👁🗨 Que s'est-il réellement passé le 7 octobre ?
Le blitz israélien décimant les civils palestiniens n'a pu avoir lieu que grâce au flot de récits infondés sur les “atrocités commises par le Hamas” diffusé par les médias le 7 octobre, et après.
👁🗨 Que s'est-il réellement passé le 7 octobre ?
Par Robert Inlakesh, le 24 octobre 2023
Il est clair aujourd'hui que près de la moitié des Israéliens tués étaient des militaires, que les forces israéliennes sont responsables de la mort de certains de leurs propres civils, et que Tel-Aviv a diffusé de fausses informations sur les prétendues atrocités commises par le Hamas pour justifier son attaque aérienne dévastatrice contre les civils palestiniens à Gaza.
Une enquête internationale indépendante & impartiale s'impose d'urgence - ni les Israéliens ni les Américains n'y consentiront, ce qui laisse à penser que Tel-Aviv a bien des choses à cacher.
Pendant ce temps, les civils palestiniens de Gaza subissent des attaques permanentes et aveugles avec les armes lourdes les plus sophistiquées qui existent, et vivent sous la menace insistante d'un déplacement forcé et potentiellement irréversible. Ce blitz aérien israélien n'a été rendu possible que par le flot de récits non fondés sur les “atrocités du Hamas” que les médias ont commencé à faire circuler le 7 octobre, et après.
Deux semaines après l'assaut du Hamas contre Israël, le 7 octobre, une image plus claire de ce qui s'est passé - qui est mort, et qui a tué - commence à émerger.
Au lieu du massacre massif de civils revendiqué par Israël, des chiffres incomplets publiés par le journal hébreu Haaretz montrent que près de la moitié des Israéliens tués ce jour-là étaient en fait des combattants - soldats ou policiers.
Dans l'intervalle, deux semaines d'information massive de la part des médias occidentaux, selon laquelle le Hamas aurait tué environ 1 400 civils israéliens lors de son attaque militaire du 7 octobre, ont permis d'enflammer les esprits et de créer un climat propice à la destruction sans retenue par Israël de la bande de Gaza et de sa population civile.
Les comptes rendus du nombre de morts israéliens ont été filtrés et façonnés de manière à suggérer qu'un massacre massif de civils avait eu lieu ce jour-là, les bébés, les enfants et les femmes étant les principales cibles d'une attaque terroriste.
Aujourd'hui, les statistiques détaillées sur les victimes publiées par le quotidien israélien Haaretz brossent un tableau tout à fait différent. À la date du 23 octobre, le journal a publié des informations sur 683 Israéliens tués au cours de l'offensive menée par le Hamas, y compris leurs noms et les lieux où ils ont trouvé la mort le 7 octobre.
Parmi eux, 331 victimes - soit 48,4 % - ont été confirmées comme étant des soldats et des officiers de police, dont de nombreuses femmes. Treize autres sont décrits comme des membres des services de sauvetage, et les 339 restants sont apparemment considérés comme des civils.
Bien que cette liste ne soit pas exhaustive et ne représente qu'environ la moitié du nombre de morts déclaré par Israël, près de la moitié des personnes tuées dans la mêlée sont clairement identifiées comme des belligérants israéliens.
Jusqu'à présent, aucun décès d'enfant de moins de trois ans n'a été enregistré, ce qui remet en question la thèse israélienne selon laquelle les bébés auraient été pris pour cible par les résistants palestiniens. Sur les 683 victimes recensées à ce jour, sept étaient âgées de 4 à 7 ans et neuf de 10 à 17 ans. Les 667 autres victimes semblent être des adultes.
Le nombre et la proportion de civils et d'enfants palestiniens parmi les personnes tuées par les bombardements israéliens au cours des deux dernières semaines - plus de 5 791 morts, dont 2 360 enfants et 1 292 femmes, et plus de 18 000 blessés - sont bien plus élevés que tous ces chiffres israéliens relatifs aux événements du 7 octobre.
