👁🗨 M. Netanyahu qualifie d'“inacceptables” les exigences de cessez-le-feu permanent du Hamas
Netanyahu affirme qu'Israël ne renoncera jamais à son objectif militaire à Gaza, et que le retrait de ses troupes signifierait la capitulation d'Israël & une immense victoire pour le Hamas & l'Iran.
👁🗨 M. Netanyahu qualifie d'“inacceptables” les exigences de cessez-le-feu permanent du Hamas
Par Al Mayadeen English, le 5 mai 2024 à 19:20
Lors de la diffusion d'un message vidéo, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu'il était “prêt” à conclure un cessez-le-feu et à obtenir la libération des captifs par le biais d'un accord avec la Résistance palestinienne, qui, selon lui, a formulé des demandes inacceptables, notamment un cessez-le-feu permanent qui mettrait fin à la guerre.
“Le Hamas continue de formuler des exigences extrêmes. Sa principale exigence est que nous retirions toutes nos troupes de la bande de Gaza, que nous mettions fin à la guerre et que nous laissions le Hamas tranquille. L'État d'Israël ne peut accepter ces conditions”, a déclaré M. Netanyahu.
Il a par ailleurs affirmé que son cabinet ne renoncerait jamais à ses objectifs militaires à Gaza, ajoutant que leur retrait signifiait la capitulation d'Israël et “une immense victoire pour le Hamas et l'Iran”.
“Israël était et est toujours prêt à conclure un accord sur une trêve des combats pour garantir la libération de nos ressortissants kidnappés. Nous l'avons fait pour libérer 124 otages, puis nous avons repris les combats. Nous avons passé les dernières semaines à travailler jour et nuit pour parvenir à un accord qui ramènera les otages”, a-t-il souligné.
Il a affirmé qu'Israël avait démontré sa volonté de parvenir à un accord lors de la dernière session de négociations indirectes avec le Hamas au Caire, bien qu'il ait refusé un cessez-le-feu permanent.
Un cessez-le-feu difficile à conclure
De son côté, le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré que la Résistance restait déterminée à parvenir à un accord de cessez-le-feu, avec la garantie qu'Israël se retire de la bande de Gaza.
“Le gouvernement du Hamas reste déterminé à parvenir à un accord global et mutuellement contraignant qui mettrait fin à l'agression, garantirait le retrait des troupes et permettrait un échange officiel de prisonniers”, a-t-il déclaré.
Selon M. Haniyeh, la fin de l'agression israélienne contre le peuple palestinien est une condition préalable “essentielle et rationnelle” à la conclusion d'un accord dans le cadre d'une médiation.
Le Hamas a discuté de la question avec les factions palestiniennes et les médiateurs, organisant des “réunions approfondies” entre ses dirigeants à Gaza et ailleurs, avant d'envoyer sa délégation de négociation en Égypte, a ajouté M. Haniyeh.
La délégation a été informée de la position “positive et flexible” du mouvement sur un accord, a expliqué le haut fonctionnaire.
“Le monde se trouve pris en otage par un gouvernement extrémiste, en proie à un grand nombre de troubles politiques et de crimes commis à Gaza”, a souligné M. Haniyeh.
Qu’y-a-t-il donc d’étonnant dans la position du PM Israélien? Il ne s’en est jamais caché, le but essentiel, clairement affiché étant l’éradication du Hamas.
Le but moins clairement énoncé étant, en fait, La destruction totale de l’enclave et une réduction démographique sensible de la population carcérale du ghetto, assortie d’une tentative d’expulsion du plus grand nombre « d’animaux humains » pour un voyage sans retour dans un désert quelconque.
Quant à Ismaïl Haniyeh, il connaît fort bien son adversaire et, il sait pertinemment que leurs positions sont inconciliables, et que sa proposition de retrait des troupes Israéliennes de la bande de Gaza est tout bonnement inacceptable pour Benjamin Netanyahu. Cette intransigeance, du reste fait le jeu de ce dernier, qui se moque, dans son for intérieur, du sort des otages (Hannibal) ….il s’en tiendra donc à sa ligne de conduite et, avec ses comparses Occidentaux, imputera l’échec des négociations aux terroristes du Hamas…
Si jamais le PM Israélien venait à être renversé, encore qu’il faille se méfier de lui car il est fort capable des pires machinations pour prolonger les hostilités voire les élargir, si cela permet de détourner l’attention et retarder son éviction et le chemin de la prison.
Ainsi, et au cas où son successeur ne serait pas encore plus enragé que lui, on se dirigerait vers un arrêt de la guerre, ou plutôt à sa poursuite sous d’autres formes, un territoire dévasté, quasiment invivable, amputé de quelques Km de zones « tampons », de zones interdites, de points de contrôle, bref, un enfer pour les survivants….En attendant….le prochain massacre….