đâđš Stella Assange appelle Ă la libĂ©ration de son mari Julian, le prisonnier politique numĂ©ro 1
Stella appelle Ă bloquer l'extradition & la farce juridique U*S* d'attaque contre journalisme, vĂ©ritĂ© & droits humains. L'ultime dĂ©fense, ce sont les bonnes volontĂ©s du monde entier en quĂȘte de vĂ©ritĂ©
đâđš Stella Assange appelle Ă la libĂ©ration de son mari Julian, le prisonnier politique numĂ©ro 1
Par Hora do Povo, le 28 juin 2023 - English version below
Stella appelle Ă bloquer l'extradition d'Assange & la farce juridique U*S* pour broyer le journalisme, la vĂ©ritĂ© & les droits humains. L'ultime dĂ©fense, ce sont les bonnes volontĂ©s du monde entier en quĂȘte de vĂ©ritĂ©.
bloquer l'extradition d'Assange & la mise en scÚne par Washington d'une farce juridique pour broyer le journalisme, la vérité & les droits humains.
Le journaliste Julian Assange est poursuivi et calomnié par Washington depuis des années pour avoir dénoncé les crimes de guerre américains en Irak et en Afghanistan - y compris l'exécution de deux journalistes par un hélicoptÚre de combat - ainsi que la torture à Guantanamo.
Stella Assange, Ă©pouse du prisonnier politique numĂ©ro un dans le monde, Julian, a appelĂ© Ă la libĂ©ration de son mari et du fondateur de WikiLeaks, dont l'extradition vers les Ătats-Unis est "imminente", lors d'une manifestation organisĂ©e la semaine derniĂšre Ă Westminster Ă Londres.
Cette manifestation s'inscrit dans le cadre de la mobilisation visant Ă empĂȘcher que Julian Assange ne soit remis au rĂ©gime de M. Biden, aux Ătats-Unis, oĂč il attend de comparaĂźtre devant le tristement cĂ©lĂšbre "tribunal de la CIA" en Virginie, et de purger une peine de 175 ans de prison en vertu de l'inique "loi sur l'espionnage", aprĂšs qu'un juge britannique lui a refusĂ© le droit d'interjeter appel devant la Cour SuprĂȘme britannique.
Julian Assange a Ă©tĂ© persĂ©cutĂ© pendant une dĂ©cennie pour avoir dĂ©noncĂ© les crimes de guerre commis par les Ătats-Unis en Irak et en Afghanistan - notamment l'exĂ©cution de deux journalistes par un hĂ©licoptĂšre de guerre - ainsi que les tortures pratiquĂ©es Ă Guantanamo. Il a Ă©galement Ă©tĂ© la cible d'une opĂ©ration de la CIA visant Ă dĂ©truire sa rĂ©putation et, Ă deux reprises, le gratin de Washington a Ă©tudiĂ© son Ă©limination physique, la CIA l'ayant mĂȘme surveillĂ© pendant son asile Ă l'ambassade d'Ăquateur, comme l'a rĂ©vĂ©lĂ© la justice espagnole.
L'acteur britannique Russell Brand et le journaliste amĂ©ricain Matt Taibbi ont Ă©galement assistĂ© Ă l'Ă©vĂšnement, lequel a eu lieu samedi, Ă Parliament Square. Stella a dĂ©noncĂ© "la situation trĂšs prĂ©caire dans laquelle se trouve Julian Assange", qui n'a mĂȘme pas Ă©tĂ© autorisĂ© Ă "faire appel auprĂšs de la Cour SuprĂȘme".
âJulian Assange avait dĂ©posĂ© son recours en septembre dernier, maisâ, a soulignĂ© Stella, âun juge unique, dans une dĂ©cision de trois pages, dans laquelle il n'examine aucun des arguments, dĂ©cide qu'il ne peut pas faire appelâ.
"Il ne lui reste quâune derniĂšre chance de s'adresser Ă deux juges distincts de la Cour suprĂȘme. Mais la situation est dĂ©sormais critique", a prĂ©venu l'Ă©pouse de M. Assange.
Stella a soulignĂ© que M. Assange, en tant qu'Ă©diteur, avait reçu des donnĂ©es d'une seule source, Chelsea Manning, un soldat amĂ©ricain en Irak. âUne analyste du renseignement qui a Ă©tĂ© tĂ©moin, qui a lu des rapports contenant des informations sur des dizaines de milliers de civils tuĂ©s en Irak et en Afghanistan.â
"Des preuves de crimes de guerre, notamment une vidéo publiée sous le nom de 'Collateral Murder' en 2010, montrant comment un hélicoptÚre a abattu des civils, dont deux journalistes, blessé gravement deux enfants et détruit le véhicule de secours qui venait essayer d'emmener l'un des journalistes mourants à l'hÎpital et les a tous tués, à l'exception des deux enfants, qui ont survécu parce que leur pÚre a jeté le corps sur eux. Ils ont été gravement blessés, mais ils ont survécu", a souligné Stella.
âJulian et WikiLeaks ont publiĂ© ces documents, ainsi que des dizaines de milliers d'assassinats de civils en Irak et en Afghanistan, des preuves de torture et la maniĂšre dont le gouvernement amĂ©ricain utilisait ses ambassades pour entraver et faire Ă©chouer les enquĂȘtes menĂ©es en Allemagne, en Espagne et en Italie sur les vols de "restitution" de la CIA, afin d'empĂȘcher les responsables d'ĂȘtre jugĂ©s et d'imposer l'impunitĂ©", a-t-elle rĂ©affirmĂ©.