Retour sur les évènements
L'audacieuse opération militaire menée par le Hamas, sous le nom de code “Al-Aqsa Flood”, s'est déroulée sous la forme d'un raid spectaculaire à l'aube, vers 6h30 (heure de Palestine) le 7 octobre. Ce raid a été accompagné d'une cacophonie de sirènes brisant le silence de Jérusalem occupée, signalant le début de ce qui est devenu un événement sans précédent dans les 75 ans d'histoire de l'État d'occupation.
Selon le porte-parole de la branche armée du Hamas, les Brigades Al-Qassam, environ 1 500 combattants palestiniens ont franchi la formidable barrière de séparation entre Gaza et Israël.
Toutefois, cette percée ne s'est pas limitée aux seules forces du Hamas : de nombreux combattants armés appartenant à d'autres factions telles que le Jihad islamique palestinien (PIJ) ont ensuite franchi les lignes d'armistice, de même que certains Palestiniens non affiliés à une milice organisée.
Lorsqu'il est devenu évident qu'il ne s'agissait pas d'une opération de résistance ordinaire, des centaines de vidéos inondèrent rapidement les réseaux sociaux, dont la plupart ont été visionnées par The Cradle, montrant des soldats et des colons israéliens morts, des échanges de tirs féroces entre les différentes parties, et des Israéliens emmenés en otages dans la bande de Gaza.
Ces vidéos ont été prises sur les téléphones d'Israéliens ou diffusées par des combattants palestiniens filmant leur propre opération. Ce n'est que quelques heures plus tard que des allégations plus macabres et carrément douteuses ont commencé à faire surface.
Des allégations non fondées d’“atrocités commises par le Hamas”
Aviva Klompas, ancienne rédactrice de discours pour la mission israélienne auprès de l'ONU, a été la première Israélienne de renom à diffuser l'affirmation selon laquelle des “filles israéliennes auraient été violées et leurs corps traînés dans la rue”.
Elle a publié cette information sur X à 21 h 18 (heure de Palestine), le 7 octobre, bien qu'un article d'opinion publié par Mme Klompas dans Newsweek à 0 h 28 (heure de Palestine), le 8 octobre, ne fasse aucune mention d'une quelconque violence sexuelle.
Mme Klompas est également cofondatrice de Boundless Israel, un “groupe de réflexion et d'action” qui s'efforce de “revitaliser l'éducation sur Israël et de prendre des mesures collectives audacieuses pour lutter contre la haine des juifs”. Un groupe caritatif “sioniste inconditionnel” qui s'efforce de promouvoir les récits israéliens sur les réseaux sociaux.
Le seul cas présenté comme une preuve de viol est celui d'une jeune femme germano-israélienne nommée Shani Louk, filmée face contre terre à l'arrière d'une camionnette, et dont la mort est très largement présumée.
Il n'est pas certain que les combattants filmés avec Mme Louk dans le véhicule en direction de Gaza soient des membres du Hamas, car ils ne portent pas les uniformes ou les insignes des troupes Al-Qassam identifiables dans d'autres vidéos du Hamas - certains portent même des vêtements civils décontractés et des sandales.
Plus tard, sa mère a affirmé avoir la preuve que sa fille était toujours en vie, mais qu'elle était gravement blessée à la tête. Cela concorde avec les informations publiées par le Hamas, selon lesquelles Mme Louk était soignée pour ses blessures dans un hôpital de Gaza non mentionné.
Pour compliquer encore les choses, le jour où ces allégations de viol ont été formulées, les Israéliens n'auraient pas pu avoir accès à ces informations. Leurs forces armées n'avaient pas encore pénétré dans la plupart des zones libérées par la résistance, et étaient toujours engagées dans des affrontements armés avec celle-ci sur de multiples fronts.
