'Europe à faire cavalier seul, si elle le souhaite. Et les russophobes européens savent qu'ils n'en ont pas les moyens.
Si Trump tient sa promesse électorale de négocier avec Poutine un accord pour régler la question de l'Ukraine, les Européens vont se sentir sérieusement floués.
Les Européens s'inquiètent notamment des réactions de M. Trump, qui les considère comme des profiteurs des largesses américaines. Son côté vindicatif les tracasse aussi. Trump n'est pas près d'oublier que la plupart des dirigeants européens ont souhaité qu'il perde ces élections.
Prenez le Premier ministre britannique Keir Starmer. Son parti travailliste a envoyé des représentants aux États-Unis pour encourager M. Harris à remporter l'élection. On rappelle également au ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, qu'il a récemment qualifié M. Trump de “sociopathe” raciste.
L'élection de Trump est une mauvaise nouvelle pour la Grande-Bretagne, et il ne fait aucun doute que Starmer s’attelle maintenant au rafistolage des relations post-Brexit avec l'Europe pour se prémunir du coup de froid prévisible de la part de Washington ces quatre prochaines années.
Lorsque la Grande-Bretagne est sortie de l'Union européenne après le référendum de 2016 sur le Brexit, de grands espoirs ont été placés dans la négociation d'un accord commercial privilégié avec les États-Unis. Sans succès. M. Starmer s'est donc attaché, depuis sa prise de fonction à Downing Street, à tenter de rétablir les bonnes relations avec l'UE.
Cette semaine, le dirigeant britannique a assisté à la cérémonie de l'Armistice à Paris pour commémorer la fin de la Première Guerre mondiale. La dernière fois qu'un dirigeant britannique a honoré cet événement à Paris, c'était en 1944, lorsque Winston Churchill est venu dans la capitale française après sa libération de l'occupation nazie.
M. Macon a invité M. Starmer à déposer des gerbes aux Champs-Élysées et à l'Arc de Triomphe.
Le capharnaüm théâtralisé de l'unité européenne illustre la panique qui s'empare des dirigeants européens au lendemain du retour de Trump à la Maison-Blanche.
Pour les dirigeants européens, tout est en suspens. Starmer se plie en quatre pour renouer avec l'Allemagne et tisser des liens plus harmonieux entre Londres et l'Union européenne après des années de rancœur post-Brexit.
Un accord de sécurité historique a été conclu le mois dernier entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne, qui verrait le fabricant d'armes allemand Rheinmetall ouvrir une nouvelle usine en Grande-Bretagne, et la Luftwaffe allemande faire voler des avions militaires depuis une base de la RAF en Écosse. L'accord a été présenté comme le “gage d'une stratégie européenne commune de sécurité face à la menace russe”.
Or, avec l'effondrement du gouvernement à Berlin, et de l'économie allemande face aux monstrueux coûts de la guerre en Ukraine, le traité de coopération britannique sur la sécurité risque de ne pas se concrétiser. C'est donc un grand revers pour les ambitions de réinitialisation des relations de Starmer avec l'Europe.
Le Hongrois Viktor Orban et le Slovaque Robert Fico forment la minorité des politiciens européens à avoir véritablement accueilli l'élection de Trump comme une opportunité de mettre un terme à la guerre par procuration de l'OTAN en Ukraine contre la Russie.
D'autre part, les va-t-en guerre de l'OTAN en Europe, à savoir la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la France, la Pologne et les États baltes, sont aujourd'hui confrontés à un grave problème. Avec des dirigeants de l'UE comme Mme von der Leyen et le chef néerlandais de l'OTAN Mark Rutte, ils sont tous condamnés à poursuivre la guerre inconsidérée contre la Russie.
Trump ferait preuve de bon sens en mettant fin à cette guerre, en s’ingéniant à négocier raisonnablement une détente avec la Russie. Moscou veut que ses exigences de sécurité à long terme soient respectées. Cela signifie pas d'adhésion à l'OTAN pour l'Ukraine, la fin du régime néonazi à Kiev, et la reconnaissance de ses terres historiques en Crimée et dans le Donbass.
Tout ceci est parfaitement négociable, et Trump pourrait bien être prêt à conclure un tel accord pour éviter une Troisième Guerre mondiale, conformément à ce qu'il a maintes fois déclaré. Si Trump balaie le faux récit que Biden, Harris et les Démocrates - et leurs sous-fifres européens - ont inventé pour justifier la “défense de l'Ukraine”.
Les sous-fifres européens risquent alors de se retrouver dans une posture désastreuse. Comment expliquer à leurs électeurs trois années de boucherie en Ukraine ? Comment justifier les dizaines de milliards d'euros et de livres sterling dilapidés pour promouvoir une guerre qui a non seulement détruit des centaines de milliers de vies, mais aussi leurs économies ?
Les dirigeants européens imbéciles sont en train de paniquer, et c'est une bonne chose.
Passer du dictat yankee à celui du royaume de Charlot 3e et son mandataire Roro de la City, est un marché de dupes pour l'UE et à fortiori pour le sujet 'France'...
De toutes manières, les peuples ont une mémoire qui n'enregistre que ce que les médias leur martèle et il y a déjà un précèdent...le premier mandat de Trump perçu par les européens comme négatif. Donc si les taxes augmentent, si l'essence augmente et la moutarde absente de nos supermarchés, ce sera plus la faute de Poutine...mais celle de Trump. Un joli tour de passe-passe pour nous endormir et je suis certain que ça passera crème comme d'habitude...surtout chez nous. En Allemagne, je ne sais pas, les choses évoluent bizarrement là-bas et il risque fort qu'il y ait un ras-le-bol qui se prépare. A suivre ...