đâđš Scott Ritter: Au dĂ©fi de dĂ©battre sur la vĂ©ritĂ© Ă Bucha
Débattons. Libérons le monde de la propagande. Je mets au défi Elon Musk & Andriy Shapovalov, & j'invite Twitter à modérer ce débat. Il est grand temps de régler cette question.
đâđš Au dĂ©fi de dĂ©battre de la vĂ©ritĂ© sur Bucha
đ Par Scott Ritter, le 4 novembre 2022
Scott Ritter met Andriy Shapovalov au défi de débattre des allégations de crimes de guerre.
Le Centre ukrainien de lutte contre la dĂ©sinformation (CCD) m'a qualifiĂ© de "terroriste de l'information" pour ma position sur Bucha (j'affirme que l'Ukraine est responsable des atrocitĂ©s qui ont eu lieu les 1er et 2 avril de cette annĂ©e). Elon Musk et Twitter m'ont banni pour les posts oĂč je formule cette affirmation. Il est temps d'en finir avec la question: je mets au dĂ©fi le directeur intĂ©rimaire du CCD de dĂ©battre de cette question de Bucha dans un forum public sponsorisĂ© par Twitter et modĂ©rĂ© par l'Ă©quipe de modĂ©ration de contenu de Twitter.
Diane Sare, candidate indĂ©pendante LaRouche au SĂ©nat de l'Ătat de New York, m'a envoyĂ© un courriel intĂ©ressant l'autre jour. Elle y a joint des captures d'Ă©cran tirĂ©es de la page Telegram du Centre ukrainien de lutte contre la dĂ©sinformation. (Diane, comme moi, a Ă©tĂ© inscrite sur la "liste noire" du CCD des propagandistes russes accusĂ©s).
"L'ancien militaire américain Scott Ritter, fidÚle au régime de Poutine, a tenté de "tester" les algorithmes de Twitter d'une maniÚre particuliÚre aprÚs le rachat du réseau social par Elon Musk. Il est noté, poursuit le DCC, que le but de poster ledit tweet était de 'vérifier' la réponse de la plateforme à la 'mauvaise' question."
Ce n'est pas tout. "En fait," a opinĂ© le CCD, "un tel tweet est une autre 'tentative' de manipulation et une provocation dĂ©libĂ©rĂ©e pour dĂ©terminer les changements possibles dans la rĂ©action de la sociĂ©tĂ© occidentale sur le sujet du gĂ©nocide russe en Ukraine. Nous vous mettons en garde ! Toute information, mĂȘme publiĂ©e par des experts occidentaux rĂ©putĂ©s, doit ĂȘtre soigneusement vĂ©rifiĂ©e."
Le post du CCD se concluait par ce qui suit: "Comme le Centre l'a déjà signalé, Scott Ritter est activement utilisé par la Russie en tant qu''expert' pour promouvoir les récits nécessaires au Kremlin auprÚs des publics étrangers."
En apprenant l'angoisse du CCD Ă propos de mon tweet, j'ai rĂ©flĂ©chi Ă ce qui pourrait ĂȘtre une rĂ©ponse appropriĂ©e.
"Pourquoi ne pas défier le CCD à un débat sur la question de Bucha en tant que crime de guerre ?", ai-je pensé.
Scott Ritter discutera de cet article et répondra aux questions du public vendredi soir dans l'émission Ask the Inspector.
Je me suis rendu sur le chat de ma chaßne Telegram et j'ai envoyé le message suivant :
"Je me prépare à défier officiellement le Centre ukrainien de lutte contre la désinformation dans un débat modéré sur Bucha."
Si la plupart des rĂ©ponses Ă©taient favorables, l'une d'entre elles renvoyait Ă un article sur une enquĂȘte menĂ©e par des journalistes de l'Associated Press et du Public Broadcasting Service (PBS) "Frontline" sur des allĂ©gations de crimes de guerre russes commis Ă Bucha et dans d'autres villages et villes ukrainiens au nord de Kiev pendant la pĂ©riode d'occupation russe.
"Salut Scott", commence la réponse. "Avez-vous vu cet article ? Que pensez-vous des affirmations qu'il contient ? C'est un peu différent des affirmations initiales sur un "génocide" planifié, mais si elles sont vraies, ce n'est toujours pas bon pour les Russes."
