đâđš LâONU doit dĂ©signer le nord de la bande de Gaza zone sinistrĂ©e, prendre des mesures & contraindre IsraĂ«l Ă mettre fin au gĂ©nocide
âSans autre justification que de tuer les derniers rĂ©sidents & forcer les survivants Ă fuir, IsraĂ«l a bombardĂ© les blocs rĂ©sidentiels, alors que des centaines de civils sây trouvaient encoreâ.
đâđš LâONU doit dĂ©signer le nord de la bande de Gaza zone sinistrĂ©e, prendre des mesures & contraindre IsraĂ«l Ă mettre fin au gĂ©nocide
Par Euro-Med Human Rights Monitor, le 20 octobre 2024
Territoires palestiniens - L'ONU doit déclarer le nord de la bande de Gaza zone sinistrée nécessitant une intervention immédiate, et contraindre Israël à mettre fin au génocide perpétré par son armée par le biais de massacres systématiques et généralisés, de famine délibérée, de déplacements forcés massifs et de la destruction complÚte des derniers éléments indispensables à la vie. Le silence et l'inaction de la communauté internationale la rendent complice de ce génocide brutal.
L'équipe de terrain d'Euro-Med Human Rights Monitor a documenté des crimes effroyables contre des civils à Beit Lahia, dans le camp de réfugiés de Jabalia et dans tout le nord de la bande de Gaza, alors que l'armée d'occupation israélienne intensifie ses attaques, bombardant plusieurs bùtiments et tuant plus de 80 Palestiniens à Beit Lahia au cours de la nuit. La nuit précédente, l'armée israélienne a bombardé des maisons appartenant aux familles Al-Hawajri, Nassar et Abu Al-Aish dans le quartier Tel Al-Zaatar du camp de Jabalia, tuant 33 Palestiniens et en blessant plus de 70 autres.
Un nombre indéterminé de Palestiniens sont toujours portés disparus, probablement piégés sous les décombres. Depuis la derniÚre attaque sur le nord de la bande de Gaza, 500 personnes ont trouvé la mort et des milliers d'autres ont été blessées. De nombreuses personnes sont toujours portées disparues, soit dans les rues, soit ensevelies sous les gravats.
Sans autre justification que de tuer les derniers habitants et de forcer les survivants à fuir, les forces d'occupation israéliennes ont utilisé de nombreux missiles pour bombarder les bùtiments résidentiels, les détruisant alors que des centaines de civils se trouvaient à l'intérieur.
Le samedi 19 octobre, à l'aube, les troupes de l'armée israélienne ont encerclé l'hÎpital indonésien dans la ville de Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza. Elles ont tiré deux obus d'artillerie sur l'hÎpital, coupé l'électricité et pris pour cible toute personne se déplaçant dans la zone. L'un des murs de l'hÎpital a également été démoli par des bulldozers israéliens.
Le Dr Munir al-Barash, directeur gĂ©nĂ©ral du ministĂšre de la SantĂ©, a signalĂ© que les forces israĂ©liennes ont bombardĂ© les Ă©tages supĂ©rieurs de l'hĂŽpital indonĂ©sien, oĂč se trouvaient plus de 40 patients et blessĂ©s, dont des dizaines dans un Ă©tat critique, ainsi que le personnel mĂ©dical.
Il a ajouté que l'armée israélienne a également attaqué un groupe de personnes déplacées à l'entrée de l'hÎpital. L'électricité a été totalement interrompue, et les patients et le personnel médical ont été pris de panique en raison des tirs nourris et continus de l'armée sur l'hÎpital et ses alentours.
Selon les informations obtenues par Euro-Med Monitor, l'armée d'occupation israélienne assiÚge quatre centres d'hébergement prÚs de l'hÎpital indonésien dans le nord de Gaza.
Samedi matin, des avions de guerre israéliens ont bombardé la cour de l'hÎpital Kamal Adwan dans les installations de Beit Lahia pendant les cérémonies funéraires des victimes de l'attaque de la veille, tuant au moins deux personnes. Le Dr Bilal Abdel Aal, médecin à l'hÎpital Kamal Adwan, a également été tué, ainsi que plusieurs membres de sa famille, lors d'une frappe aérienne israélienne sur leur maison dans le quartier Al-Ilmi du camp de Jabalia.
