đâđš Nâoubliez pas les AmĂ©ricains tuĂ©s par IsraĂ«l sur lâUSS Liberty
Israël n'est pas un ami, et ne l'a jamais été.
đâđš Nâoubliez pas les AmĂ©ricains tuĂ©s par IsraĂ«l sur lâUSS Liberty
Par Philip Giraldi, le 5 juin 2025
Il est souvent littĂ©ralement payant d'ĂȘtre perçu comme une victime perpĂ©tuelle, un statut qu'IsraĂ«l et les institutions juives exploitent sans relĂąche depuis 1945. VoilĂ maintenant quatre-vingts ans que la Seconde Guerre mondiale a pris fin, et le nombre de bĂ©nĂ©ficiaires des rĂ©parations versĂ©s par le gouvernement allemand pour âl'holocausteâ n'a guĂšre diminuĂ©, et pourrait dĂ©sormais inclure les enfants de survivants ayant supposĂ©ment subi des traumatismes in utero aprĂšs la fin du conflit et la âlibĂ©rationâ des camps en Europe. Plus de 20 000 Juifs ont fui Ă Shanghai en Chine avant et durant la guerre, Ă©chappant ainsi aux camps de prisonniers en Europe, mais eux aussi seraient Ă©ligibles Ă des rĂ©parations. Et on peut voir partout aux Ătats-Unis des mĂ©moriaux et des musĂ©es de l'holocauste financĂ©s par les contribuables, alors que les Ă©vĂ©nements commĂ©morĂ©s se sont dĂ©roulĂ©s il y a bien longtemps, et loin de l'AmĂ©rique. Les Ă©coles publiques et certaines universitĂ©s d'Ătat amĂ©ricaines sont toujours plus contraintes d'enseigner ledit holocauste dans le cadre du programme d'histoire obligatoire, de sorte que le lavage de cerveau se poursuivra pour la prochaine gĂ©nĂ©ration.
Permettez-moi de revenir sur ce point, car si ces dispositions ne sont pas forcĂ©ment perçues comme favorisant tout particuliĂšrement une infime partie de la population amĂ©ricaine, certes extrĂȘmement riche et politiquement puissante, on est en droit d'attendre une explication satisfaisante Ă ces protections spĂ©cifiques. Le dernier rebondissement fait suite au meurtre de deux employĂ©s de l'ambassade d'IsraĂ«l Ă Washington DC. Peu de gens savent que le dĂ©partement amĂ©ricain de la SĂ©curitĂ© intĂ©rieure accorde des subventions discrĂ©tionnaires pour contribuer Ă la sĂ©curitĂ© d'entitĂ©s et de groupes Ă but non lucratif considĂ©rĂ©s comme menacĂ©s par le gouvernement. La plus grande partie de ces subventions, soit plus de 275 millions de dollars en 2024, a Ă©tĂ© accordĂ©e Ă des groupes, monuments et bĂątiments juifs. Un certain nombre d'organisations juives et de membres du CongrĂšs pro-IsraĂ«l revendiquent dĂ©sormais une augmentation considĂ©rable de cette aide, Ă hauteur d'un milliard de dollars supplĂ©mentaires. Cette augmentation serait justifiĂ©e par la prĂ©tendue recrudescence de l'âantisĂ©mitismeâ dont seraient victimes les Juifs. Comme bon nombre des auteurs des statistiques Ă l'origine de cette recrudescence sont eux-mĂȘmes des groupes juifs bĂ©nĂ©ficiant d'une maniĂšre ou d'une autre des fonds disponibles, Ă l'instar de l'effroyable Anti-Defamation League (ADL) dirigĂ©e par le sinistre Jonathan Greenblatt, on peut raisonnablement penser que les chiffres sont truquĂ©s pour inclure des incidents mineurs qui passeraient inaperçus en temps normal. On peut Ă©galement s'interroger sur IsraĂ«l lui-mĂȘme, qui mĂšne un gĂ©nocide Ă Gaza et occupe, avec ses colons, ce qui reste de la Palestine historique en Cisjordanie. Comme le gouvernement amĂ©ricain et les groupes tels que l'ADL qualifient toute critique d'IsraĂ«l d'antisĂ©mitisme, le moindre commentaire en ce sens est habilement intĂ©grĂ© dans les statistiques faisant Ă©tat d'une montĂ©e du sentiment anti-juif, alors que c'est en rĂ©alitĂ© le comportement monstrueux de l'Ătat juif que l'on dĂ©nonce, d'ailleurs revendiquĂ© comme tel dans sa constitution.
