đâđš Pour Bibi, le chemin de TĂ©hĂ©ran passe par Damas
Lâattaque contre la Syrie est prĂ©vue de longue date, dĂ©stabilisant son armĂ©e & permettant Ă IsraĂ«l d'opĂ©rer par le sud. La guerre continue, ils ont juste lĂ©gĂšrement dĂ©placĂ© le théùtre des opĂ©rations.
đâđš Pour Bibi, le chemin de TĂ©hĂ©ran passe par Damas
Par Mike Whitney, le 1er décembre 2024
La Syrie est un maillon indispensable de l'ambitieux plan d'IsraĂ«l pour remodeler le Moyen-Orient. Le pays se trouve au cĆur de la rĂ©gion et sert Ă la fois de passage terrestre crucial pour le transport d'armes et de troupes de l'Iran vers ses alliĂ©s, ainsi que de centre gĂ©opolitique de la rĂ©sistance armĂ©e Ă l'expansion israĂ©lienne. Pour dominer vĂ©ritablement la rĂ©gion, IsraĂ«l doit renverser le gouvernement de Damas et installer un rĂ©gime fantoche semblable Ă celui de la Jordanie et de l'Ăgypte. Puisque Washington est rĂ©solu Ă soutenir âinconditionnellementâ les intĂ©rĂȘts d'IsraĂ«l (au dĂ©triment des siens), c'est le moment ou jamais d'opĂ©rer les changements susceptibles de concrĂ©tiser le projet suprĂȘme de Tel-Aviv. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu est donc prĂȘt Ă dĂ©clencher une guerre terrestre Ă partir du Sud pour crĂ©er une guerre sur deux fronts qui divisera les forces syriennes en deux, augmentant ainsi considĂ©rablement ses chances de succĂšs. Dans le mĂȘme temps, les djihadistes soutenus par les Ătats-Unis continueront Ă se dĂ©chaĂźner dans le nord, Ă©rodant progressivement les dĂ©fenses dĂ©faillantes de la Syrie tout en sĂ©curisant davantage la capitale industrielle de la Syrie, Alep. Si Damas tombe et qu'Assad est Ă©cartĂ© du pouvoir, le rĂȘve d'IsraĂ«l d'une hĂ©gĂ©monie rĂ©gionale sera Ă portĂ©e de main et probablement rĂ©alisable si - comme nous le supposons - le prĂ©sident Trump s'engage Ă initier une guerre contre l'Iran dans le cadre d'un quid pro quo avec les puissants lobbyistes qui l'ont fait entrer Ă la Maison-Blanche Ă coups de dollars. Mais, d'abord, la Syrie doit ĂȘtre pacifiĂ©e, son armĂ©e vaincue et son dirigeant actuel Ă©vincĂ©. C'est la seule façon de couper efficacement l'Iran de ses alliĂ©s et partenaires et de le prĂ©parer Ă l'effroyable assaut qui se profile Ă lâhorizon.
à l'heure actuelle, seul un homme sur terre peut mettre un terme à la croisade sanguinaire d'Israël :
Si Poutine n'agit pas rapidement et ne fournit pas une aide d'urgence Ă Assad, le cours actuel des Ă©vĂ©nements risque d'ĂȘtre irrĂ©versible. Il pourrait mĂȘme devoir dĂ©ployer des troupes russes pour repousser l'offensive terroriste soutenue par les Ătats-Unis ou les provocations (qui ne tarderont pas Ă se produire) dans le Sud. En bref, l'Ătat souverain qu'est la Syrie est dĂ©sormais confrontĂ© Ă une crise existentielle qui aura un impact nĂ©faste sur l'ensemble de la rĂ©gion et du monde si Poutine n'abandonne pas son approche ordinairement prudente et ne fournit pas Ă la Syrie les outils dont elle a besoin pour repousser les terroristes.
