👁🗨 Netanyahu & Biden envisagent un partage du pouvoir dans la Gaza d'après-guerre avec États arabes & États-Unis
Entre l'absence de cessez-le-feu à Gaza & l'opposition de Netanyahu à la création d'un État palestinien, ainsi que l’éventuelle offensive sur Rafah, l'Arabie saoudite plaide en faveur d'un “plan B”.
👁🗨 Netanyahu & Biden envisagent un partage du pouvoir dans la Gaza d'après-guerre avec États arabes & États-Unis
Par Al Mayadeen English, le 3 mai 2024 à 20:20
Selon le New York Times, de hauts responsables israéliens discuteraient du partage de l'administration des terres de la bande de Gaza d'après-guerre avec un partenariat de pays arabes et les États-Unis.
Le concept indique que l'alliance israélo-américaine avec les États arabes normalisateurs permettra à ce qui a été décrit comme “les dirigeants gazaouis” de reconstruire l'infrastructure et de “maintenir le calme”, dixit la publication.
Selon la source, au bout de 7 à 10 ans, les habitants de Gaza seraient en mesure de voter pour rejoindre le gouvernement palestinien unifié, qui devrait superviser à la fois la bande de Gaza et la Cisjordanie.
Les dirigeants arabes auraient rejeté l'idée, la jugeant inadéquate puisqu'elle n'ouvre pas la voie à la création d’un État palestinien.
Selon le journal, l'idée devrait être proposée par l'occupant israélien en échange d'une normalisation des relations avec l'Arabie saoudite, considérée comme un partenaire d'alliance potentiel avec l'Égypte et les Émirats arabes unis. Toutefois, les autorités saoudiennes craignent que cette idée soit rejetée par les pays arabes, car elle ne garantit pas la création d'un État palestinien.
Cela intervient alors que The Guardian a rapporté que les États-Unis et l'Arabie saoudite ont formulé une série de pactes concernant la sécurité et l'échange de technologies, initialement destinés à faire partie d'une résolution plus large sur le Moyen-Orient englobant Israël et les Palestiniens.
En raison de l'absence de cessez-le-feu à Gaza et de l'opposition farouche de Benjamin Netanyahu à la création d'un État palestinien, ainsi que de l'offensive potentielle d'Israël sur Rafah, l'Arabie saoudite plaide en faveur d'un “plan B” réduit qui n'implique pas Israël, ajoute l’article.
Dans le cadre du “plan B” proposé par Riyad, Israël recevrait une offre de normalisation des relations diplomatiques avec l'Arabie saoudite en échange de l'acceptation de la “solution à deux États”. Toutefois, la conclusion des accords américano-saoudiens ne serait pas subordonnée à l'approbation du gouvernement Netanyahou, comme c'est le cas dans l'autre proposition.
En mars, Responsible Statecraft a rapporté que certains des “cerveaux” de l'invasion américaine de l'Irak réfléchissaient à un plan de reconstruction et de “déradicalisation” de la population de Gaza, tout en maintenant “la liberté d'action d'Israël”.
Le groupe aurait également la liberté d'“engager des sociétés de sécurité privées jouissant d'une bonne réputation auprès des armées occidentales”, qui collaboreraient avec les forces d'occupation israéliennes (IOF).
Le Hamas rejette fermement les pressions extérieures et l'étude de la proposition
Le représentant du Hamas au Liban, Ahmed Abdel Hadi, a déclaré dans une interview accordée à Al Mayadeen que bien que le mouvement “étudie sérieusement” les propositions d'accord de cessez-le-feu, il est “trop tôt pour juger des résultats”, notant que les documents présentés contiennent “des formules trop générales qui pourraient suggérer quelque chose d'ambigu”, et soulignant le rôle des négociateurs dans cette partie.
Abdel Hadi a fait remarquer que les seules parties qui évoquent les retombées positives de la conclusion d'un accord sont les États-Unis et Israël. Il a souligné que personne n'a réussi à faire pression sur la Résistance pour qu'elle accepte un quelconque accord et a insisté sur le fait que “le soutien populaire à la Résistance ne saurait hisser le drapeau blanc”.
En ce qui concerne la menace d'une opération militaire israélienne à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, M. Abdel Hadi a déclaré :
“Netanyahou veut prolonger la guerre, et il a accepté une cessation partielle de celle-ci. La menace d'envahir Rafah vise à faire pression sur la Résistance”, a-t-il déclaré, soulignant que “le Premier ministre israélien sera confronté à bien des surprises s'il décide d'envahir Rafah”.
Al Mayadeen s'est procuré les détails de la dernière proposition d'accord entre la Résistance palestinienne et l'occupation israélienne, notamment concernant l'échange de prisonniers et les clauses qui s'y rapportent.
Le cadre de l'accord vise à obtenir la libération de tous les prisonniers civils et militaires israéliens, qu'ils soient morts ou vivants, détenus dans la bande de Gaza. L'accord ne concernera pas seulement les prisonniers capturés le 7 octobre, mais bien l'ensemble des prisonniers israéliens.
L'objectif principal de l'accord est de ramener le calme dans la région et de travailler à l'obtention d'un cessez-le-feu, explique le document obtenu par Al Mayadeen.
Je n'ai qu'une seule réaction à ces tractations immondes... VOMIR ! Imaginez la scène où un des 2 boxeurs est à terre et entend l'arbitre, l'autre boxeur, le public et l entraîneur discuter qui va empocher la vente de la voiture, de la maison et des effets personnels (y compris les sous-vêtements et les prothèses) du combattant presque mort ....mais pas encore!
Le gaz au large de Rafah vaut bien que les vautours s'entendent sur le dos du futur perdant et surtout sans lui demander son consentement....