Et cela ne s'arrĂȘte pas lĂ . On peut compter de nombreux think tanks et fondations juifs ou nĂ©oconservateurs, tous largement financĂ©s sans avoir rĂ©ellement besoin de l'aide du gouvernement fĂ©dĂ©ral pour assurer leur sĂ©curitĂ©. La plupart d'entre eux se prĂ©tendent âcaritatifsâ ou âĂ©ducatifsâ afin de bĂ©nĂ©ficier d'une exonĂ©ration fiscale, tout en plantant profondĂ©ment leurs griffes Ă tous les niveaux du gouvernement amĂ©ricain, jusqu'aux instances Ă©tatiques et locales, oĂč de nombreux citoyens ne peuvent mĂȘme pas Ă©crire Ă la rĂ©daction d'un journal pour protester contre le comportement d'IsraĂ«l sans se voir radier des prestations sociales au motif qu'ils sont antisĂ©mites. En tĂ©moigne la loi sur l'antisĂ©mitisme dans l'Ă©ducation rĂ©cemment adoptĂ©e en Arizona, qui prend des mesures extrĂȘmes pour lutter contre ce qu'elle considĂšre comme de l'antisĂ©mitisme, Ă un niveau encore plus scandaleux. Cette lĂ©gislation interdit aux Ă©coles et universitĂ©s publiques d'encourager ce qu'elle qualifie de âcomportement antisĂ©miteâ et instaure des procĂ©dures disciplinaires en cas d'infraction.
Pire encore, certains Ătats exigent des candidats Ă un emploi ou aux prestations sociales qu'ils signent un document confirmant qu'ils ne soutiendront jamais le mouvement dit BDS (Boycott, Divest and Sanction), qui appelle Ă faire pression sur les criminels de guerre de Tel-Aviv Ă l'aide de mesures Ă©conomiques. Mais le gouvernement fĂ©dĂ©ral fait bien pire encore avec une campagne nationale contre les universitĂ©s amĂ©ricaines, qui ne conservent une prĂ©tendue âcrĂ©dibilitĂ©â quâen dĂ©crivant les campus universitaires comme des foyers de haine anti-juive, alors qu'en rĂ©alitĂ©, ce ne sont pas les Juifs en tant que tels qui suscitent la colĂšre des Ă©tudiants, mais bien le comportement d'IsraĂ«l, qui, en affamant la population palestinienne, continue d'accumuler les cadavres de bĂ©bĂ©s palestiniens.
Le statut perpĂ©tuel de victime des IsraĂ©liens fait partie intĂ©grante du rĂ©cit officiel vĂ©hiculĂ© notamment aux Ătats-Unis, pour justifier les atrocitĂ©s commises par les IsraĂ©liens contre leurs voisins depuis la crĂ©ation de leur Ătat, et mĂȘme avant. DĂšs 1917, en pleine PremiĂšre Guerre mondiale, la Grande-Bretagne, puissance coloniale en Palestine, a rĂ©pondu Ă la pression exercĂ©e par les grandes familles de banquiers juifs en adoptant la dĂ©claration Balfour, qui promettait un foyer national aux Juifs. Plus tard, aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, pendant la pĂ©riode de transition du rĂ©gime colonial britannique prĂ©voyant la division de la Palestine mandataire en deux Ătats distincts, des groupes terroristes juifs ont fait pression en assassinant des fonctionnaires et des soldats britanniques et en faisant exploser des hĂŽtels et des rĂ©sidences. Ils sont mĂȘme allĂ©s jusqu'Ă bombarder et dĂ©truire l'ambassade britannique Ă Rome !
IsraĂ«l tue des AmĂ©ricains chaque fois qu'il estime pouvoir en retirer un avantage, et depuis John F. Kennedy et George H. W. Bush, aucun prĂ©sident n'a osĂ© riposter pour protĂ©ger les civils et les militaires amĂ©ricains, mĂȘme lors de conflits impliquant des intĂ©rĂȘts majeurs des Ătats-Unis. Cette rĂ©ticence Ă s'opposer Ă IsraĂ«l tient clairement au pouvoir et Ă l'influence malveillants largement reconnus du lobby israĂ©lien. Pour ne citer que le massacre le plus flagrant d'AmĂ©ricains par IsraĂ«l, je voudrais rappeller l'attaque du 8 juin 1967 contre l'USS Liberty, qui a tuĂ© 34 membres d'Ă©quipage et en a blessĂ© 171 autres. Les survivants, dont le nombre ne cesse de diminuer, se rĂ©unissent ce week-end Ă Norfolk, en Virginie.