Dans l'Ă©dition de dimanche du Times of IsraĂ«l, on apprend que les planificateurs de guerre israĂ©liens ont dĂ©jĂ trouvĂ© un prĂ©texte pour envahir la Syrie par le sud. Voici un extrait d'un article intitulĂ© âRebels' advances in Syrie spell short-term benefits, potential trouble for IsraĂ«l, intel chiefs said to tell PMâ [La progression des rebelles en Syrie offre des avantages Ă court terme, et peut aussi ĂȘtre source de problĂšmes potentiels pour IsraĂ«l, selon les chefs des services de renseignement)
IsraĂ«l observe les avancĂ©es des rebelles djihadistes en Syrie avec une grande rĂ©serve, les chefs du renseignement ayant dĂ©clarĂ© Ă la classe politique que l'Ă©volution de la situation en Syrie pourrait Ă terme causer des problĂšmes Ă IsraĂ«l, rapporte Channel 12..... Netanyahu aurait Ă©tĂ© informĂ© que l'attention du Hezbollah se porterait dĂ©sormais sur la Syrie, et âses forces aussi, afin de dĂ©fendre le rĂ©gime d'Assadâ. ....
Les chefs du renseignement ....ont averti que âl'effondrement du rĂ©gime d'Assad crĂ©erait probablement un chaos propice aux menaces militaires contre IsraĂ«lâ.
Channel 12 rapporte en outre qu'au cours de la consultation de vendredi sur la sĂ©curitĂ©, des craintes ont Ă©tĂ© exprimĂ©es quant Ă l'Ă©ventualitĂ© que les âressources stratĂ©giquesâ du rĂ©gime d'Assad tombent entre les mains des djihadistes. La principale prĂ©occupation concerne âles reliquats d'armes chimiquesâ, selon le mĂ©dia.
L'armée israélienne se préparerait à un scénario exigeant une intervention d'Israël, indique le rapport sans plus de précision.
On estime aussi que la Syrie pourrait ouvrir ses portes Ă un nombre significatif de forces iraniennes pour tenter de stabiliser le pays, selon l'article.
VoilĂ , noir sur blanc, la justification de l'invasion de la Syrie. IsraĂ«l avance un certain nombre de prĂ©textes : des âarmes chimiquesâ aux âforces iraniennesâ en passant par le âchaosâ consĂ©cutif au changement de rĂ©gime et les forces du Hezbollah qui âsoutiennent le rĂ©gime d'Assadâ. Ă chaque Ă©tape, on peut constater Ă quel point IsraĂ«l est bien prĂ©parĂ© Ă toute Ă©ventualitĂ©. Ce plan est en prĂ©paration depuis des annĂ©es, si ce n'est plus. Et, bien sĂ»r, la stratĂ©gie doit ĂȘtre exĂ©cutĂ©e au plus vite afin de prĂ©parer le champ de bataille pour le Grand Final, l'inauguration de janvier, lorsque le prĂ©sident le plus pro-sioniste de l'histoire des Ătats-Unis montera sur le trĂŽne et rĂ©compensera IsraĂ«l avec la guerre contre l'Iran qu'il rĂ©clame avec tant d'ardeur. Rien n'est laissĂ© au hasard.
VidĂ©o - Le prĂ©sident syrien Assad explique que âles terroristes sont les nouvelles armĂ©es de l'Occidentâ - 3 minutes
De maniĂšre surprenante, les gens du Jerusalem Post sont plus directs dans leur vision de l'Ă©volution de la situation Ă Alep. En fait, un analyste Ă©clairĂ© admet sans dĂ©tour que la capitulation de la capitale industrielle du pays aux mains d'Ă©gorgeurs fanatiques est une âbonne nouvelleâ. Comment ça ? Voici un extrait de l'article :
âL'attaque islamiste sur Alep est âapparemment une bonne nouvelle pour IsraĂ«lââ, a dĂ©clarĂ© Daniel Rakov, chercheur senior Ă l'Institut de JĂ©rusalem pour la stratĂ©gie et la sĂ©curitĂ©, dans un message publiĂ© samedi sur X/Twitter. Il a dĂ©clarĂ© que âla chute du nord de la Syrie aux mains des rebelles porte atteinte Ă l'infrastructure des Iraniens et du Hezbollah sur place et compliquera leur mission de reconstitution du Hezbollahâ.
âLe chercheur israĂ©lien a Ă©galement dĂ©clarĂ© que les mĂ©dias d'Ătat russes ignorent majoritairement le conflit Ă Alep, tout en prĂ©tendant que les commentateurs russes sur les conflits mondiaux auraient affirmĂ© que Moscou n'est pas responsable de l'Ă©chec des opĂ©rations dĂ©fensives de la ville syrienne, disant que la Russie ne dispose que de trĂšs peu de ressources sur place et que l'incident est un Ă©norme Ă©chec pour le rĂ©gime d'Assad...