Néanmoins, ces plaintes pour viol ont pris de l'ampleur, le président américain Joe Biden affirmant même, lors d'un discours prononcé quelques jours plus tard, que les femmes israéliennes étaient “violées, agressées, exhibées comme des trophées” par les combattants du Hamas. Il est important de noter que l'article du Forward du 11 octobre rapporte que l'armée israélienne a reconnu qu'elle n'avait aucune preuve de ces allégations à ce moment-là.
Lorsque l'armée a ensuite formulé ses propres allégations de décapitation, d'amputation des pieds et de viol, Reuters a souligné que “le personnel militaire chargé de superviser le processus d'identification n'a présenté aucune preuve médico-légale sous la forme de photos ou de dossiers médicaux”. À ce jour, aucune preuve crédible de ces atrocités n'a été présentée.
D'autres allégations scandaleuses, comme celle selon laquelle le Hamas aurait “décapité 40 bébés”, ont fait les gros titres et les premières pages d'innombrables organes de presse occidentaux. Même Joe Biden a affirmé avoir vu “des photos authentifiées de terroristes décapitant des bébés”. Ces allégations trouvent leur origine dans les propos du soldat et colon de réserve israélien David Ben Zion, qui a déjà incité à de violentes émeutes contre les Palestiniens et appelé à l'anéantissement de la ville de Huwara, en Cisjordanie. Aucune preuve n'a jamais été produite pour étayer ces affirmations, et la Maison Blanche elle-même a confirmé par la suite que Joe Biden n'avait jamais visionné de telles photos.
Le plan du Hamas
Il n'existe pratiquement aucune preuve crédible que les combattants palestiniens avaient un plan pour tuer ou blesser des civils israéliens non armés le 7 octobre, ou qu'ils ont délibérément cherché à le faire. Les images disponibles montrent qu'ils se sont principalement attaqués aux forces armées israéliennes, causant la mort de centaines de soldats d'occupation. Comme l'a clairement indiqué le porte-parole des Brigades Qassam, Abu Obeida, le 12 octobre :
“L'opération "Al-Aqsa Flood" visait à détruire la Division de Gaza (une unité de l'armée israélienne aux frontières de Gaza), attaquée en 15 points, puis en 10 autres points stratégiques militaires. Nous avons attaqué le site de Zikim et plusieurs autres colonies à l'extérieur du quartier général de la division de Gaza”.
Abu Obeida et d'autres responsables de la résistance affirment que l'autre objectif clé de leur opération était de capturer des Israéliens qui pourraient servir de monnaie d'échange contre les quelque 5 300 prisonniers palestiniens détenus dans les centres de détention israéliens, dont un grand nombre de femmes et d'enfants.
Le chef adjoint du bureau politique du Hamas, Saleh Al-Arouri, a souligné dans une interview après l'opération :
"Nous détenons un nombre important et représentatif de hauts gradés. Tout ce que nous pouvons dire maintenant, c'est que la liberté de nos prisonniers est à notre portée."
Les deux camps jouent ce jeu : depuis le début de son assaut militaire contre Gaza, Israël a arrêté et emprisonné plus de 1 200 Palestiniens en Cisjordanie occupée. À ce jour, 38 accords d'échange de prisonniers ont été conclus entre les factions de la résistance et Tel-Aviv, accords auxquels les Israéliens résistent souvent jusqu'à la dernière minute.
Tandis que ce type de témoignages afflue, des informations indiquent que les autorités israéliennes ont intensifié les mauvais traitements, la torture et même l'assassinat des prisonniers palestiniens qu'elles détiennent - une violation des conventions de Genève que, paradoxalement, un acteur non étatique tel que le Hamas semble avoir respectée à la lettre.
En ce qui concerne les événements du 7 octobre, il existe certainement des vidéos montrant des Israéliens peut-être non armés, abattus dans leurs véhicules ou à l'entrée de bâtiments, permettant ainsi aux troupes palestiniennes d'y accéder.