L'attaque a Ă©tĂ© suivie d'une opĂ©ration de camouflage qui a clairement montrĂ© qu'au moins un prĂ©sident des Ătats-Unis, Lyndon Johnson, il y a prĂšs de soixante ans, accordait plus d'importance Ă ses relations avec l'Ătat d'IsraĂ«l qu'Ă sa loyautĂ© envers son propre pays. Cette attaque de deux heures contre le Liberty fut en rĂ©alitĂ© la pire jamais perpĂ©trĂ©e contre un navire de la marine amĂ©ricaine en temps de paix. Elle Ă©tait manifestement destinĂ©e Ă dĂ©truire ce navire des services du renseignement qui patrouillait dans les eaux internationales pour recueillir des informations sur la guerre des Six Jours qui opposait alors IsraĂ«l Ă ses voisins arabes. Les IsraĂ©liens, qui avaient dissimulĂ© l'Ă©toile de David sur leurs avions afin que l'Ăgypte puisse ĂȘtre tenue pour responsable, ont attaquĂ© le navire Ă plusieurs reprises depuis les airs et Ă l'aide de canonniĂšres depuis la mer. Lorsque le signal de dĂ©tresse du navire a Ă©tĂ© reçu, le porte-avions USS Saratoga a envoyĂ© des chasseurs Ă son secours, mais ceux-ci ont Ă©tĂ© rappelĂ©s sur ordre du prĂ©sident Johnson. Seuls le courage et la dĂ©termination incroyables des membres d'Ă©quipage survivants ont empĂȘchĂ© le Liberty de couler.
Les IsraĂ©liens et leurs soutiens de la sphĂšre politique et mĂ©diatique aux Ătats-Unis ont toujours qualifiĂ© cette attaque de tragique erreur, tandis que de nombreux membres de l'Ă©quipage du Liberty ont clamĂ© haut et fort qu'il s'agissait bien d'un acte dĂ©libĂ©rĂ©, arguant que le navire battait pavillon amĂ©ricain et Ă©tait clairement et facilement identifiable comme Ă©tant un navire de la marine amĂ©ricaine. Le commandant du navire, le capitaine William McGonagle, a reçu la MĂ©daille d'honneur du CongrĂšs pour son rĂŽle hĂ©roĂŻque qui a permis de maintenir le navire en surface, bien que le prĂ©sident Lyndon Baines Johnson ait rompu avec la tradition et refusĂ© de prĂ©sider la cĂ©rĂ©monie de remise des mĂ©dailles Ă la Maison Blanche, et de remettre personnellement les mĂ©dailles, dĂ©lĂ©guant cette tĂąche au secrĂ©taire Ă la Marine lors d'une cĂ©rĂ©monie non mĂ©diatisĂ©e au Washington Navy Yard. Les mĂ©dailles additionnelles dĂ©cernĂ©es Ă d'autres membres d'Ă©quipage Ă l'issue de l'attaque ont fait de l'USS Liberty le navire le plus dĂ©corĂ© de l'histoire de la marine amĂ©ricaine.
L'Ă©quipage du Liberty a Ă©tĂ© soumis au secret le plus total sur l'agression, et une commission d'enquĂȘte convoquĂ©e et organisĂ©e Ă la hĂąte, prĂ©sidĂ©e par l'amiral John McCain, a agi sur ordre de Washington pour dĂ©clarer que l'attaque rĂ©sultait bien d'une erreur d'identification. Le conseiller juridique en chef de l'enquĂȘte, le capitaine Ward Boston, qui a par la suite dĂ©clarĂ© que l'attaque Ă©tait
âune tentative dĂ©libĂ©rĂ©e de couler un navire amĂ©ricain et d'assassiner tout son Ă©quipageâ, a Ă©galement dĂ©crit comment âle prĂ©sident Lyndon Johnson et le secrĂ©taire Ă la DĂ©fense Robert McNamara lui ont ordonnĂ© de conclure que l'attaque Ă©tait un cas d'âerreur d'identificationâ malgrĂ© des preuves accablantes du contraireâ.
Les conclusions de la cour ont Ă©tĂ© réécrites, et les parties relatives aux crimes de guerre israĂ©liens, notamment le mitraillage des radeaux de sauvetage, ont Ă©tĂ© supprimĂ©es. Ă l'instar de son pĂšre, le sĂ©nateur John McCain, de l'Arizona, a ensuite usĂ© de son influence au sein de la commission sĂ©natoriale des forces armĂ©es pour empĂȘcher toute reconstitution d'une commission d'enquĂȘte chargĂ©e de rĂ©examiner les preuves. La plupart des documents liĂ©s Ă l'incident du Liberty n'ont jamais Ă©tĂ© rendus publics, malgrĂ© les 58 annĂ©es Ă©coulĂ©es depuis l'attaque.
