👁‍🗨 Pourquoi le gouvernement américain doit abandonner les charges contre Julian Assange

Alors, si vous êtes d'accord, il est temps de vous exprimer. Faites entendre votre voix. Il est temps de dire non aux Américains, il est temps d'exiger qu'ils abandonnent les charges contre Assange.

👁‍🗨 Pourquoi le gouvernement américain doit abandonner les charges contre Julian Assange

Par Karl Dickey, le 4 janvier 2023

Alors, mes amis, si vous êtes d'accord, il est temps de vous exprimer. Écrivez à vos représentants, signez des pétitions, et faites entendre votre voix. Il est temps de dire au gouvernement américain que nous ne tolérerons pas d'attaques contre la liberté de la presse. Il est temps d'exiger qu'ils abandonnent les charges contre Julian Assange.

Bienvenue dans mon petit coin d'internet, les amis. Nous sommes ici aujourd'hui pour parler de Julian Assange et de l'injustice qui lui a été infligée par le gouvernement américain. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce nom, Assange est le fondateur de WikiLeaks, une organisation qui s'est fait un nom en exposant les secrets des gouvernements et des entreprises du monde entier. Que vous l'aimiez ou le détestiez, une chose est sûre : Assange est un journaliste, et il mérite d'être protégé par le premier amendement.

Mais le gouvernement américain n’a pas l’air d'accord. Ils cherchent à attraper Assange depuis les années Obama, et maintenant, c’est fait. Ils essaient de l'extrader et de le jeter en prison pour le restant de ses jours. Parce qu'il a osé dire la vérité.

C'est un scandale, mes amis. Le Premier Amendement est la pierre angulaire de notre république constitutionnelle, et poursuivre Assange pour avoir fait son travail de journaliste créerait un dangereux précédent qui pourrait avoir de profondes répercussions sur la liberté de la presse. Il est temps pour le gouvernement américain d'abandonner les accusations contre Julian Assange et de le laisser libre.

Mais avant de nous immerger plus avant dans le sujet, prenons un peu de recul et replaçons les choses dans leur contexte. Qui est Julian Assange, exactement, et à quoi sert WikiLeaks ?

Julian Assange est un journaliste et programmeur australien qui a fondé WikiLeaks en 2006. Dès le début, l'organisation s'est concentrée sur la publication d'informations classifiées, secrètes et/ou restreintes provenant de gouvernements, et d'autres institutions puissantes. WikiLeaks s'est fait un nom en publiant tout, des câbles diplomatiques aux rapports militaires en passant par les courriels de hauts fonctionnaires. Elle a même publié des enregistrements audio et des séquences vidéo ayant fait l'objet de fuites. En bref, WikiLeaks a pour mission de mettre en lumière les choses que les puissants ne veulent pas que le public voie.

Mais il ne s'agit pas seulement d'exposer des actes répréhensibles. WikiLeaks a toujours affirmé que son objectif était de favoriser la transparence et la responsabilité au sein du gouvernement et des autres institutions. Elle croit qu'en publiant ces informations, elle peut contribuer à créer une population plus informée et plus engagée, ce qui est essentiel pour une démocratie saine.

Comment WikiLeaks s'y prend-elle pour obtenir ces informations ? Eh bien, elle utilise une variété de méthodes. Parfois, ils reçoivent des documents divulgués directement par des lanceurs d’alerte qui en ont assez du statu quo. Sinon, elle utilise des techniques de piratage sophistiquées pour accéder à des informations confidentielles. Mais quelle que soit la façon dont ils obtiennent les informations, leur objectif est toujours le même: les publier, et laisser le public décider lui-même de ce qu'il en fait.

Voilà pour le contexte, mes amis. Revenons maintenant au sujet principal: la tentative du gouvernement américain de réduire au silence Julian Assange et son travail avec WikiLeaks. D'abord et avant tout, les révélations d'Assange sur le gouvernement américain n'ont jamais mis personne en danger, et n'ont certainement tué aucun de nos citoyens; non, la réalité, c'est que notre gouvernement a été embarrassé par ce que Wikileaks a révélé sur les agissements de notre gouvernement avec d'autres chefs de gouvernement dans le monde (nous y reviendrons plus tard).

Alors, qu'est-ce que tout cela a à voir avec le Premier Amendement, vous demandez-vous peut-être ? Eh bien, tout, mes amis. Le Premier Amendement de la Constitution américaine vise à protéger la liberté d'expression, y compris la liberté de la presse. Il nous permet de nous réunir et de discuter sans que le gouvernement nous tombe dessus tel un glaive vengeur. Et c'est pourquoi Julian Assange devrait être protégé, lui aussi.