D'autres vidéos montrent des combattants engagés dans des échanges de tirs avec des forces israéliennes armées, alors que des Israéliens non armés sont à couvert entre les deux, ou encore des scènes où des combattants tirent sur des maisons et lancent des grenades dans des zones fortifiées. Des témoignages suggèrent également que des grenades ont été lancées dans des abris anti-bombes, sans que l'on sache exactement par qui.
Même lors de la “rave de la paix” israélienne, citée comme l'attaque la plus meurtrière commise par les combattants palestiniens au cours de leur opération, des vidéos ont été diffusées, qui semblent montrer les forces israéliennes ouvrant le feu au milieu d'une foule de civils non armés, sur des cibles qu'elles pensent être des membres du Hamas. ABC News a également rapporté qu'un char israélien s'était dirigé vers le site du festival.
Un massacre israélien au kibboutz Be'eri ?
Dans son reportage sur les événements survenus au kibboutz Be'eri, ABC News a photographié des pièces d'artillerie ressemblant à des munitions israéliennes à l'extérieur d'une maison bombardée. Le journaliste, David Muir, a indiqué que des combattants du Hamas, revêtus de sacs en plastique, avaient été identifiés sur les lieux.
En outre, des vidéos de la scène montrent des maisons apparemment frappées par des munitions que les combattants du Hamas ne possédaient pas. Muir a indiqué qu'environ 14 personnes étaient retenues en otage dans un immeuble par des combattants palestiniens.
Un article de Haaretz en hébreu publié le 20 octobre, qui n'apparaît en anglais que dans un article incontournable de Mondoweiss, dépeint une histoire très différente de ce qui s'est passé à Be'eri ce jour-là. Un habitant du kibboutz, absent de son domicile et dont la compagne a été tuée dans la mêlée, révèle de nouveaux détails stupéfiants :
“Sa voix tremble à l’évocation de sa compagne, enfermée dans son abri à ce moment-là. Selon lui, ce n'est que dans la nuit de lundi à mardi (9 octobre) et après que les commandants sur le terrain aient pris des décisions délicates - y compris le bombardement des maisons avec tous leurs occupants à l'intérieur afin d'éliminer les terroristes et les otages - que les Forces de défense israéliennes ont achevé la prise de contrôle du kibboutz. Le prix à payer a été terrible : au moins 112 personnes de Be'eri ont été tuées. D'autres ont été kidnappées. Hier, 11 jours après le massacre, les corps d'une mère et de son fils ont été découverts dans l'une des maisons détruites. On pense que d'autres corps gisent encore dans les décombres”.
Les photos de la destruction de Be'eri corroborent son récit. Seules les munitions lourdes de l'armée israélienne ont pu détruire des maisons d'habitation de cette manière.
Actions du Hamas : preuves vs. allégations
Yasmin Porat, une survivante du kibboutz Be'eri, a déclaré dans une interview accordée à une émission de radio israélienne animée par le radiodiffuseur public Kan, que les forces israéliennes “ont éliminé tout le monde, y compris les otages”, ajoutant qu’“il y a eu des tirs croisés très, très nourris” et qu'il y a même eu des tirs d'obus de chars.
Mme Porat avait assisté à la rave de Nova et a témoigné du traitement humain dont elle a fait l'objet au cours de différentes interviews qu'elle a accordées aux médias israéliens. Elle a expliqué que lorsqu'elle était retenue prisonnière, les combattants du Hamas "nous gardaient", lui disant en hébreu :
“Regardez-moi bien, nous n'allons pas vous tuer. Nous voulons vous emmener à Gaza. Nous n'allons pas vous tuer. Alors restez calme, vous n'allez pas mourir”.
Elle a également ajouté ce qui suit :
“Ils nous donnaient à boire de temps en temps. Quand ils voyaient que nos angoisses montaient, ils nous apaisaient. C'était vraiment très effrayant, mais personne ne nous a fait de mal. Heureusement, il ne m'est rien arrivé qui ressemble à ce que j'ai pu entendre dans les médias”.