"L'affaire contre Julian est une affaire d'impunitĂ© contre la responsabilitĂ©. Et le fait est que Julian est en prison pour avoir publiĂ© la vĂ©ritĂ©, pour avoir exposĂ© la criminalitĂ© du pays qui tente de l'extrader", a dĂ©clarĂ© Mme Stella. Elle a ajoutĂ© : "Ce pays a Ă©galement conspirĂ© pour l'assassiner lorsque Pompeo Ă©tait Ă la tĂȘte de la CIA ; est-ce que quelqu'un a dĂ» rendre des comptes ?"
"Pendant des années, on a mené campagne pour salir Julian afin de paver la voie à son arrestation. Julian est un symbole. Il est un obstacle. Il est un message à tous les journalistes les enjoignant à ne pas publier la vérité", a averti Mme Stella.
"Ne publiez pas la vĂ©ritĂ©, sous peine d'irriter ceux qui sont suffisamment puissants, car ils s'en prendront Ă vous". C'est le message qui "est envoyĂ©". âNous devons riposterâ, a-t-elle ajoutĂ©.
Stella a conclu en appelant Ă une large mobilisation pour empĂȘcher l'extradition de M. Assange, et que Washington ne mette en scĂšne une farce juridique visant Ă broyer le journalisme, la vĂ©ritĂ© et les droits de l'homme.
"Il risque 175 ans de prison aux Ătats-Unis en vertu de la loi sur l'espionnage. [Dans ce 'procĂšs'], la dĂ©fense de l'intĂ©rĂȘt public est exclue. Il ne peut pas dire pourquoi il a publiĂ© ce qu'il a publiĂ©. Il ne peut pas expliquer qu'il s'agit de crimes de guerre, que le gouvernement amĂ©ricain est responsable. Il ne peut pas se dĂ©fendre. L'ultime dĂ©fense, ce sont les bonnes volontĂ©s du monde entier en quĂȘte de vĂ©ritĂ©.â
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đâđš Stella Assange calls for the release of her husband Julian, the world's number 1 political prisoner
By Hora do Povo, June 28, 2023
Journalist Julian Assange has been hounded and vilified by Washington for years for exposing US war crimes in Iraq and Afghanistan - including the execution of two journalists by military helicopter - as well as torture at Guantanamo.
Stella Assange, wife of the world's number one political prisoner, Julian, called for the release of her husband and the WikiLeaks founder, whose extradition to the USA is "imminent", at a demonstration held last week at London's Westminster Central Hall.
The demonstration was part of the mobilization to prevent Julian Assange from being handed over to Mr. Biden's regime in the USA, where he awaits to appear before the infamous "CIA court" in Virginia, and serve a 175-year prison sentence under the iniquitous "Espionage Act", after a British judge denied him the right to appeal to the British Supreme Court.
Julian Assange has been persecuted for a decade for exposing US war crimes in Iraq and Afghanistan - including the execution of two journalists by a helicopter gunship - and torture at Guantanamo. He was also the target of a CIA operation aimed at destroying his reputation and, on two occasions, the Washington brass studied his physical elimination, with the CIA even monitoring him during his asylum in the Ecuadorian embassy, as revealed by the Spanish judiciary.
British actor Russell Brand and American journalist Matt Taibbi also attended the event, which took place in Parliament Square on Saturday. the occasion of a demonstration in Parliament Square. Stella denounced "the very precarious situation in which Julian Assange finds himself", who has not even been allowed to "appeal to the Supreme Court".
Julian Assange had filed his appeal last September, but, Stella pointed out, "a single judge, in a three-page decision, in which he does not examine any of the arguments, decides that he cannot appeal".
"He has one last chance to appeal to two separate Supreme Court judges. But the situation is now critical," warned Mr. Assange's wife.
Stella pointed out that Mr. Assange, as publisher, had received data from a single source, Chelsea Manning, an American soldier in Iraq. "An intelligence analyst who has witnessed, who has read reports containing information about tens of thousands of civilians killed in Iraq and Afghanistan," she said.
"Evidence of war crimes, including a video published as 'Collateral Murder' in 2010, showing how a helicopter shot down civilians, including two journalists, seriously wounded two children and destroyed the rescue vehicle that had just tried to take one of the dying journalists to hospital and killed them all, except for the two children, who survived because their father threw the body on top of them. They were seriously injured, but they survived," Stella pointed out.
"Julian and WikiLeaks published these documents, as well as tens of thousands of civilian killings in Iraq and Afghanistan, evidence of torture and how the US government used its embassies to obstruct and defeat investigations in Germany, Spain and Italy into CIA rendition flights, to prevent those responsible from being tried and to impose impunity," she added.
"And the case against Julian is a case of impunity versus accountability. And the fact is that Julian is in prison because he published the truth, because he exposed the criminality of the country that is trying to extradite him," said Ms. Stella. She added: "this country also conspired to assassinate him when Pompeo was head of the CIA; has anyone been held to account?"
"For years there has been a campaign to smear Julian in order to pave the way for his arrest. Julian is a symbol. He is an obstacle. He is a message to all journalists enjoining them not to publish the truth," Ms. Stella warned.
"Do not publish the truth, on pain of angering those who are powerful enough, because they will come after you". This is the message that "is being sent. We must fight back", she added.
Ms. Stella concluded by calling for a broad mobilization to block Assange's extradition and Washington's staging of a legal farce to crush journalism, truth and human rights.
"He faces 175 years in prison in the United States under the Espionage Act. [In this 'trial'], the defense of the public interest is excluded. He can't say why he published what he published. He can't explain that these are war crimes, that the U.S. government is responsible. He can't defend himself. The ultimate defense is the goodwill of the whole world in search of the truth".