👁🗨 Les suicides dans l'armée américaine, héritage de la guerre contre le terrorisme
Il y a bien longtemps, les USA se sont donné l'image d'une vraie démocratie, défenseur des droits, de justice & d’humanité. L'idéal s'effrite depuis la pseudo “guerre contre le terrorisme”, en 2001.
👁🗨 Les suicides dans l'armée américaine, héritage de la guerre contre le terrorisme
By Sonja van den Ende, le 7 septembre 2024
Recrudescence de la terreur aux États-Unis, où les soldats et les vétérans se suicident, se droguent et meurent de pauvreté.
Il y a bien longtemps, les États-Unis ont voulu se donner l'image d'une véritable démocratie, du défenseur des droits de l'homme, du gendarme du monde, du défenseur de la justice et de l'humanité.
Peut-être les “pères fondateurs” de la République américaine avaient-ils cela à l'esprit, mais l'idéal n'a jamais été réalisé et tombe en ruine depuis le déclenchement de la soi-disant “guerre contre le terrorisme” en 2001.
Avant cet épisode, les États-Unis avaient déjà mené d'innombrables guerres, comme les guerres de Corée et du Viêt Nam. Les Américains ont tenté de justifier tout cela en affirmant qu'ils avaient libéré l'Europe du fascisme hitlérien et, par la suite, qu'ils libéraient le monde du “communisme diabolique”.
Cependant, un tournant fatidique est apparu, annonçant la fin de l'empire américain.
L'attaque terroriste du 11 septembre aurait été perpétrée par des musulmans radicalisés. Mais trop de questions et surtout de mensonges subsistent. Les États-Unis sont un empire fondé sur le mensonge tant sur les faits que sur les auteurs.
Les plus gros mensonges ont été proférés à propos des guerres en Afghanistan et en Irak. Après tout, les auteurs présumés des attentats étaient presque tous originaires d'Arabie saoudite. Il est possible que leur chef, Oussama ben Laden, se soit caché dans les grottes de Tora Bora en Afghanistan, mais rien ne justifie pour autant la guerre et le bombardement de ce pays ramené à l'âge de pierre.
Il en va de même pour l'Irak, un pays composé à 80 % de chiites, et non de sunnites radicaux typiques d'Al-Qaïda.
Les Américains, alors sous la présidence de George Bush père, ont laissé mourir ces chiites en 1991, à la fin de la première guerre du Golfe contre l'Irak. Son fils, le président George W. Bush Jr., a récidivé en 2003, apparemment pour se venger de l'échec du plan d'assassinat de son père, en justifiant son geste par la prétendue attaque du 11 septembre.
Comme l'explique Nick Turse dans son article Suicide Squad, la guerre contre le terrorisme n'est pas encore terminée et la majorité des victimes sont aujourd'hui des soldats et des militaires américains qui se suicident en grand nombre.
Les États-Unis, qui dépensent aujourd'hui plus pour leur armée que les dix autres pays les plus importants réunis, n'ont pas réussi à gagner une seule guerre significative. Ils ont perdu les guerres de Corée et du Viêt Nam. Ils ont perdu la guerre mondiale contre le terrorisme, qui n'en finit pas, et ils ont passé 20 ans à perdre en Afghanistan et en Irak.
Environ 7 000 soldats américains ont perdu la vie au combat pendant la guerre contre le terrorisme depuis 2001, mais la véritable épidémie de décès se trouve aux États-Unis mêmes. Environ 2 530 soldats sont morts entre 2014 et 2019 pour des causes allant des accidents de voiture aux overdoses de médicaments en passant par le cancer, tandis que plus d'un tiers d'entre eux se sont donné la mort.
Seuls 96 soldats sont morts au combat au cours de ces cinq années. Et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg.
Les soldats de retour de la guerre contre le terrorisme se retrouvent souvent à la rue, sans abri et toxicomanes, livrés à eux-mêmes avec leur traumatisme lié à ce qui s'est passé notamment en Afghanistan ou en Irak et, plus récemment, en Syrie.
À mon avis, le plus grand traumatisme de ces soldats américains n'est pas dû au choc de l'obus, c'est-à-dire au traumatisme cérébral causé par les bombes, les grenades et les roquettes utilisées pendant la guerre. Le plus grand traumatisme est dû à ce qu'ils ont fait (et font encore) dans les centres de torture de Bagram, d'Abu Ghraib, de Guantanamo Bay et de nombreux autres “sites noirs” en Europe et ailleurs au Moyen-Orient. Ils torturent des prisonniers , y compris des enfants, et vont même jusqu'à les tuer.
