đâđš Selon un ex Premier ministre israĂ©lien : Trop, câest trop, IsraĂ«l commet des crimes de guerre
Il faut mettre un terme Ă tout cela, avant dâĂȘtre bannis de la famille des nations & traduits devant la Cour pĂ©nale internationale pour crimes de guerre, sans aucune dĂ©fense crĂ©dible. Trop, c'est trop

đâđš Selon un ex Premier ministre israĂ©lien : Trop, câest trop, IsraĂ«l commet des crimes de guerre
Par Ehud Olmert / Haaretz, le 27 mai 2025
Ehud Olmert est l'ancien Premier ministre israélien de 2006 à 2009 et maire de Jérusalem de 1993 à 2003. Olmert a été membre du parti Likoud de 1973 à 2006.
Le gouvernement d'IsraĂ«l mĂšne actuellement une guerre absurde, sans objectifs ni plan prĂ©cis, et sans aucun espoir de succĂšs. Jamais depuis sa crĂ©ation l'Ătat d'IsraĂ«l n'a menĂ© une telle guerre. L'organisation criminelle dirigĂ©e par Benjamin Netanyahu a Ă©galement instaurĂ© un prĂ©cĂ©dent unique dans l'histoire d'IsraĂ«l sur ce plan.
Le rĂ©sultat visible de l'opĂ©ration âGideon's Chariotsâ se traduit avant tout par la confusion qui rĂšgne parmi les unitĂ©s militaires israĂ©liennes dĂ©ployĂ©es autour de Gaza. C'est particuliĂšrement vrai dans les quartiers oĂč nos soldats ont dĂ©jĂ combattu, ont Ă©tĂ© blessĂ©s et sont tombĂ©s au combat, tuant de nombreux combattants du Hamas, ainsi que de nombreux civils innocents. Ces derniers viennent alourdir le bilan dĂ©jĂ effroyable des victimes innocentes parmi la population palestinienne.
Les récentes opérations à Gaza n'ont rien à voir avec des objectifs de guerre légitimes. Le gouvernement envoie nos soldats - et l'armée obtempÚre - errer dans les quartiers de Gaza, Jabalya et Khan Yunis dans le cadre d'une opération militaire illégitime. Il s'agit désormais d'une guerre politique personnelle. Sa conséquence immédiate est la transformation de Gaza en une zone sinistrée sur le plan humanitaire.
Au cours de l'annĂ©e Ă©coulĂ©e, de graves accusations ont Ă©tĂ© portĂ©es dans le monde entier contre le gouvernement israĂ©lien et le comportement de son armĂ©e Ă Gaza, notamment des accusations de gĂ©nocide et de crimes de guerre. Dans les dĂ©bats publics en IsraĂ«l et sur la scĂšne internationale, j'ai fermement rejetĂ© ces accusations, sans pour autant hĂ©siter Ă critiquer le gouvernement. Les mĂ©dias internationaux sont Ă l'Ă©coute de toutes les voix dans le dĂ©bat public en IsraĂ«l. Ils peuvent faire la distinction entre ceux qui servent de porte-parole Ă Netanyahu et ses laquais, et ses opposants qui le considĂšrent, comme les mĂ©dias aiment Ă le dire actuellement, comme un baron du crime. Je n'ai pas hĂ©sitĂ© Ă donner des interviews en Irlande, en Italie, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et ailleurs sur la scĂšne internationale. J'ai souvent déçu les journalistes en affirmant avec vĂ©hĂ©mence qu'IsraĂ«l ne commet pas de crimes de guerre Ă Gaza. Il y a eu des tueries excessives, mais, j'ai affirmĂ© avec fermetĂ© et conviction, quâen aucun cas un responsable gouvernemental n'a donnĂ© l'ordre de frapper sans discernement les civils de Gaza.