Ces derniers jours, l'armée d'occupation israélienne a ciblé et détruit les puits d'eau restants et a bombardé les centres de communication et les points d'accÚs à internet, coupant toutes les connexions dans le secteur. L'armée démantÚle maintenant systématiquement le systÚme de santé déjà limité en attaquant délibérément les équipes médicales, aggravant davantage leur situation.
Les forces israéliennes bloquent l'entrée de l'aide humanitaire depuis le début du mois et, depuis le 5 octobre, elles poursuivent leur invasion du nord de Gaza, menaçant de bombardement ou de famine plus de 400 000 Palestiniens du nord de la vallée de Gaza.
Les militaires israĂ©liens ayant interdit la circulation des ambulances et des Ă©quipes de la protection civile dans la plupart des quartiers de Jabalia et de son camp, de nombreuses victimes et blessĂ©s se trouvent toujours dans les rues ou chez eux, sans pouvoir ĂȘtre transportĂ©s vers les hĂŽpitaux. L'Ă©quipe de terrain d'Euro-Med Monitor a documentĂ© des centaines de frappes aĂ©riennes et d'opĂ©rations de bombardement israĂ©liennes ayant dĂ©truit des maisons, des centres d'hĂ©bergement et des rues dans le nord de la bande de Gaza au cours des 15 derniers jours consĂ©cutifs.
La communauté internationale se doit de reconnaßtre la situation dans le nord de la bande de Gaza et de la déclarer zone sinistrée nécessitant une action immédiate. Il faut faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses attaques contre les civils, autorise l'acheminement d'une aide d'urgence vitale et mette fin à sa violente campagne génocidaire.
Les Nations unies, ainsi que les Ătats individuels et collectifs, doivent intervenir immĂ©diatement pour sauver les centaines de milliers de personnes vivant dans le nord de Gaza, empĂȘcher IsraĂ«l de commettre un gĂ©nocide pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, lui imposer un embargo total sur les armes, le tenir pour responsable de tous ses crimes et prendre toutes les mesures nĂ©cessaires pour protĂ©ger les civils palestiniens.
LâONU malheureusement, ne dispose dâaucun moyen qui lui permette de contraindre IsraĂ«l Ă quoique ce soit!.
Le seul levier efficace Ă lâencontre de ces hors la loi est entre les mains des USA , et, ils ne lâutiliseront pas , Ă©tant pris Ă la gorge (pour rester polis) par ceux qui contrĂŽlent le CongrĂšs et lâexĂ©cutif amĂ©ricains.
Mais bon, il faut bien que les fonctionnaires de lâONU justifient leurs salaires, alors, ils y vont, de temps Ă autre de leurs gesticulations verbales aussi tonitruantes que quâinutiles, soulignant le fait que cette institution en obsolescence avancĂ©e doit ĂȘtre profondĂ©ment rĂ©formĂ©e voire supprimĂ©e , pour accompagner le vaste mouvement de recomposition et dâorganisation des relations internationales, et lâĂ©mergence dâun nouveau monde exempt des tares et des perversions du systĂšme dĂ©lĂ©tĂšre qui rĂ©git le monde depuis la fin de la seconde guerre mondiale âŠ
Euh ... l'ONU...a son siÚge à Nouillorque... voilà , tout est dit! Le bùtiment, les tapis, les micros, les siÚges et SURTOUT le budget fonctionnement (air conditionné, collations, boissons, chauffage) est payé par le contribuable yankee en chemise à carreau. Quand aux femmes de ménages, ce sont des agents de la CIA qui posent les micros sous les tapis (surtout quand il s'agit de délégations 'anti-démocratiques' comme la Russie, la Chine ou l'Iran....).
Donc en rĂ©sumĂ©, attendre de l'ONU qu'elle fasse quelque chose de musclĂ© pour dĂ©fendre le droit des peuples relĂšve de la plaisanterie de mauvais goĂ»t, mon doux rĂȘveur !