La CIA a admis avoir recours au waterboarding, qui simule la noyade en versant de l'eau dans le nez et la bouche du prisonnier, ainsi qu'à d'autres techniques de torture, comme le fait de battre et de frapper les prisonniers tout en les traînant nus dans des couloirs, les isoler dans l'obscurité totale, les exposer à une musique assourdissante constante, les violer et les enfermer dans des cercueils.
L'Europe dite “libre et démocratique” y participe également depuis 2001. En 2018, on a appris qu'il existait des “sites noirs” de la CIA en Pologne, en Lituanie et en Roumanie. Des musulmans ou d'autres suspects étaient cueillis dans la rue, torturés dans ces prisons invisibles, puis envoyés à Guantanamo Bay où ils avouaient souvent leur culpabilité sous la torture. Certains y sont encore emprisonnés depuis plus de 20 ans.
L'ancien centre de détention de la CIA appelé “Violet” en Lituanie est à vendre. Le gouvernement lituanien veut se débarrasser de ce bien, dit-on. Le fonds immobilier du gouvernement, qui gère les actifs dont l'État n'a plus besoin, a déclaré qu'il se chargeait de la mise en vente. Le fonds immobilier a récupéré le bâtiment des services secrets lituaniens, qui y ont organisé des séances d'entraînement de 2007 à 2018, peut-être en vue de la guerre par procuration imminente contre la Russie en Ukraine.
Un ex-détenu notoire de Guantanamo Bay originaire d'Irak et très déconcertant pour beaucoup est Abou Omar al-Baghdadi, à ne pas confondre avec Bakr al-Baghdadi, le chef présumé de l'État islamique (Daesh). Ou s'agit-il du même ? Comme le prétendent de nombreux Irakiens et Syriens, al-Baghdadi était-il un fantôme, un agent du Mossad se faisant passer pour le “chef”, nommé Shimon Elliot ?
Ce que l'on sait, c'est qu'il y avait de nombreux prisonniers, pour la plupart d'anciens soldats et officiers de l'armée de Saddam Hussein, détenus à Camp Bucca en Irak, un site noir de la CIA.
En juillet 2007, le porte-parole militaire américain, le général de brigade Kevin Bergner, a affirmé qu'Abou Omar al-Baghdadi n'existait pas réellement, et que toutes ses déclarations audio étaient en fait lues par un acteur irakien âgé.
Une autre option concernant le mystérieux Abu Bakr al-Baghdadi est l'histoire d'un captif identifié comme Khaled al-Mashhadani, un intermédiaire autoproclamé d'Oussama ben Laden. Il a affirmé qu'al-Baghdadi était un personnage fictif créé pour donner un visage irakien à un groupe dirigé par des étrangers. En mars 2008, le porte-parole d'une organisation rivale d'insurgés, le Hamas d'Irak, a également affirmé qu'al-Baghdadi était une invention d'al-Qaïda.
L'autre Abou Bakr al-Baghdadi est devenu célèbre en 2014 en tant que chef de l'État islamique. Mais, comme dit précédemment, il se pourrait très bien que tout ait été truqué par les Américains, qui ont peut-être utilisé un acteur sous la forme d'un agent du Mossad à Camp Bucca, ou peut-être d'un agent américain.
Revenons à la guerre contre le terrorisme, que certains chercheurs et journalistes appellent la guerre sans fin des États-Unis. Nous avons assisté à une recrudescence des attaques terroristes ces derniers temps, notamment en Russie, au Moyen-Orient et en Afrique. Cette recrudescence du terrorisme est alimentée par les États-Unis, qui utilisent les terroristes et les néonazis comme mandataires. Les terroristes de l'État islamique, d'Al-Qaïda et d'autres groupes ont été repoussés d'Alep vers la province syrienne d'Idlib par l'armée syrienne aidée par la Russie.
Nombre de ces soldats terroristes américains sont partis pour l'Ukraine, afin de rejoindre les groupes terroristes présents sur place, tels que la Brigade Sheikh Mansur. Ils ont également rejoint la Légion étrangère ukrainienne parce qu'ils ont une dent contre la Russie. La guerre contre le terrorisme sous la direction des États-Unis se poursuit aujourd'hui encore.
Néanmoins, l'Amérique et l'Occident sont des empires en déclin. L'effondrement a commencé avec la guerre contre le terrorisme il y a plus de vingt ans. Il y a recrudescence de la terreur aux États-Unis, où soldats et vétérans meurent de suicide, de drogue et de pauvreté.
Oussama ben Laden avait peut-être raison, après tout, lorsqu'il a déclaré : “Voici l'Amérique, frappée par Dieu à l'un de ses points faibles” - et il ne parlait pas des tours jumelles, mais du taux de suicide et de toxicomanie dans l'armée américaine.
https://strategic-culture.su/news/2024/09/07/us-military-suicide-as-result-of-ongoing-war-terror/