Le grand nombre de civils innocents tués à Gaza est difficile à admettre, il est injustifié et inacceptable. Mais tout cela, comme je l'ai dit dans tous les médias du monde, est le résultat d'une guerre vicieuse.
Cette guerre aurait dû prendre fin début 2024. Elle s'est poursuivie sans justification, sans objectif clair et sans vision politique pour l'avenir de Gaza et du Moyen-Orient en général. L'armée, chargée et tenue d'exécuter les ordres du gouvernement, a souvent agi de maniÚre inconsciente, inconsidérée et excessivement agressive. Cependant, elle l'a fait sans avoir reçu d'ordre, d'instruction ou de directive de la part des hauts responsables militaires pour frapper sans discernement des civils. Par conséquent, tel que je l'ai compris à l'époque, aucun crime de guerre n'avait été commis.
Le génocide et les crimes de guerre sont des termes juridiques qui renvoient trÚs largement à l'intention et à la responsabilité des personnes habilitées à définir les objectifs de la guerre, sa conduite et son but, les limites des combats et les restrictions à l'usage de la force. J'ai saisi toutes les occasions qui m'ont été offertes pour faire la distinction entre les crimes dont on nous accuse, que je refusais de reconnaßtre, et la négligence et l'indifférence à l'égard des victimes gazaouies et le coût humain insupportable que nous leur imposons. J'ai rejeté la premiÚre accusation, j'ai admis la seconde.
Ces derniÚres semaines, je n'ai plus été en mesure de le faire. Ce que nous faisons actuellement à Gaza est une guerre de dévastation : un massacre aveugle, illimité, cruel et criminel de civils. Nous n'agissons pas ainsi parce que nous avons perdu le contrÎle d'un secteur particulier, ni à cause d'une réaction disproportionnée de certains soldats d'une unité. C'est plutÎt le résultat d'une politique gouvernementale dictée en toute connaissance de cause, avec malveillance, cruauté et irresponsabilité. Oui, Israël commet des crimes de guerre.
Tout d'abord, il affame Gaza. Sur cette question, la position des hauts responsables du gouvernement est publique et sans ambiguïté. Oui, nous avons privé les Gazaouis de nourriture, de médicaments et des produits de premiÚre nécessité dans le cadre d'une politique explicite. Netanyahu, comme à son habitude, tente de brouiller les pistes quant à la nature des ordres donnés, afin d'échapper à toute responsabilité juridique et pénale le moment venu. Mais certains de ses laquais le disent ouvertement, en public, voire avec fierté : oui, nous affamons Gaza. Parce que tous les Gazaouis seraient des membres du Hamas, il n'y a aucune limite morale ou opérationnelle à leur extermination, soit plus de deux millions de personnes.
Les médias israéliens, pour des raisons qui leur sont propres (certaines compréhensibles), tentent de présenter une version modérée des événements à Gaza. Mais l'image diffusée dans le monde entier est bien plus grave, bien plus dévastatrice. Il est impossible d'y assister avec sérénité et d'acquiescer, comme si la réaction mondiale n'était qu'une explosion généralisée d'antisémitisme, parce que tout le monde nous déteste et que tout le monde est antisémite.
Eh bien, non. Le président français Emmanuel Macron n'est pas antisémite. Je le connais bien. Je lui ai parlé ces derniers mois. Lorsque cela a été nécessaire, l'armée française s'est tenue en premiÚre ligne pour défendre Israël et a coopéré à l'interception des attaques de missiles iraniens.
âNous nous battons avec vous contre vos ennemis sous mes ordres, et vous m'accusez de soutenir le terrorismeâ,
a récemment déclaré Macron. Il est un ami d'Israël, tout comme le Premier ministre britannique Keir Starmer, le Premier ministre néerlandais Dick Schoof, la PremiÚre ministre italienne Giorgia Meloni et bien d'autres qui les ont rejoints parmi les rangs des ministres et dirigeants les plus éminents et les plus importants d'Europe.