Je prends au sérieux les commentaires des personnes qui réagissent à ce que je dis et écris, j'ai donc lu l'article en question, puis j'ai creusé davantage, en regardant l'émission PBS Frontline mentionnée dans l'article (l'émission a été diffusée le 25 octobre 2022 et s'intitulait "Putin's attack on Ukraine : Documenting War Crimes").
Le reportage est bĂąclĂ©, confondant les incidents sans aucun effort pour sĂ©parer les facteurs de causalitĂ© - la mort tragique de cinq civils Ă Tchernigov suite Ă une frappe de missile est rapportĂ©e dans le mĂȘme temps que la mort de civils dĂ©couverts le long de la rue Yablunska Ă Bucha et d'autres corps dĂ©couverts dans les environs de Zdvyzhivka.
Tous sont présentés par les reporters comme des crimes de guerre de facto.
L'incident de Tchernigov, bien que déchirant, est le plus facile à écarter des trois. Un appartement a été frappé en temps de guerre. Cinq civils innocents sont morts.
Qui est Ă blĂąmer ? La Russie ? Ou l'Ukraine ?
Le Washington Post - une source improbable, étant donné ses antécédents en matiÚre de reportages russophobes - nous fournit la réponse probable. "De plus en plus", rapporte le journal, "les Ukrainiens sont confrontés à une vérité inconfortable : l'impulsion compréhensible de l'armée à se défendre contre les attaques russes pourrait mettre les civils dans la ligne de mire. Pratiquement tous les quartiers de la plupart des villes ont été militarisés, certains plus que d'autres, ce qui en fait des cibles potentielles pour les forces russes qui tentent de mettre à mal les défenses ukrainiennes".
De plus, "la stratégie ukrainienne consistant à placer des équipements militaires lourds et d'autres fortifications dans des zones civiles pourrait affaiblir les efforts occidentaux et ukrainiens visant à rendre la Russie légalement coupable d'éventuels crimes de guerre."
Affaire classée.
En ce qui concerne Bucha et Zdvyzhivka, le reportage d'AP/Frontline souligne une autre vĂ©ritĂ© gĂȘnante: les Ukrainiens identifiĂ©s comme ayant Ă©tĂ© tuĂ©s dans ces deux endroits Ă©taient soit des espions, soit ce que l'on appelle des francs-tireurs, c'est-Ă -dire des combattants illĂ©gaux, et en tant que tels sujets Ă un procĂšs sommaire et Ă une exĂ©cution.
Oleksiy Danilov, secrétaire du Conseil de la sécurité nationale et de la défense, fournit par inadvertance la preuve la plus directe que les personnes identifiées dans le reportage de AP/Frontline comme ayant été tuées par les forces russes à proximité du 144 de la rue Yablunska à Buca - le quartier général présumé des forces russes opérant à Buca - et à proximité de Zdvyzhivka, étaient soit des combattants illégaux, soit des espions, et en tant que tels sujets à un jugement sommaire par un tribunal militaire dÚs leur capture.
Danilov a évoqué la précision avec laquelle l'artillerie ukrainienne a frappé les troupes et le matériel russes qui avaient été dispersés dans les bois entourant Zdvyzhivka. "Nos services de renseignement travaillent sans relùche", a déclaré Danilov aux journalistes de PBS. "Nous avons reçu beaucoup d'informations de personnes qui communiquaient directement avec les militaires. L'engagement de la population locale était trÚs important. Ils se sentaient impliqués. Si les citoyens prennent une part active à cela, c'est une force trÚs importante. Ils ont risqué leur vie. Ils aidaient leur pays."
Il s'agissait d'espions, qui utilisaient une appli Telegram pour photographier les emplacements des troupes russes avant d'envoyer les images au renseignement militaire ukrainien, qui transmettait les données à l'artillerie ukrainienne.
"La fonction de géolocalisation de l'appli identifie immédiatement les emplacements des troupes", reconnaßt Danilov. "C'est trÚs simple, en fait".
