👁🗨 Netanyahou limoge Gallant & nomme Katz ministre de la Défense
Le ministre de la sécurité, Yoav Gallant, a récemment intensifié la pression sur le Premier ministre de l'occupation israélienne, Benjamin Netanyahu, en faveur d'un accord de cessez-le-feu.
👁🗨 Netanyahou limoge Gallant & nomme Katz ministre de la Défense
Par Al Mayadeen English, Source : Médias israéliens, le 5 novembre 2024 à 20:30
Selon Netanyahou, la “confiance brisée” entre lui et le ministre de la Défense Gallant est à l'origine du limogeage.
Selon les médias israéliens, le Premier ministre de l'occupation israélienne, Benjamin Netanyahu, a limogé le ministre de la sécurité, Yoav Gallant, mardi soir, en invoquant un abus de confiance pendant la poursuite de la guerre contre Gaza.
Dans une déclaration, M. Netanyahou a indiqué que des désaccords stratégiques importants ont récemment surgi entre lui et M. Gallant. Le mois dernier, les médias israéliens ont rapporté que M. Netanyahou voulait démettre M. Gallant de ses fonctions, en invoquant son “obstruction à l'extension de l'attaque contre le Liban”.
M. Netanyahu a souligné qu'une confiance totale est “essentielle” entre un Premier ministre et un ministre de la défense pendant une guerre, ajoutant que
“malheureusement, cette confiance s'est érodée, et les tentatives de combler les lacunes ont échoué”.
Il a affirmé que les désaccords n'ont pas été uniquement rendus publics d'une “manière inacceptable”, mais qu'ils ont également atteint les opposants d'Israël, qui ont “tiré un grand profit” de l'affaire.
Bien que la “liberté de débat” fasse partie de son processus de prise de décision, la nature publique de la question de confiance a rendu difficile le maintien des relations de travail existantes, a déclaré M. Netanyahu, expliquant que
“cette crise est devenue de notoriété publique et empêche la bonne gestion de l'effort de guerre”.
Il a ajouté que la majorité des membres du gouvernement et du cabinet de sécurité étaient du même avis.
Katz nommé à la place de Gallant
Israël Katz, homme politique et ancien ministre des Affaires internationales, des Finances et du Renseignement, succédera à Gallant au poste de ministre de la Défense. M. Netanyahu a décrit M. Katz comme un “bulldozer” doté d'un “grand sens des responsabilités et d'une détermination sans faille”, louant son expertise et son autorité remarquables, ajoutant que M. Katz est bien placé pour diriger l'effort de guerre en cette période cruciale.
M. Netanyahou a également révélé qu'il a demandé à l'ancien ministre de la justice", Gideon Saar, de rejoindre le cabinet en tant que ministre des Affaires étrangères. M. Netanyahou s'est dit convaincu que la présence de M. Saar améliorera la stabilité du cabinet et de la coalition, qu'il considère comme essentielle en temps de guerre.
“Je suis convaincu que ces mesures renforceront le gouvernement et le cabinet, garantissant qu'ils travaillent ensemble en harmonie pour la sécurité d'Israël et la victoire de la nation”, a déclaré M. Netanyahu.
Les médias israéliens ont rapporté il y a quelques jours que le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, et le ministre de la sécurité, Yoav Gallant, intensifiaient la pression sur le Premier ministre de l'occupation israélienne, Benjamin Netanyahu, en faveur d'un accord de cessez-le-feu.
Selon le Jerusalem Post, l'armée d'occupation israélienne cherche à obtenir un cessez-le-feu à Gaza et au Liban, car elle estime que seuls des avancées militaires minimes peuvent être obtenues, alors qu'elle est de plus en plus découragée par le nombre de victimes qu'elle enregistre et qu'elle doit faire face à une forte résistance sur tous les fronts.
L'article précise également que MM. Halevi et Gallant ont vivement conseillé à M. Netanyahou de conclure un cessez-le-feu qui permette de faciliter le retour des 101 prisonniers israéliens, vivants ou morts, détenus par les factions de la résistance palestinienne à Gaza.
Lors d'une cérémonie de remise de diplômes à des officiers jeudi, les deux hauts responsables militaires ont souligné que
“le temps est compté pour le retour des otages, ce qui, de l'avis de la plupart des responsables, ne pourra se faire, le cas échéant, que par le biais d'un accord quelconque avec le Hamas”.