đâđš Selon al-Hayya, responsable du Hamas : Pas d'Ă©change de prisonniers sans arrĂȘt de la guerre
Un haut responsable israélien a souligné qu'Israël doit adopter une approche plus souple sur un retrait de Gaza & la fin de la guerre & obtenir un accord pour libérer les otages détenus à Gaza.
đâđš Selon al-Hayya, responsable du Hamas : Pas d'Ă©change de prisonniers sans arrĂȘt de la guerre
Par Al Mayadeen English, Source : Al-Aqsa TV, le 20 novembre 2024 Ă 22:44
Khalil al-Hayya, haut responsable du Hamas, accuse IsraĂ«l de permettre le vol d'aide humanitaire Ă Gaza, Ă©voque les efforts de mĂ©diation de l'Ăgypte et rĂ©affirme qu'un Ă©change de prisonniers est subordonnĂ© Ă la fin de la guerre.
Le haut responsable du Hamas, Khalil al-Hayya, a accusĂ© l'occupation israĂ©lienne de permettre le vol de l'aide humanitaire Ă Gaza, affirmant que de tels actes sont rĂ©alisĂ©s âavec sa pleine connaissance et sa bĂ©nĂ©dictionâ.
Dans une interview pour Al-Aqsa TV, M. al-Hayya a développé la réponse du Hamas à la proposition de l'Egypte de former un comité administratif pour Gaza. Il a expliqué que
âle mouvement Hamas s'est engagĂ© de maniĂšre responsable sur la proposition de l'Ăgypte, avec des avancĂ©es substantielles vers la rĂ©alisation d'un consensusâ.
Il a Ă©galement soulignĂ© le soutien continu de l'Ăgypte pour faciliter la formation d'un comitĂ© chargĂ© de superviser toutes les affaires de la bande de Gaza.
à propos des opérations de l'occupation israélienne, M. al-Hayya a déclaré :
âL'occupation a dĂ©vastĂ© la zone sud le long de la frontiĂšre Ă©gyptienne et intensifie ses initiatives pour Ă©tendre l'axe de Netzarim afin de protĂ©ger ses effectifs contre les opĂ©rations de la RĂ©sistance.â
Il a Ă©galement commentĂ© les images rĂ©cemment publiĂ©es du Premier ministre de l'occupation israĂ©lienne Benjamin Netanyahu sur l'axe de Netzarim, les dĂ©crivant comme relevant de la âfrimeâ.
Les initiatives de négociation d'un cessez-le-feu
Abordant les nĂ©gociations sur le cessez-le-feu Ă Gaza, M. al-Hayya a notĂ© que âdes initiatives sont en cours pour faire avancer le dossierâ, soulignant la flexibilitĂ© du Hamas Ă cet Ă©gard. Il a annoncĂ© que la RĂ©sistance palestinienne Ă©tait
âprĂȘte Ă mettre en Ćuvre l'accord du 2 juillet 2024 (proposĂ© par le prĂ©sident amĂ©ricain Joe Biden) et la rĂ©solution du Conseil de sĂ©curitĂ© de l'ONU, mais Netanyahu y fait obstacle pour des raisons politiquesâ.
Cependant, M. al-Hayya a souligné que la derniÚre proposition américaine
âne parle pas de l'arrĂȘt de la guerre ou du retour des dĂ©placĂ©s, mais se concentre uniquement sur le retour de certains prisonniers israĂ©liensâ.
Il a réaffirmé la position ferme de la Résistance en déclarant :
âNous disons Ă Netanyahu que sans arrĂȘt de la guerre, il n'y aura pas d'Ă©change de prisonniersâ.
Au milieu du génocide en cours à Gaza, M. al-Hayya a exprimé sa frustration, affirmant :
âIl est inconcevable que les nations arabes et islamiques, avec toutes leurs ressources, ne puissent pas contraindre l'ennemi Ă arrĂȘter la guerreâ.
Sans concessions, pas d'accord sur les captifs de Gaza, disent les officiels Ă Netanyahu.
Un haut responsable de la sécurité israélienne a souligné dimanche dernier qu'Israël doit adopter une approche plus souple concernant un retrait potentiel de Gaza et la fin de la guerre, afin d'obtenir un accord pour la libération des otages détenus dans l'enclave palestinienne, a rapporté le site web israélien Ynetnews.
Il a souligné que cette nouvelle tentative fait suite à l'enlisement des négociations, incitant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à convoquer son cabinet pour consultation.
Selon Ynetnews, la réunion de haut niveau, à laquelle participent le ministre de la Sécurité Israël Katz, le ministre des Affaires étrangÚres Gideon Sa'ar, le ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer, le ministre des Finances Bezalel Smotrich et le ministre de la Police Itamar Ben-Gvir, témoigne des profondes divisions au sein du gouvernement.
Smotrich et Ben-Gvir, opposants farouches à tout accord visant à mettre fin à la guerre, ont prévenu qu'ils pourraient dissoudre la coalition si un tel accord était conclu, a indiqué le journal.
Il mentionne que les responsables de la sécurité estiment que sur les 101 captifs détenus à Gaza depuis plus de 400 jours, seuls 51 sont encore en vie, et avertissent Netanyahu que sans concessions israéliennes significatives, aucun accord n'est probable, mettant en danger les prisonniers restants.
Les initiatives de relance des nĂ©gociations sont Ă©galement influencĂ©es par les dĂ©veloppements rĂ©gionaux et l'Ă©lection de Donald Trump pour un second mandat en tant que prĂ©sident des Ătats-Unis, a ajoutĂ© Ynetnews .
Trump a fait passer des messages indiquant qu'il souhaite finaliser un accord d'échange de prisonniers avant d'entrer à la Maison Blanche en janvier. Pendant ce temps, Netanyahu préfÚre parvenir à un accord maintenant, avant que le président américain élu ne prenne ses fonctions, craignant que Trump ne lui impose la fin de la guerre, a mentionné le site d'information.
Il a révélé que le chef du Shin Bet, Ronen Bar, le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, et le directeur du Mossad, David Bar, se sont récemment entretenus avec le ministre de la Sécurité, Katz, afin d'évaluer les stratégies de reprise des pourparlers.
Selon Ynetnews , les discussions ont permis d'explorer toutes les options pour donner à Israël un nouvel élan et parvenir à un cessez-le-feu et à un échange de prisonniers sous couvert de récupérer les otages.
Selon le média, les responsables s'accordent à dire qu'il est peu probable que le Hamas accepte un quelconque accord sans un retrait complet des troupes israéliennes et la fin de la guerre.
Il affirme également que si le Qatar a pris publiquement ses distances avec le processus de médiation, il reste discrÚtement engagé.
En outre, l'Ăgypte participe activement aux nĂ©gociations, et IsraĂ«l Ă©tudie la possibilitĂ© d'impliquer la Turquie dans les discussions, note le site d'information.