Selon le rapport AP/Frontline, les personnes qui ont été détenues puis exécutées par les troupes russes combattaient soit en tant que combattants illégaux (ce qu'on appelle des "volontaires" civils, ou francs-tireurs), soit en tant que "guetteurs", utilisant leur téléphone portable pour recueillir des renseignements avant de transmettre ces données aux militaires ukrainiens.
La question des francs-tireurs est peut-ĂȘtre la plus sensible des deux. Pas plus tard que pendant la Seconde Guerre mondiale, le statut des partisans Ă©tait tel que les procĂšs de Nuremberg, lorsqu'ils ont jugĂ© des Allemands pour le crime de prise et d'exĂ©cution d'otages, se sont avĂ©rĂ©s incapables de condamner des Allemands accusĂ©s d'avoir tuĂ© des partisans. "Nous sommes obligĂ©s," a dĂ©cidĂ© le tribunal, "de considĂ©rer que ces guĂ©rilleros Ă©taient des francs tireurs qui, en cas de capture, pouvaient ĂȘtre soumis Ă la peine de mort. Par consĂ©quent, aucune responsabilitĂ© pĂ©nale ne s'attache au dĂ©fendeur (...) en raison de l'exĂ©cution de partisans capturĂ©s."
AprÚs la guerre, les Conventions de GenÚve établissent de nouveaux protocoles, en vertu de l'article 4 de la troisiÚme Convention de GenÚve de 1949, qui déclare que les francs-tireurs ont droit au statut de prisonnier de guerre dans les conditions suivantes : ils sont commandés par une personne responsable de ses subordonnés, ils ont un signe distinctif fixe reconnaissable à distance, ils portent ouvertement des armes et ils mÚnent leurs opérations conformément aux lois et coutumes de la guerre.
Toutes les conditions Ă©numĂ©rĂ©es doivent ĂȘtre remplies pour que les "volontaires" civils ukrainiens puissent bĂ©nĂ©ficier d'un statut protĂ©gĂ©.
Selon le rapport AP/Frontline, les "volontaires" ukrainiens capturés ne remplissent pas au moins deux de ces conditions : ils n'étaient pas commandés par une autorité responsable, et ne portaient pas de signe distinctif fixe reconnaissable à distance.
En tant que tels, ils n'Ă©taient pas susceptibles d'ĂȘtre traitĂ©s comme des personnes protĂ©gĂ©es par le droit de la guerre. En revanche, ils Ă©taient susceptibles d'ĂȘtre exĂ©cutĂ©s par les troupes russes dĂšs lors qu'une audience menĂ©e par une autoritĂ© responsable les dĂ©clarait coupables.
Quant aux "espions" de Danilov, le cas est beaucoup plus clair. Ă titre d'exemple, il suffit de se tourner vers le Manuel amĂ©ricain pour les commissions militaires (2007), partie IV, Crimes et Ă©lĂ©ments, pour s'en convaincre (Ă fin d'exemple, le terme "Ătats-Unis" est remplacĂ© par "Russie") :
"Toute personne soumise au présent chapitre qui, avec l'intention ou des raisons de croire qu'elle sera utilisée au préjudice de la [Russie] ou à l'avantage d'une puissance étrangÚre, recueille ou tente de recueillir des informations par des moyens clandestins ou en agissant sous de faux prétextes, dans le but de transmettre ces informations à un ennemi de la [Russie], ou à l'un des co-belligérants de l'ennemi, est punie de mort ou de toute autre peine qu'une commission militaire en vertu du présent chapitre peut ordonner."
Les éléments associés au crime d'"espionnage" sont les suivants:
(1) L'accusé a recueilli ou tenté de recueillir certaines informations par des moyens clandestins ou en agissant sous de faux prétextes
(2) L'accusé avait l'intention ou avait des raisons de croire que les informations recueillies seraient utilisées pour nuire à la [Russie] ou pour fournir un avantage à une puissance étrangÚre
(3) L'accusé avait l'intention de transmettre ces informations à un ennemi de [la Russie] ou à l'un des co-belligérants de l'ennemi, et
(4) Le comportement sâest illustrĂ© dans le contexte d'un conflit armĂ© et y Ă©tait associĂ©.
Le manuel note que la peine maximale pour le crime d'espionnage est la mort.
