đâđš Ramaswamy : Je ferai libĂ©rer Snowden et Assange
à la question de savoir si Snowden a contribué à la responsabilisation de l'establishment de la sécurité nationale, non tenue de rendre des comptes jusqu'à présent, la réponse est oui, absolument !
đâđš Ramaswamy : Je ferai libĂ©rer Snowden et Assange
Par Nick Koutsobinas | Lundi, 26 Juin 2023
Lundi, le candidat républicain à la présidence, Vivek Ramaswamy, a annoncé qu'il prévoyait de gracier Edward Snowden, un ancien contractant du renseignement américain, et Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks.
Lors de son passage sur le podcast de Hugh Hewitt, M. Ramaswamy a dĂ©noncĂ© les "deux standards de justice" qui sĂ©vissent aux Ătats-Unis. Il estime qu'en matiĂšre de justice, les fonctionnaires qui sont dĂ©masquĂ©s devraient ĂȘtre soumis aux mĂȘmes normes que les autres.
"Une fois démontré le niveau de corruption auquel notre gouvernement s'est livré, et que nous avons menti au public de maniÚre répétée, sous une certaine forme, c'est une forme de poursuite sélective que de ne pas poursuivre les acteurs gouvernementaux qui ont enfreint la loi, mais simplement de poursuivre l'acteur gouvernemental qui l'a exposée en violant techniquement une loi d'un autre type", a-t-il déclaré.
"Je pense que ce qui a rendu Edward Snowden hĂ©roĂŻque - et je dirais mĂȘme que je n'Ă©tais pas d'accord avec lui Ă l'Ă©poque, mais que cela comporte une part d'hĂ©roĂŻsme - c'est qu'il a pris un risque qu'il n'avait pas Ă prendre pour exposer au public ce que le public ne savait pas encore, afin d'apporter des changements qui n'auraient pas eu lieu en termes de responsabilisation du gouvernement s'il n'avait pas pris ce risque", a dĂ©clarĂ© M. Ramaswamy.
M. Ramaswamy a poursuivi en affirmant que M. Assange était "issu d'une classe politique défavorisée à l'époque", alors que Chelsea Manning, qui a été condamnée aprÚs avoir divulgué des documents classifiés à WikiLeaks, a vu sa peine commuée "parce qu'elle est issue d'une classe politique favorisant" sa condition de femme transsexuelle.
Au cours de l'entretien, M. Ramaswamy a également semblé comparer la prise de risque de M. Snowden à celle de Rosa Parks.
"Attendez, attendez, attendez", a interrompu M. Hewitt. "Vous venez de comparer Rosa Parks Ă Edward Snowden ?â
"Non, je ne l'ai pas fait", a répondu Ramaswamy, "mais j'ai comparé leur volonté de prendre un risque pour, à l'époque, enfreindre une rÚgle qui, alors, était passible de sanctions".
"Il s'agissait là essentiellement d'avancées de nature trÚs différente, mais oui, à la question de savoir si Edward Snowden a contribué à ce que nous avancions dans la responsabilisation d'une partie de l'establishment de la sécurité nationale qui n'était pas tenue de rendre des comptes jusqu'à présent, la réponse est oui, absolument."
Les dâinterviews prĂ©cĂ©dentes, le conservateur a dĂ©clarĂ© qu'il gracierait l'ancien prĂ©sident Donald Trump s'il Ă©tait Ă©lu. Ce dernier fait actuellement l'objet de poursuites pĂ©nales fĂ©dĂ©rales pour avoir manipulĂ© des documents classifiĂ©s.
https://www.newsmax.com/newsfront/vivek-ramaswamy-pardon-eric-snowden/2023/06/26/id/1124983/