Il est notoire quâIsraĂ«l soutient depuis longtemps la doctrine selon laquelle les Juifs sont en quelque sorte les Ă©lus de Dieu et ne peuvent commettre le moindre acte rĂ©prĂ©hensible en dĂ©fendant leurs intĂ©rĂȘts propres. Cette croyance s'est traduite par des guerres quasi permanentes contre ses voisins, tels que les Palestiniens, mais aussi contre l'Ăgypte, la Syrie, le Liban et la Jordanie. Actuellement, le gouvernement israĂ©lien menĂ© par le Premier ministre Benjamin Netanyahu est dĂ©terminĂ© Ă dĂ©truire les capacitĂ©s militaires de l'Iran avec l'aide des Ătats-Unis d'AmĂ©rique. Netanyahu affirme depuis plus de vingt ans que l'Iran est sur le point de se doter de l'arme nuclĂ©aire qui menacerait IsraĂ«l et toute la rĂ©gion, bien que la CIA et mĂȘme le Mossad s'accordent Ă dire que le gouvernement iranien ne poursuit aucun programme de ce type. IsraĂ«l est pourtant, paradoxalement, le seul pays de la rĂ©gion du Moyen-Orient Ă disposer de l'arme nuclĂ©aire. Il possĂšde un arsenal secret considĂ©rable, composĂ© de 200 Ă 300 bombes nuclĂ©airesillĂ©galement obtenues en volant les Ătats-Unis. JFK a sans doute payĂ© le prix de son audace en tentant de dĂ©noncer les organisations juives servant de façade au gouvernement israĂ©lien, tout en essayant de mettre un terme au dĂ©veloppement nuclĂ©aire et de dĂ©sarmer IsraĂ«l. Ă ma connaissance, aucun homme politique amĂ©ricain n'a jamais remis publiquement en cause l'arsenal nuclĂ©aire secret d'IsraĂ«l, et il est largement admis au sein du gouvernement fĂ©dĂ©ral que ce serait âillĂ©galâ. VoilĂ ce que signifie âdonner la prioritĂ© Ă IsraĂ«lâ !
Je dĂ©plore de voir, en ce week-end commĂ©moratif de l'USS Liberty, le prĂ©sident Donald Trump ramper devant Netanyahu et ses acolytes meurtriers, tout comme son prĂ©dĂ©cesseur, Biden, alias Genocide Joe. Les Ătats-Unis ont une nouvelle fois opposĂ© leur veto au Conseil de sĂ©curitĂ© de l'ONU Ă une rĂ©solution qui aurait autrement Ă©tĂ© adoptĂ©e Ă l'unanimitĂ© pour appeler Ă un cessez-le-feu immĂ©diat Ă Gaza, soutenant IsraĂ«l mais pas les valeurs amĂ©ricaines, ni mĂȘme humanitaires. Au lieu de franchir le pas en contactant simplement Netanyahu pour lui dire de mettre fin au massacre des Palestiniens Ă grand renfort d'armes, de dollars et de protection politique gracieusement prodiguĂ©s par l'Oncle Sam, sous peine d'en subir les consĂ©quences immĂ©diates. Finis les dollars, les armes et les sĂ©jours israĂ©liens de sĂ©nateurs pathĂ©tiques comme lâescroc Lindsey Graham. On pourrait dâailleurs avertir Bibi que Lindsey pourrait bien ĂȘtre jugĂ© pour trahison, pour ses ingĂ©rences illĂ©gales dans la politique Ă©trangĂšre amĂ©ricaine Ă Gaza et en Ukraine. Mais gardons cet Ă©pisode pour une autre fois, pourquoi pas la semaine prochaine !
Traduit par Spirit of Free Speech
* Philip M. Giraldi, Ph.D., est directeur exĂ©cutif du Council for the National Interest, une fondation Ă©ducative qui milite pour une politique Ă©trangĂšre amĂ©ricaine plus axĂ©e sur les intĂ©rĂȘts nationaux au Moyen-Orient . Son site web est councilforthenationalinterest.org, et son adresse Ă©lectronique inform@cnionline.org.
https://www.unz.com/pgiraldi/remember-americas-dead-on-the-uss-liberty/
Le business de la Shoah est remarquable...
Les descendants des 'amĂ©rindiens' doivent apprĂ©cier. Eux dont le gĂ©nocide lent perpĂ©trĂ© par les blancs a durĂ© des siĂšcles et a conduit Ă leur quasi-extermination, seraient heureux dâavoir juste un emploi dans un musĂ©e consacrĂ© Ă leur tragĂ©die. Quelle cynisme de la part du peuple 'Ă©lu' sans patrie, sans foi ni loi, qui a investi le pays comme un proxĂ©nĂšte ou tout simplement comme un asticot dans une pomme bien juteuse et bien sucrĂ©e...
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