Ils ont entendu les voix de Gaza. Ils voient la souffrance de centaines de milliers de civils. Ils ont entendu les voix qui s'élÚvent lors des réunions du cabinet israélien et ont compris l'évidence : les ministres du cabinet israélien, menés par le grand patron du crime Netanyahu, poursuivent activement, sans aucune hésitation et avec une malveillance calculée, une politique de famine et de pression humanitaire qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques.
Des voix s'Ă©lĂšvent dĂ©jĂ au sein de gouvernements amis d'IsraĂ«l, tels que le Canada, le Royaume-Uni et la France, pour demander des mesures concrĂštes contre le gouvernement, mĂȘme si celles-ci risquent de nuire gravement Ă IsraĂ«l. Macron a suggĂ©rĂ© une rĂ©vision de l'accord d'association entre IsraĂ«l et l'Union europĂ©enne, une suggestion appuyĂ©e par les Premiers ministres espagnol, nĂ©erlandais et italien. Contrairement Ă Macron, ces deux derniers sont tous deux des dirigeants de droite et, jusqu'Ă rĂ©cemment, ils ont refusĂ© toute initiative susceptible d'embarrasser IsraĂ«l.
Ces voix vont s'amplifier. On peut craindre que des sanctions concrÚtes soient prises à l'encontre d'Israël, au-delà des mesures prises par la Cour pénale internationale de La Haye, avec des conséquences fatales sur le plan économique et diplomatique.
Le chĆur des voyous du gouvernement Netanyahu et l'usine Ă poison qu'il a mise en place vont bien sĂ»r se livrer Ă leur victimisation habituelle : les Gentils sont antisĂ©mites. Ils nous haĂŻssent. Ils ont toujours Ă©tĂ© contre nous. Ils soutiennent le terrorisme, alors que nous le combattons. En rĂ©alitĂ©, ces gouvernements ne sont pas anti-israĂ©liens, ils s'opposent au gouvernement israĂ©lien. Ils estiment que ce dernier a dĂ©clarĂ© la guerre Ă l'Ătat d'IsraĂ«l et Ă ses habitants, et qu'il a peut-ĂȘtre causĂ© des dommages irrĂ©versibles.
Je suis d'accord. Je crois que le gouvernement d'IsraĂ«l est dĂ©sormais l'ennemi intĂ©rieur. Il a dĂ©clarĂ© la guerre Ă l'Ătat et Ă ses habitants. Aucun ennemi extĂ©rieur contre lequel nous avons combattu ces 77 derniĂšres annĂ©es n'a causĂ© plus de tort Ă IsraĂ«l que le gouvernement dirigĂ© par Itamar Ben-Gvir, Netanyahu et Bezalel Smotrich. Aucun ennemi extĂ©rieur n'a rĂ©ussi Ă dĂ©truire la solidaritĂ© sociale qui Ă©tait le fondement de la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne dans toutes les Ă©preuves existentielles auxquelles elle a Ă©tĂ© confrontĂ©e depuis 1948, comme l'a fait et continue de le faire le gouvernement Netanyahu.
Je vais rĂ©pĂ©ter briĂšvement ici ce qui est dĂ©jĂ une Ă©vidence pour une grande partie de l'opinion publique israĂ©lienne : ce gouvernement est indigne. Il ne peut ni ne veut accomplir le bien pour le pays et ses citoyens. Il est totalement obsĂ©dĂ© par la destruction de toute unitĂ© interne, de toute coopĂ©ration entre les communautĂ©s, qui pourraient ĂȘtre en dĂ©saccord sur des questions fondamentales. Il est animĂ© par un fanatisme qui le pousse Ă monter les uns contre les autres, les frĂšres contre les frĂšres, les mĂšres contre les enfants, les soldats contre les soldats, les voyous et la racaille contre les otages et leurs familles. Il y prend un plaisir sadique, malsain, irresponsable et jubilatoire, tout en Ă©chouant bien sĂ»r Ă ramener les otages.