On ne peut minimiser la tragédie humaine qui accompagne la mort de toutes les personnes nommées ou citées dans l'article de AP/Frontline. Les circonstances décrites sont déchirantes: ligotés, les yeux bandés, transis de froid et de peur, ils ont passé leurs derniers moments seuls dans une cour ou un jardin, à attendre le coup de feu qui mettrait fin à leur vie.
Il ne faut pas non plus chercher à minimiser l'impact sur ceux qui sont appelés à exécuter ces peines. Le fait d'Îter une vie humaine altÚre la vie, et les blessures psychologiques infligées aux soldats russes concernés les hanteront toute leur vie.
Mais aussi horrible que soit l'acte de tuer dans ces circonstances, il ne s'agit pas d'un crime de guerre.
On ne peut pas en dire autant des événements des 1er et 2 avril, lorsque les forces de sécurité ukrainiennes ont déferlé sur Bucha et mené leur propre opération de "nettoyage" systémique. Le meurtre délibéré de civils, sans bénéficier de quoi que ce soit qui ressemble de prÚs ou de loin à un tribunal, est un crime de guerre.
C'est l'argument que j'ai avancé depuis le tout début.
C'est l'argument qui m'a valu d'ĂȘtre banni de Twitter.
C'est cette affaire qui m'a valu de figurer sur la liste noire publiĂ©e par le Center for Countering Disinformation, oĂč j'ai Ă©tĂ© qualifiĂ© de propagandiste russe, de terroriste de l'information et de criminel de guerre.
C'est cette affaire qui m'a valu de figurer sur la "liste noire" de Myrotvorets, littéralement marqué à mort par les services de sécurité ukrainiens en raison de mes opinions.
"L'objectif du [CCD] est de souligner l'importance de la protection de la sphĂšre de l'information pour la sĂ©curitĂ© nationale de l'Ukraine, de contrer la propagande, la dĂ©sinformation et les campagnes destructrices, ainsi que d'empĂȘcher la manipulation de l'opinion publique", a annoncĂ© Polina Lysenko, la responsable initiale du CCD lors de la crĂ©ation du centre.
Mme Lysenko est depuis partie en congé de maternité. Elle a été remplacée par Andriy Shapovalov, son adjoint, qui occupe aujourd'hui le poste de directeur par intérim.
Le 14 juillet 2022, Andriy Shapovalov a convoqué une table ronde internationale sur la lutte contre la désinformation, au cours de laquelle il a publié la "liste noire" du CCD contenant mon nom.
Shapovalov y affirmait que les personnes figurant sur cette liste - moi y compris - Ă©taient coupables de diffuser dĂ©libĂ©rĂ©ment de la dĂ©sinformation, et qu'Ă ce titre, elles devaient ĂȘtre qualifiĂ©es de "terroristes de l'information", susceptibles d'ĂȘtre jugĂ©s comme des "criminels de guerre".
"Les terroristes de l'information", a déclaré M. Shapovalov, "doivent savoir qu'ils devront répondre de leurs actes devant la loi en tant que criminels de guerre."
Déboulonner la propagande russe, telle est l'ancienne description de poste de Shapovalov. Le 19 octobre, le directeur par intérim du CCD a été invité à participer à une émission en ligne intitulée "Blitz-Coffee", diffusée par la chaßne Twitter "@Flash_news_ua", dont l'objectif autoproclamé est de fournir "des informations exactes sur la guerre en Ukraine, sans fake news, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7".
Le sujet de l'Ă©mission: "DĂ©boulonner les mythes du Kremlin".
Peu aprÚs l'émission "Blitz-Coffee" de Shapovalov, le 4 novembre, l'Associated Press a tweeté un lien vers son reportage le plus récent sur Bucha avec le commentaire suivant : "Les Russes 'tirent sur tout le monde', a déclaré un soldat russe à Bucha à sa mÚre dans un appel téléphonique intercepté. L'@AP a obtenu des images de vidéosurveillance montrant pour la premiÚre fois à quoi ressemble une opération de 'nettoyage'."
Twitter n'a pas suspendu le compte @AP.
Je mets au défi à la fois à Elon Musk et Andriy Shapovalov: Débattons.