L'occasion pour Israël de frapper la Syrie ?
Rakov évoque ensuite l'idée qu'Israël aurait l'opportunité d'attaquer la Syrie en raison de l'affaiblissement du régime d'Assad....
âEn perdant Alep, Assad nuit Ă l'image de la Russie en tant que puissance susceptible de projeter son influence en dehors de l'espace post-soviĂ©tique et menace un atout stratĂ©gique important de Poutine, Ă savoir les bases en Syrieâ, Ă©crit-il. âCela nuit Ă©galement Ă l'image de la Russie dans la rĂ©gion.
âLes Russes, comme nous le montre l'offensive ukrainienne Ă Koursk, n'ont pas l'air pressĂ©s de cĂ©der Ă l'hystĂ©rie, mais la rapiditĂ© avec laquelle Alep est tombĂ©e va les obliger Ă rĂ©agir rapidementâ, a-t-il Ă©crit.
Le chercheur du JISS a conclu son post en ajoutant que si la situation instable en Syrie peut amener Assad et les Russes Ă ouvrir grand la porte aux forces militaires iraniennes, l'effondrement du rĂ©gime d'Assad peut crĂ©er un scĂ©nario propice Ă la multiplication de menaces militaires significatives contre IsraĂ«l. Les attaques Ă Alep âostensiblement une bonne nouvelle pour IsraĂ«lâ, selon un chercheur de la JISS, Jerusalem Post.
Je rĂ©pĂšte : âL'occasion pour IsraĂ«l de frapper la Syrie ?â
Oui, bien sĂ»r, âchasser la Russie du Moyen-Orientâ est presque aussi intĂ©ressant que de renverser Assad. (Du point de vue d'IsraĂ«l.) Et il est Ă©galement clair que M. Rakov pense que Poutine est âaux aboisâ et qu'il ne parviendra pas Ă rĂ©agir en temps voulu, au grand profit d'IsraĂ«l. Mais, bien sĂ»r, le plus choquant dans l'Ă©valuation globale de M. Rakov, c'est la joie manifeste qu'il tire de la destruction d'une ville prospĂšre par des barbares dĂ©rangĂ©s, dĂ©terminĂ©s Ă remplacer un systĂšme stable et rationnel par une autocratie religieuse despotique. Mais si le gĂ©nocide est votre critĂšre de rĂ©ussite, rien ne devrait nous surprendre.
Ce qui suit est une mise Ă jour dominicale de la situation extrĂȘmement instable sur le terrain en Syrie
Les frappes aériennes russes et du gouvernement syrien ont pilonné le centre d'Alep samedi alors que les rebelles revendiquaient le contrÎle de l'aéroport international de la ville et avançaient vers Hama... C'était la premiÚre fois que des frappes aériennes ciblaient Alep depuis 2016, lorsque les opposants syriens avaient été chassés de la ville.
Cependant, les rebelles menĂ©s par Hay'at Tahrir al-Sham (HTS) et quelques groupes alliĂ©s, dont certains soutenus par la Turquie, ont revendiquĂ© des progressions stupĂ©fiantes samedi. Ils ont affirmĂ© s'ĂȘtre emparĂ©s de l'aĂ©roport international d'Alep et de la ville stratĂ©gique de Khan Sheikhoun, dans le sud d'Idlib. Les frontiĂšres administratives du gouvernorat d'Idlib sont entiĂšrement sous leur contrĂŽle, ont-ils ajoutĂ©.
Ils ont également affirmé avoir commencé à marcher vers Hama, réussissant à capturer six villes et villages dans les campagnes, dont Morek, en bordure d'une importante autoroute reliant le centre de la Syrie au nord.
L'offensive a commencé mercredi lorsque les rebelles ont déferlé des territoires tenus par l'opposition dans le nord-ouest de la Syrie en direction d'Alep. En deux jours, ils se sont emparés de dizaines de villes et de villages, ainsi que d'un tronçon de l'autoroute stratégique M5, coupant ainsi les voies d'approvisionnement vers Damas. Depuis, ils ont pris plusieurs bases militaires et positions fortifiées, rencontrant le plus souvent peu de résistance.
