👁🗨 Netanyahu ajoute de nouvelles conditions à la proposition de cessez-le-feu
Netanyahu, très impopulaire en Israël, n'est pas intéressé par un cessez-le-feu ou la fin de la guerre, l’attaque du 7 octobre & un procès pour corruption en attente menaçant sa carrière politique.
👁🗨 Netanyahu ajoute de nouvelles conditions à la proposition de cessez-le-feu
Par la rédaction de Middle East Eye, le 13 août 2024 à 17:50
Israël et les Etats-Unis ont reproché au le Hamas de bloquer les négociations, mais un nouveau document suggère que c'est Netanyahu qui fait obstacle aux négociations.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ajouté fin juillet de nouvelles conditions à une proposition de cessez-le-feu remise aux médiateurs américains, égyptiens et qataris, durcissant la position d'Israël et compliquant les négociations, selon des documents consultés par le New York Times.
M. Netanyahu a toujours nié que son gouvernement avait changé de position lors des négociations, mais les documents prouvent que les forces israéliennes veulent désormais garder le contrôle de la frontière sud avec l'Égypte et se montrent “moins flexibles” quant à la capacité des Palestiniens de rentrer chez eux dans le nord de la bande de Gaza après la fin des combats.
Israël et les États-Unis ont à plusieurs reprises reproché au Hamas l'absence de tout progrès dans les négociations.
Aucune des deux stipulations mentionnées ne figurait dans la proposition de cessez-le-feu “global” dont le président américain Joe Biden a déclaré qu'elle avait été présentée par Israël à la fin du mois de mai.
À l'époque, Joe Biden avait déclaré que le Qatar avait présenté au Hamas l'accord en trois phases qui comprend un “cessez-le-feu complet” à Gaza, alors qu'il engageait publiquement les États-Unis en faveur de la proposition.
La proposition présentée par Biden presque identique à celle acceptée au début du mois de mai par le Hamas
Dans cette proposition, les Palestiniens seraient également en mesure de retourner dans “toutes les zones de Gaza”, a promis M. Biden, et 600 camions d'aide entreraient dans l'enclave chaque jour. Il s'agit là d'un point de friction majeur pour le Hamas, qui correspond au texte de l'accord dont Middle East Eye a fait état le 7 mai.
Lundi, M. Biden s'est entretenu avec des dirigeants européens au sujet d'un cessez-le-feu à Gaza et du relâchement des tensions au Moyen-Orient, alors que Washington et Israël se préparent à une riposte iranienne après l'assassinat, le mois dernier, du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran.
La Maison-Blanche a publié une déclaration commune de l'appel avec les dirigeants de l'Allemagne, de la France, de l'Italie et du Royaume-Uni, dans laquelle ils ont approuvé l'appel à la reprise des pourparlers en vue d'un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël.
Ils ont “souligné qu'il n'y avait plus de temps à perdre”, selon le communiqué.
Les États-Unis, l'Égypte et le Qatar doivent servir de médiateurs pour un nouveau cycle de négociations sur le cessez-le-feu jeudi, mais le New York Times indique que
“les manœuvres en coulisses du gouvernement Netanyahu ont été nombreuses - et suggèrent qu'un accord pourrait être difficile à obtenir lors d'un nouveau cycle de négociations”.
Le rapport indique que l'authenticité des documents a été confirmée par des fonctionnaires israéliens et d'autres parties impliquées dans les négociations. Le bureau de Netanyahu a démenti au Times avoir ajouté de nouvelles conditions, mais a déclaré qu'il avait “cherché à clarifier les ambiguïtés de la proposition israélienne du mois de mai”.
En mai, Israël a en effet suggéré que ses troupes quittent la zone frontalière entre Gaza et l'Égypte, connue sous le nom de “corridor Philadelphie”, mais la dernière version cartographique montre que ces troupes resteront en place.
Un autre point de désaccord dans les nouvelles stipulations est qu'Israël insiste sur une application convenue de contrôle des armes des Palestiniens rentrant chez eux dans le nord - une demande assouplie en mai en se contentant de stipuler que les personnes rentrant chez elles ne devraient pas être porteuses d'armes.
Des positions divergentes
L'administration Biden n'a cessé de rejeter la responsabilité du retard du cessez-le-feu sur le Hamas, alors que l'ancien chef du gouvernement, M. Haniyeh, accusait depuis des mois Israël d'être à l'origine du ralentissement des négociations. Haniyeh a été assassiné le mois dernier lors d'une visite à Téhéran, dans ce que le Hamas a qualifié d'attaque israélienne.
Les détracteurs du gouvernement de Netanyahu, et M. Biden lui-même, ont déclaré que le Premier ministre faisait traîner les négociations et n'est pas intéressé par un cessez-le-feu ou par un arrêt de la guerre, car cela mettrait fin à la carrière politique de ce dirigeant profondément impopulaire, qui doit non seulement répondre des attaques du 7 octobre menées par le Hamas contre le sud d'Israël, et d'un important procès pour corruption.
Netanyahu a formé une alliance avec plusieurs responsables politiques d'extrême droite pour obtenir un sixième mandat en 2022, et les éléments extrémistes de son gouvernement sont fermement opposés à tout cessez-le-feu, entendant occuper la bande de Gaza de manière permanente.
“J'ai exhorté les dirigeants israéliens à soutenir cet accord, quelles que soient les pressions exercées”,
a déclaré M. Biden à la fin du mois de mai, ajoutant que certains membres du gouvernement israélien s'opposaient à l'accord.
“Ils ont clairement indiqué qu'ils comptent bien occuper la bande de Gaza. Ils veulent continuer à se battre pendant des années et les otages ne sont pas une priorité pour eux”, a-t-il ajouté.
La fin de la guerre de Gaza et un processus de paix plus global permettraient aussi un examen plus approfondi des activités illégales des colonies israéliennes et une évolution vers une solution à deux États - autant de problématiques auxquelles les radicaux du cabinet de Netanyahu sont publiquement opposés, et qu'ils refusent de soulever à la table des négociations.
https://www.middleeasteye.net/news/netanyahus-added-new-conditions-ceasefire-proposal-report
Bon sang! N’apparaît t-il pas, clairement, que la direction du Cartel de Tel-Aviv ne souhaite pas de discussion/négociation avec le partenaire Palestinien qu’elle considère comme un hologramme virtuel, désincarné ne méritant que le plus profond des mépris et l’éradication? La preuve? On assassine le modéré négociateur Haniyeh et on accélère la cadence et la mise à plat du furoncle Gazaoui.
Et, de grâce, que l’on cesse donc de brandir la feuille de vigne de la solution à deux états, qui, comme celle des accords d’Oslo n’ont jamais été qu’une vaste supercherie à laquelle, du reste, personne n’a jamais cru !
Depuis 1948, cet état croupion malfaisant n’a jamais poursuivi qu’un seul but: Celui de l’annexion totale de la Palestine historique et au-delà (Oded Ynon) et de la réalisation du grand Israël !… au détriment des populations de la région mais également, de la paix mondiale.
Le monde, pourtant est averti, de la bouche même des dirigeants successifs de l’entité, de Golda Meir à nos jours, mais ces valets, sourds et aveugles continuent à ramper et à frétiller….mais, le moment approche où ils devront payer le prix de leur veulerie et de leur couardise et, ne nous y trompons pas, la note sera…salée!…