Elon, votre plateforme a servi de refuge Ă la propagande pro-ukrainienne et soutient activement une institution, le Center for Countering Disinformation, qui a ciblĂ© des citoyens amĂ©ricains - dont je fais partie - pour les arrĂȘter, les emprisonner et les assassiner pour le "crime" d'avoir exercĂ© leur droit Ă la libertĂ© d'expression, protĂ©gĂ© par la Constitution.
Vos modérateurs de contenu n'ont aucun problÚme à promulguer le récit pro-ukrainien sur les allégations de crimes de guerre contre la Russie, mais sont prompts à me bannir pour avoir osé contester ce récit de maniÚre factuelle.
La liberté d'expression absolue exige que tous les aspects d'un récit soient entendus.
Je défie Andriy Shapovalov de participer à un débat sur Bucha et les allégations sous-jacentes de crimes de guerre.
La question proposée pour le débat : "Bucha et la question des crimes de guerre : Qui est à blùmer ?"
Je mets au défi l'homme dont la mission autoproclamée est de déboulonner les "mythes du Kremlin" de débattre avec moi, qu'il qualifie de "terroriste de l'information", dans un forum public.
Quelle meilleure façon de vaincre un "terroriste de l'information" que de dĂ©boulonner les informations mĂȘmes dont il est accusĂ© de terroriser l'Ukraine ?
C'est le devoir patriotique de Shapovalov. Ne te dérobe pas à ta vocation, Andriy, sois un homme.
Je mets également au défi Elon Musk et Twitter de joindre le geste à la parole et de parrainer ce débat.
J'invite l'équipe de modération de contenu de Twitter à modérer ce débat.
Il est temps de régler cette question.
Si Twitter veut ĂȘtre Ă la hauteur de son affirmation selon laquelle il est l'une des principales plateformes publiques de libertĂ© d'expression, pourquoi ne pas organiser un dĂ©bat qui abordera directement cette question ?
Laissez le public assister à un débat, un dialogue et une discussion sur l'un des sujets les plus controversés de l'heure - les crimes de guerre commis en Ukraine.
La connaissance, c'est le pouvoir.
Je mets Twitter au dĂ©fi de donner Ă ses membres, au peuple amĂ©ricain et au monde en gĂ©nĂ©ral, le genre de connaissances qu'un tel dĂ©bat produirait, afin de discerner ce qui est une information basĂ©e sur des faits, et ce qui est une propagande parrainĂ©e par l'Ătat.
Si Andriy Shapovalov n'est pas en mesure de participer à un tel débat, pour quelque raison que ce soit, alors je mets au défi les journalistes de @AP qui ont écrit l'article sur Bucha. Qu'ils défendent leur reportage, tout en me tenant pour responsable du mien.
Si Twitter est déjà intervenu sur cette question (en me bannissant, tout en publiant l'article de @AP sans poser de questions), je considÚre qu'un tel débat est une occasion parfaite de formation pour les nouveaux modérateurs de contenu de Twitter. Quel meilleur moyen d'apprendre la modération de contenu que de modérer un débat entre deux sources de contenu concurrentes ?
Et si Shapovalov est nerveux à l'idée de débattre seul avec un "terroriste de l'information" notoire, je l'invite à faire équipe avec les journalistes de @AP. AprÚs tout, ils forment déjà une sorte d'équipe - Shapovalov travaille pour Oleksiy Danilov, le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, qui a été l'une des principales sources du reportage de @AP/Frontline, et sans l'aide duquel le reportage sur Bucha n'aurait pas pu prendre sa forme actuelle.
Donnons vie aux paroles de Jean 8:32,
"Vous connaßtrez la vérité, et la vérité vous affranchira."
DĂ©battons.
Découvrons la vérité sur Bucha.
Libérons le monde de la propagande.
N'hésitez pas à tweeter cet article à @CforCD, @elonmusk, @AP, et @frontlinepbs.
Si vous ĂȘtes sur Telegram, n'hĂ©sitez pas Ă envoyer cet article Ă t.me/CenterCounteringDisinformation.
Faisons le nécessaire.
Laissez la libertĂ© d'expression ĂȘtre libre.
https://open.substack.com/pub/scottritter/p/throwing-down-the-gauntlet-on-bucha