👁‍🗨 Les Pays-Bas sont “prêts à agir” & le chef de l'UE déclare que la décision de la CPI doit être “respectée & mise en œuvre”

Des responsables américains ont menacé à plusieurs reprises de sanctionner les procureurs de la CPI et leurs familles si des mandats d'arrêt étaient délivrés à l'encontre des autorités israéliennes.

👁‍🗨 Les Pays-Bas sont “prêts à agir” & le chef de l'UE déclare que la décision de la CPI doit être “respectée & mise en œuvre”

Par la rédaction de The Cradle, le 21 novembre 2024

Les procureurs de la CPI ont déclaré avoir été menacés par des gouvernements occidentaux pour les empêcher d'émettre des mandats d'arrêt visant des dirigeants israéliens pour le génocide des Palestiniens à Gaza.

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Le ministère des Affaires étrangères néerlandais a annoncé le 21 novembre que le pays “est prêt à agir” sur les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien chef de guerre Yoav Gallant.

“Si le dirigeant israélien vient sur le sol néerlandais, il sera arrêté”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères néerlandais, Caspar Veldkamp, à la Chambre des représentants jeudi. “Les Pays-Bas appliquent le Statut de Rome à 100 %”.

(Crédit photo © Getty Images)

Le chef de la politique étrangère de l'UE, Josep Borrell, a fait écho à cette déclaration, affirmant que la décision de la CPI n'est “pas politique”, et qu'elle doit être “respectée et mise en œuvre”.

Le ministère des Affaires étrangères français a déclaré que la réponse de Paris serait conforme aux principes de la CPI, tandis que le Premier ministre adjoint de Belgique a exhorté les pays européens à mettre en œuvre les mandats d'arrêt délivrés.

Les députés britanniques ont exhorté le gouvernement travailliste à approuver la décision de la CPI. Le député indépendant Jeremy Corbyn a qualifié les mandats d'“impératifs depuis longtemps” et qu’ils relèvent du “strict minimum”, exhortant le Premier ministre Keir Starmer à approuver “immédiatement” cette disposition.

En revanche, le nouveau conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz, a sévèrement condamné les mandats d'arrêt, affirmant que la CPI

“n'a aucune crédibilité et que ces allégations ont été réfutées par le gouvernement américain.

“Israël a légalement défendu son peuple & ses frontières contre des terroristes génocidaires. Vous pouvez vous attendre à une réponse forte au parti pris antisémite de la CPI & de l'ONU en janvier prochain”,

a déclaré le législateur américain, en référence à l'investiture de Donald Trump le 20 janvier.

Au cours de l'année écoulée, des responsables américains ont menacé à plusieurs reprises de sanctionner les procureurs de la CPI et leurs familles si des mandats d'arrêt étaient délivrés à l'encontre des autorités israéliennes.

En mai, The Guardian a révélé que Tel-Aviv a mené une campagne d'intimidation de plusieurs années contre la CPI - incluant la “traque” et la “menace” de ses fonctionnaires - dans le but d'étouffer les enquêtes sur les crimes de guerre israéliens.

L'action des procureurs de la CPI intervient un jour après que les membres du Sénat américain ont voté à une écrasante majorité contre une loi visant à bloquer de nouvelles ventes d'armes à Israël, d'une valeur de plusieurs milliards de dollars. Des représentants de la Maison-Blanche, du département d'État et du Pentagone ont tous fait pression contre cette loi.

https://thecradle.co/articles/netherlands-ready-to-act-upon-netanyahu-arrest-warrant-as-eu-chief-says-decision-to-be-respected-implemented