đâđš Lâexode des millionnaires porte un coup dur Ă lâĂ©conomie israĂ©lienne
Les médias israéliens ont rapporté que 1 700 millionnaires ont fui Israël durant l'année écoulée alors que l'occupation continue de mener des guerres ruineuses au Moyen-Orient.

đâđš Lâexode des millionnaires porte un coup dur Ă lâĂ©conomie israĂ©lienne
Par Al Mayadeen English, Source : médias israéliens, le 9 avril 2025
Des milliers de millionnaires israéliens ont quitté Israël au cours de l'année écoulée, ont rapporté mardi les médias israéliens.
Channel 13, la chaßne israélienne, a révélé que l'année derniÚre, 1 700 millionnaires ont fui Israël, les experts avertissant que cet exode porte un coup dur à l'économie du régime.
Ynet a rapportĂ© que, sur la mĂȘme pĂ©riode, environ 8 300 travailleurs du secteur de la technologie de pointe ont quittĂ© IsraĂ«l entre le dĂ©but de la guerre Ă Gaza et juillet 2024, soit environ 2,1 % des travailleurs de ce secteur, reflĂštant l'Ă©tat alarmant du secteur en 2025.
Ceci intervient alors qu'IsraĂ«l est confrontĂ© Ă des crises Ă©conomiques de plus en plus graves, exacerbĂ©es par une Ă©conomie fragilisĂ©e aprĂšs plus d'un an de guerre et, plus rĂ©cemment, par les tarifs douaniers imposĂ©s par les Ătats-Unis.
Le 4 avril, surnommĂ© âJour de la LibĂ©rationâ par Donald Trump, les Ătats-Unis ont annoncĂ© des droits de douane visant Ă la fois leurs alliĂ©s et leurs adversaires, le lendemain de la suppression par IsraĂ«l des droits de douane restants sur les importations amĂ©ricaines.
Plus prĂ©cisĂ©ment, le ministre israĂ©lien des Finances, Bezalel Smotrich, a signĂ© une ordonnance rĂ©voquant tous les droits de douane imposĂ©s par IsraĂ«l aux Ătats-Unis, dĂ©clarant que
âla suppression totale des droits de douane sur les importations en provenance des Ătats-Unis est une Ă©tape importante pour protĂ©ger l'Ă©conomie israĂ©lienne en cette pĂ©riode sensible et pour renforcer les relations Ă©conomiques avec notre plus important alliĂ©, les Ătats-Unisâ.
Cependant, les marchandises israĂ©liennes ont Ă©tĂ© frappĂ©es d'un droit de douane de 17 %, soit l'une des sanctions les plus sĂ©vĂšres imposĂ©es aux partenaires commerciaux des Ătats-Unis.
Les droits de douane pÚsent sur une économie israélienne en chute libre
Fin mars, les médias israéliens ont rapporté que Moody's Investors Service a mis en garde contre
âles Ă©normes risques politiques d'IsraĂ«l qui ont fragilisĂ© son Ă©conomie et sa situation budgĂ©taireâ.
Dans la mise à jour réguliÚre de la notation attribuée à l'entité d'occupation, Moody's a déclaré que
âl'incertitude quant aux perspectives de sĂ©curitĂ© et de croissance Ă©conomique Ă long terme d'IsraĂ«l est beaucoup plus Ă©levĂ©e que d'habitude, les risques pesant sur le secteur de la haute technologie Ă©tant particuliĂšrement importants, compte tenu de son rĂŽle moteur dans la croissance Ă©conomique et de sa contribution significative aux recettes fiscales du gouvernementâ.
Le rapport note que ces dĂ©veloppements nĂ©gatifs pourraient avoir un impact significatif sur les finances du gouvernement et entraĂźner une nouvelle dĂ©tĂ©rioration de âla fiabilitĂ© institutionnelleâ.
Le Jerusalem Post a rapporté le 11 février que l'économie israélienne continue de plonger au second semestre 2024, alors que sa guerre contre Gaza aggrave l'instabilité financiÚre et érode la confiance des investisseurs. Selon le dernier rapport de la Banque d'Israël sur la stabilité financiÚre, les risques macroéconomiques restent élevés malgré de légÚres améliorations dans la tarification des crédits et des actifs.
L'évaluation des risques de la banque centrale, qui évalue l'exposition du systÚme financier d'Israël aux défis macroéconomiques, a révélé que l'instabilité économique persiste en raison de la situation sécuritaire. Le rapport souligne l'impact de la guerre sur la perception mondiale de l'économie d'Israël, qui affecte les entreprises, les finances publiques et les coûts d'emprunt.
Ces observations concordent avec les projections du Fonds monétaire international (FMI), qui a récemment révisé à la baisse ses prévisions de croissance du PIB d'Israël pour 2024, à 0,7 %, citant les conflits régionaux et l'incertitude accrue comme principales préoccupations.
Malgré une croissance du PIB quelque peu modeste aprÚs une contraction à la fin de 2023, l'économie d'Israël n'a pas encore retrouvé sa trajectoire attendue.
Il y a tant de millionnaires que cela en IsraĂ«l ? De lâargent propre , sĂ»rement...!