Les forces gouvernementales affaiblies
Selon le SOHR [Observatoire syrien des droits de l'homme], les forces gouvernementales se sont effondrĂ©es Ă Idlib et Ă Alep. Alep, la deuxiĂšme plus grande ville de Syrie, Ă©chappe ainsi au contrĂŽle du gouvernement pour la premiĂšre fois depuis l'indĂ©pendance du pays en 1946, a indiquĂ© lâObservatoire.
Dans un contexte extrĂȘmement instable, les ministres des Affaires Ă©trangĂšres de la Turquie et de la Russie - deux acteurs majeurs en Syrie - se sont entretenus par tĂ©lĂ©phone samedi, et ont convenu de coordonner leurs tentatives de stabilisation de la Syrie, d'aprĂšs Moscou.
âLes deux parties ont exprimĂ© leur vive inquiĂ©tude face Ă la dangereuse Ă©volution de la situation en RĂ©publique arabe syrienne, due aux opĂ©rations militaires dans les provinces d'Alep et d'Idlibâ, a dĂ©clarĂ© le ministĂšre russe.....
La majeure partie de la province d'Idlib est désormais contrÎlée par HTS, une ancienne branche d'Al-Qaïda, qui a mis en place une administration civile. Les groupes rebelles de la coalition de l'Armée nationale syrienne, soutenus par la Turquie, tiennent d'autres régions du nord.
Cependant, bien que la Russie soit accaparĂ©e par la guerre en Ukraine et que les forces d'Assad se trouvent affaiblies par les frĂ©quentes attaques israĂ©liennes, les avions de combat israĂ©liens et russes ont intensifiĂ© les frappes sur les secteurs tenus par l'opposition depuis le mois d'aoĂ»t 2023. âSyrie : Des frappes meurtriĂšres frappent Alep alors que les rebelles s'emparent de l'aĂ©roport et progressent vers Hamaâ,
âMiddle East Eye
Vidéo : Des terroristes soutenus par la Turquie pénÚtrent dans la villa du président à Alep
Il faut savoir que HTS (Hay'at Tahrir al-Sham) et les autres soi-disant âgroupes rebellesâ sont principalement des branches d'Al-QaĂŻda recrutĂ©es, armĂ©es et entraĂźnĂ©es par les Ătats-Unis, le Qatar et la Turquie pour mener une guerre par procuration contre les opposants Ă l'expansion israĂ©lienne et Ă la refonte du Moyen-Orient. L'auteur et analyste Max Blumenthal a effectuĂ© des recherches considĂ©rables sur les origines de ces groupes et a prĂ©sentĂ© ses conclusions dans un article rĂ©cent intitulĂ© Les âLes Ătats-Unis ont soutenu 21 des 28 milices âfollesâ qui dirigent l'invasion brutale du nord de la Syrie par la Turquieâ. Voici un court extrait de son article :
âD'anciens et actuels responsables amĂ©ricains ont fustigĂ© la force mercenaire turque des âmilices arabesâ pour avoir exĂ©cutĂ© et dĂ©capitĂ© des Kurdes dans le nord de la Syrie. De nouvelles donnĂ©es provenant de Turquie rĂ©vĂšlent que presque toutes ces milices ont Ă©tĂ© armĂ©es et entraĂźnĂ©es dans le passĂ© par la CIA et le Pentagone...
âSelon une Ă©tude publiĂ©e en octobre dernier par le think tank pro-gouvernemental turc SETA, âSur les 28 factions [de la force mercenaire turque], 21 Ă©taient auparavant soutenues par les Ătats-Unis, dont trois via le programme du Pentagone de lutte contre DAESH. Dix-huit de ces factions ont Ă©tĂ© soutenues par la CIA via la salle d'opĂ©rationsMOM en Turquie, un centre de renseignement commun aux 'Amis de la Syrie' pour soutenir l'opposition armĂ©e. Quatorze factions sur les 28 ont Ă©galement bĂ©nĂ©ficiĂ© de missiles guidĂ©s antichars TOW fournis par les Ătats-Unisâ....
âEn d'autres termes, la quasi-totalitĂ© du dispositif d'insurgĂ©s anti-Assad armĂ©s et Ă©quipĂ©s sous l'administration Obama a Ă©tĂ© rĂ©affectĂ©e par l'armĂ©e turque pour constituer le fer de lance de l'invasion brutale du nord de la Syrie. Le chef de cette unitĂ© est Salim Idriss, aujourd'hui âministre de la DĂ©fenseâ du âgouvernement intĂ©rimaireâ syrien soutenu par la Turquie. Et c'est lui qui a accueilli John McCain lorsque le dĂ©funt sĂ©nateur a fait sa tristement cĂ©lĂšbre incursion en Syrie en 2013.
