👁🗨 Roger Waters - Pink Floyd - appelle à la libération de Julian Assange à New York.
Roger Waters avertit que le maintien d'Assange en prison aggrave l'état de santé d'Assange, et a appelé les manifestants à "ne jamais, jamais se taire", en continuant à œuvrer pour sa libération.
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👁🗨 Roger Waters - Pink Floyd - appelle à la libération de Julian Assange à New York.
📰 Par Al Mayadeen, le 10 décembre 2022
Roger Waters avertit que le maintien d'Assange en prison aggravait son état de santé et le rapprochait de la mort, et a appelé les manifestants à "ne jamais, jamais se taire", en continuer à œuvrer pour la libération d'Assange.
Roger Waters, cofondateur des Pink Floyd, a participé à un rassemblement en faveur de la libération de Julian Assange devant le consulat britannique à New York, samedi.
Une centaine de personnes a participé au rassemblement en début d'après-midi, tenant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Free Julian Assange".
"Nous vivons sans doute dans la ville la plus folle, et c'est certainement le pays le plus fou dans un monde fou", a déclaré Waters aux participants du rassemblement.
M. Waters a déjà participé à des manifestations en faveur de la libération d'Assange par le passé. Certains responsables politiques américains ont critiqué M. Waters pour ses récentes accusations selon lesquelles le président Joe Biden alimenterait le conflit en Ukraine.
En août, M. Waters a participé à un rassemblement devant le ministère de la Justice à Washington lors de sa tournée 2022 " This Is Not a Drill ", au cours de laquelle il a prévenu que le maintien d'Assange en prison aggravait son état de santé et le rapprochait de la mort, et a appelé les manifestants à "ne jamais, jamais se taire", et à continuer à œuvrer jusqu'à la libération d'Assange.
Entre deux étapes de sa tournée "This Is Not A Drill", Roger Waters a trouvé le temps de se rendre au ministère de la Justice pour demander la libération de Julian Assange.
Il a demandé à Merrick Garland de se conformer à l'état de droit plutôt qu'à l'état sécuritaire
Assange est accusé d'avoir enfreint la loi américaine sur l'espionnage en publiant des documents militaires et diplomatiques américains liés aux guerres d'Afghanistan et d'Irak en 2010, comme le prétendent les États-Unis, alors qu'en réalité, il a exposé les crimes de guerre commis par les États-Unis dans ces deux pays, ce qui a provoqué l’ire de Washington. Il lutte actuellement contre son extradition de Londres vers les États-Unis.
L'affaire Assange est devenue une cause célèbre pour la liberté des médias, ses défenseurs accusant Washington de tenter d'étouffer les véritables problèmes de sécurité.
Les États-Unis affirment vouloir le faire juger pour avoir enfreint la loi américaine dite "Espionage Act" en divulguant des informations militaires et diplomatiques en 2010. S'il est reconnu coupable, il risque jusqu'à 175 ans de prison, bien que la sentence exacte soit difficile à prévoir.
Le ministère britannique de l'intérieur, Priti Patel, avait précédemment révélé avoir validé l'ordre d'extradition, l'intéressé ayant toutefois 14 jours pour faire appel.
Cette longue saga judiciaire a débuté en 2010 après la publication par Assange de plus de 500 000 documents classifiés aux États-Unis concernant des crimes de guerre commis en Irak et en Afghanistan.
Ses partisans ont organisé de nombreuses manifestations contre son expulsion, accusant Washington d'avoir des motivations politiques depuis qu'Assange, 50 ans, a révélé les crimes de guerre commis par les États-Unis et leur dissimulation.
Julian Assange aurait saisi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour contester son extradition du Royaume-Uni vers les États-Unis, où il est détenu dans une prison de haute sécurité depuis trois ans et demi.
L'éditeur d'origine australienne est en prison depuis qu'il a été arraché à l'ambassade d'Équateur à Londres en 2019, et arrêté par la police britannique.
De nouvelles informations ont récemment révélé qu'au moins 15 personnes ont été mandatées par le gouvernement britannique pour l'opération secrète visant à arracher le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, à l'ambassade d'Équateur à Londres.
Bien qu'Assange se soit vu accorder l'asile politique par l'Équateur en 2012, il n'a jamais été autorisé à quitter la Grande-Bretagne en toute sécurité, car il faisait l'objet de poursuites de la part des États-Unis.