Mais qu'est-ce que la presse exactement, et qui est protégé par le Premier Amendement ? La Cour suprême s'est prononcée sur cette question à plusieurs reprises, et sa définition a évolué au fil des ans. Aujourd'hui, la Cour considère généralement qu'un "journaliste" est une personne qui se consacre à la collecte, au traitement et à la diffusion de nouvelles et d'informations au public. Cela inclut les journalistes traditionnels qui travaillent pour de grandes organisations de presse, mais aussi les blogueurs, les reporters indépendants et toute autre personne exerçant ce type de travail.

Alors, où en est Julian Assange ? Eh bien, il est clair qu'il est engagé dans le processus de collecte, de traitement et de diffusion de nouvelles et d'informations au public. Il le fait depuis près de 20 ans, par le biais de WikiLeaks et d'autres moyens. Et même s'il ne correspond pas au moule traditionnel du journaliste, il est difficile d'affirmer qu'il ne fait pas le même genre de travail que n'importe quel autre reporter.

Par conséquent, il semble évident que Julian Assange devrait être considéré comme un journaliste, et protégé par le Premier Amendement. Le poursuivre pour avoir fait son travail constituerait une violation manifeste de sa liberté d'expression, et créerait un dangereux précédent pour tous ceux qui font un travail similaire. Il est temps pour le gouvernement américain d'abandonner les poursuites contre Julian Assange, et de le libérer.

Que se passerait-il si le gouvernement américain mettait effectivement à exécution son projet de poursuivre Julian Assange ? Quelles seraient les implications d'une telle décision ?

Tout d'abord, il est important de comprendre exactement de quoi le gouvernement américain accuse Assange. Il l'a inculpé de 17 chefs d'accusation de violation de l’Espionage Act, et d'un chef de complot en vue de commettre une intrusion dans un ordinateur. Essentiellement, on l'accuse d'avoir obtenu et diffusé illégalement des renseignements classifiés. Ces accusations découlent de la publication par WikiLeaks de documents militaires et diplomatiques classifiés, divulgués à l'organisation par l'ancien soldat de l'armée américaine Chelsea Manning. Le gouvernement américain allègue qu'Assange a aidé et encouragé Manning à obtenir les documents classifiés, puis les a publiés sur WikiLeaks, violant ainsi l’Espionage Act.

S'il est reconnu coupable de ces accusations, Assange pourrait être condamné à une peine maximale de 175 ans de prison. C'est une longue peine, mes amis. Et même s'il est peu probable qu'il soit effectivement condamné à la peine maximale, il est clair que le gouvernement américain prend cette affaire très au sérieux.

Mais les implications de cette affaire vont bien au-delà de la liberté d'un seul homme. Le précédent qu'elle pourrait créer pour la liberté de la presse aux États-Unis est alarmant. Si le gouvernement américain parvient à poursuivre Assange pour son travail avec WikiLeaks, cela pourrait avoir un effet dissuasif sur d'autres journalistes qui tentent de révéler les secrets des puissants. Il pourrait envoyer le message que le gouvernement américain est prêt à poursuivre quiconque ose publier des informations dont il ne veut pas qu’elles soient vues par le public.

Et il ne s'agit pas seulement des États-Unis non plus. Le précédent créé par cette affaire pourrait avoir des répercussions mondiales, car il pourrait être utilisé par d'autres gouvernements pour justifier leurs propres mesures de répression contre la liberté de la presse. Ce n'est pas une mince affaire. C'est un combat pour les fondements mêmes de notre démocratie.

C'est pourquoi il est vital que le gouvernement américain abandonne les poursuites contre Julian Assange. Nous devons défendre la liberté de la presse et le Premier amendement, peu importe si c'est gênant pour les gens au pouvoir. C'est la seule façon de garantir que la vérité trouvera toujours un moyen d'être entendue.

Mais il ne s'agit pas seulement du passé ou du présent. Il s'agit aussi de l'avenir. Le précédent que cette affaire pourrait créer pour les futures affaires impliquant des journalistes est une préoccupation majeure. Poursuivre Assange avec succès, pour le gouvernement américain, ouvrirait les vannes à d'autres attaques contre la liberté de la presse.

C'est pourquoi il est si important qu’il abandonne les poursuites contre Julian Assange. Il ne s'agit pas seulement de l’homme, ou de l’organisation. Il s'agit des principes sur lesquels notre pays a été fondé. Il s'agit de s'assurer que la vérité peut toujours être dite, peu importe à qui elle déplaît.

Alors, mes amis, si vous êtes d'accord, il est temps de vous exprimer. Écrivez à vos représentants, signez des pétitions, et faites entendre votre voix. Il est temps de dire au gouvernement américain que nous ne tolérerons pas d'attaques contre la liberté de la presse. Il est temps d'exiger qu'ils abandonnent les charges contre Julian Assange.

https://palmbeachexaminer.substack.com/p/why-the-us-government-must-drop-the ?