âCette bande de valets (les mĂ©dias) s'expose dĂ©sormais au grand jour pour avoir livrĂ© au public une escroquerie meurtriĂšre, en faisant passer certains des plus brutaux fanatiques de la planĂšte pour des rĂ©volutionnaires et des ârebelles modĂ©rĂ©sâ, alors qu'ils Ă©taient en train de dĂ©stabiliser une rĂ©gion entiĂšre. Ă l'instar des extrĂ©mistes qu'ils ont autrefois dĂ©fendus, la plupart d'entre eux ont Ă©chappĂ©, d'une maniĂšre ou d'une autre, Ă l'obligation de rendre des comptes et ont conservĂ© leur poste. Les Ătats-Unis ont soutenu 21 des 28 milices « folles » qui dirigent l'invasion brutale du nord de la Syrie par la Turquie, â Max Blumenthal, The Grayzone.
Alors, qui est le plus grand soutien du terrorisme dans le monde ?
Vous l'avez deviné : c'est l'Oncle Sam.
Enfin, je terminerai par citer une blogueuse que je viens de dĂ©couvrir et avec qui je suis d'accord sur presque tous les points qu'elle soulĂšve. J'aimerais savoir si d'autres lecteurs sont du mĂȘme avis :
âCette opĂ©ration contre la Syrie, soutenue par les Ătats-Unis, IsraĂ«l, Al-QaĂŻda et la Turquie, utilisant divers mandataires et groupes terroristes, a Ă©tĂ© planifiĂ©e de longue date afin de perturber les forces de l'armĂ©e syrienne, de les dĂ©stabiliser et de les pousser Ă la surenchĂšre, permettant ainsi Ă IsraĂ«l d'intervenir par le sud et de bloquer l'acheminement d'armes vers le Hezbollah depuis l'Iran vers l'Irak, la Syrie et le Liban. La guerre continue, ils ont simplement lĂ©gĂšrement dĂ©placĂ© le théùtre des opĂ©rations.
âVoilĂ pourquoi, quelques instants avant ce âcessez-le-feuâ [au Liban], IsraĂ«l attaquait la frontiĂšre entre la Syrie et le Liban et ne s'est pas arrĂȘtĂ©. Le cessez-le-feu donne Ă IsraĂ«l le temps de rĂ©cupĂ©rer parce qu'il s'est affaibli, et d'Ă©laborer des stratĂ©gies avec Washington jusqu'Ă la mise en place de l'administration la plus sioniste. Ne vous y trompez pas Trump fera ce que Bibi veut concernant la Syrie qui sera dĂ©sormais au centre des prĂ©occupations, car c'est un Ă©norme bloc de rĂ©sistance barrant la route au projet du grand IsraĂ«l.
âLa Turquie & l'escroc Ă deux visages Erdogan veulent contrĂŽler le Nord (Syrie) et se vendront Ă IsraĂ«l et Ă l'Occident tout en condamnant Bibi pour Gaza. Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'OTAN, Mark Rutte, s'est rendu en Turquie et a conclu un accord avec Washington pour fournir des F35 Ă la Turquie juste avant cette attaque. Il a Ă©galement rencontrĂ© Trump Ă Washington quelques jours avant, le 23 novembre.
âRien de tout cela ne relĂšve de la coĂŻncidence. Pour l'essentiel, IsraĂ«l ne va pas respecter le cessez le feu. Il est par essence sans objet. L'Occident collectif, y compris Tel Aviv, est dĂ©jĂ en guerre contre ceux qui les combattent pour prĂ©server leur souverainetĂ© nationale. Il veulent empĂȘcher l'Iran, la Russie et la Syrie de coopĂ©rer pour enrayer leurs ambitions expansionnistes et bellicistesâ. Fiorella Isabel @FiorellaIsabelM
Analyse de premier ordre. Elle permet de comprendre ce qui se passe au-delà du flou de la couverture médiatique
https://www.unz.com/mwhitney/for-bibi-the-road-to-tehran-goes-through-damascus/