Et pendant ce temps, nous continuons à massacrer des civils palestiniens en Cisjordanie. Je l'ai déjà dit et je ne reviendrai pas sur mes propos. Les membres de ces honteuses milices de jeunes colons commettent quotidiennement des crimes odieux dans toute la Cisjordanie, sous le regard complaisant de la police et des unités militaires déployées dans la région.
Le meurtre de Tzeela Gez est effroyable. On ne peut que ressentir une profonde douleur face au sort de cette jeune femme et Ă la tragĂ©die dont elle a Ă©tĂ© victime alors qu'elle se rendait Ă l'hĂŽpital pour donner naissance Ă son fils. Puisse-t-il survivre et grandir au sein de sa famille aimante, qui ne manquera pas de le protĂ©ger. Mais la dĂ©claration du chef du Conseil rĂ©gional de Samarie, Yossi Dagan, selon laquelle les villages palestiniens doivent ĂȘtre rasĂ©s, est une dĂ©claration de gĂ©nocide. Quand un village palestinien sera incendiĂ©, et plusieurs l'ont dĂ©jĂ Ă©tĂ©, on nous dira que les auteurs sont un petit groupe violent non reprĂ©sentatifs des colons. C'est un mensonge. Ils sont nombreux. L'avant-garde est toujours restreinte. DerriĂšre, il y a les Yossi Dagan qui les inspirent, les aident Ă ne pas se faire prendre et prĂ©parent la prochaine vague d'Ă©meutiers. Que fait la police ? Que fait l'armĂ©e ? OĂč sont les dizaines de milliers de colons qui devraient dĂ©noncer ces jeunes terroristes des collines comme des criminels Ă envoyer en prison plutĂŽt que les laisser errer dans les oliveraies des habitants de Cisjordanie ?
On ne peut pas non plus ignorer ce qui se passe dans certaines unitĂ©s militaires israĂ©liennes, y compris les forces spĂ©ciales, oĂč servent les meilleurs et les plus courageux soldats. Il y a eu trop d'incidents de tirs injustifiĂ©s sur des civils, de destruction de biens et de maisons, mĂȘme lors d'opĂ©rations qui ne le justifiaient pas. Il y a trop de pillages et de vols dans les maisons, dont se vantent souvent les soldats israĂ©liens. Certains vont jusqu'Ă publier leurs exploits sur les rĂ©seaux sociaux. Les IsraĂ©liens commettent des crimes de guerre. Je ne partage pas l'avis de l'ancien chef d'Ă©tat-major Moshe Yaalon, qui a dĂ©clarĂ© qu'IsraĂ«l mĂšne une politique de nettoyage ethnique. Mais nous approchons du moment oĂč il sera indĂ©niable que tel est bien l'inĂ©vitable rĂ©sultat de ce que le gouvernement, l'armĂ©e et nos braves soldats ont commis sur le terrain.
Il est temps de mettre un terme à tout cela, avant que nous ne soyons tous bannis de la famille des nations et traduits devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, sans aucune défense crédible.
Trop, c'est trop.
Traduit par Spirit of Free Speech
Quel comique ce type ! Une ordure sioniste qui tente sa chance de remplacer Nethanyaou en cas dâeÌlections anticipĂ©es ! Il surfe sur la vague de mĂ©contentement actuelle pour dĂ©trĂŽner Galanz auprĂšs de Trump ? Bref, il nây a pas de bons et de mauvais sionistes...il faut uniquement des sionistes MORTS pour que la Palestine soit en paix. Et celui-ci comme les autres. BientĂŽt, on va voir aussi, BHL, Machiasse, Elie Seimoun et puis aussi PhacochĂšre Habib dirent 'Ca suffit, stop au gĂ©nocide !' De qui se moque t-on ? Ben de toi, goy ! đ