De plus en plus souvent, et au grand dam de certains responsables et organes de presse israéliens, des témoins oculaires israéliens et des survivants du carnage affirment avoir été bien traités par les combattants palestiniens. Le 24 octobre, la chaîne publique israélienne Kan a déploré les déclarations en direct à l'antenne de la prisonnière Yocheved Lifshitz, libérée la veille par le Hamas.
Alors qu'elle était remise à des intermédiaires de la Croix-Rouge, la prisonnière israélienne âgée a été filmée en train de se retourner pour serrer la main de son ravisseur du Hamas en guise d'adieu. L'émission en direct dans laquelle Mme Lifshitz a parlé de son calvaire de deux semaines a “humanisé” encore davantage ses ravisseurs du Hamas, puisqu'elle a raconté sa vie quotidienne avec les combattants :
“Ils étaient très gentils avec nous. Ils ont pris soin de nous. On nous a donné des médicaments et on nous a soignés. L'un des hommes qui nous accompagnait a été gravement blessé dans un accident de moto. Les ambulanciers (du Hamas) ont soigné ses blessures, on lui a donné des médicaments et des antibiotiques. Les gens étaient amicaux. Ils ont veillé à ce que l'endroit soit très propre. Ils se sont beaucoup inquiétés pour nous.”
Plus de questions que de réponses
Il est primordial de souligner que, dans de nombreux reportages réalisés par des journalistes occidentaux sur le terrain, la majorité des informations concernant les actions des combattants du Hamas émane de l'armée israélienne, un acteur actif dans le conflit.
De nouveaux éléments indiquent aujourd'hui qu'il est fort probable, notamment en raison de l'ampleur des dégâts causés aux infrastructures, que les forces militaires israéliennes aient pu délibérément tuer des prisonniers, tirer sur les mauvaises cibles, ou confondre des Israéliens avec des Palestiniens lors de leurs échanges de tirs. Si l'armée israélienne est la seule source d'information pour une allégation sérieuse, il faut tenir compte du fait qu'elle a de bonnes raisons de dissimuler les cas de tirs amis [signifie être touché par les tirs venant de son propre camp].
Les tirs amis israéliens ont été nombreux, même dans les jours qui ont suivi, de la part d'une armée ayant très peu d'expérience du combat. Dans la ville d'Ashkelon (Askalan), le 8 octobre, des soldats israéliens ont exécuté un homme qu'ils croyaient être un combattant du Hamas, injuriant son cadavre, avant de se rendre compte qu'ils avaient exécuté un autre Israélien. Ce n'est que l'un des trois exemples de tirs amis survenus en une journée, qui ont entraîné l'assassinat d'Israéliens par leurs propres troupes.
Dans le brouillard de la guerre, les protagonistes du conflit ont des points de vue différents sur le déroulement du raid initial et de ses suites. Il n'est pas contesté que les groupes armés palestiniens ont infligé des pertes significatives à l'armée israélienne, mais le reste fera l'objet de nombreux débats dans les semaines et les mois à venir.
Une enquête internationale indépendante et impartiale s'impose d'urgence, qui ait accès aux informations de toutes les factions impliquées dans le conflit. Ni les Israéliens ni les Américains n'y consentiront, ce qui laisse à penser que Tel-Aviv a bien des choses à cacher.
Pendant ce temps, les civils palestiniens de Gaza subissent des attaques permanentes et aveugles avec les armes lourdes les plus sophistiquées qui existent, et vivent sous la menace insistante d'un déplacement forcé et potentiellement irréversible. Ce blitz aérien israélien n'a été rendu possible que par le flot de récits non fondés sur les “atrocités du Hamas” que les médias ont commencé à faire circuler le 7 octobre, et après.
Les opinions exprimées dans cet article ne reflètent pas nécessairement celles de The Cradle.
https://new.thecradle.co/articles/what-really-happened-on-7th-october