đâđš Titiller lâours de trop prĂšs... puis hurler Ă lâaide & sauter dans les bras de papa !
La Russie ne doit surtout pas faire confiance Ă l'impĂ©rialisme, mĂȘme pas un tout petit peu, comme le savait dĂ©jĂ Che Guevara.
đâđš Titiller lâours de trop prĂšs... puis hurler Ă lâaide & sauter dans les bras de papa !
Par Eduardo Vasco, le 16 juin 2025
La Russie ne doit pas faire confiance Ă l'impĂ©rialisme, mĂȘme pas un tout petit peu, comme le savait dĂ©jĂ Che Guevara.
L'Ukraine a lancé l'une des attaques les plus puissantes contre la Russie depuis 2022. Le premier jour du mois, cinq bases militaires russes ont été touchées par des drones infiltrés sur le territoire russe et pilotés à distance. Ils auraient mis hors service 40 avions de combat.
Simultanément, des explosions se sont produites sur des routes et des ponts à Koursk et Briansk, tuant plus de 100 civils. Les autorités russes ont qualifié ces attentats d'actes terroristes, et affirment disposer de preuves indiquant qu'ils ont été perpétrés sur ordre de Kiev.
Tout cela s'est produit la veille du deuxiÚme cycle de négociations entre les responsables diplomatiques et militaires russes et ukrainiens à Istanbul. Ce n'était pas franchement le signe montrant que Zelensky souhaite avancer vers une résolution pacifique du conflit.
De toute Ă©vidence, les Ukrainiens ont menĂ© ces attaques avec la complicitĂ© de l'OTAN. Comme toujours, les chefs de guerre occidentaux ont encouragĂ© Kiev, la poussant vers l'abĂźme. Ensuite, leurs propagandistes tirent parti des reprĂ©sailles prĂ©visibles de la Russie pour exiger que les forces impĂ©rialistes de l'OTAN se lancent tĂȘte baissĂ©e dans une guerre totale contre Moscou.
Telle est la position d'un certain Brett Erickson, qui fĂ©licite les Ukrainiens pour les attaques contre la Russie mais prĂ©vient : âLa Russie riposteraâ â selon lui, par des attaques cruelles et disproportionnĂ©es contre des civils, comme le font toujours les mĂ©chants Russes. Par consĂ©quent, selon lui, les pays de l'OTAN ne doivent pas se montrer lĂąches, mais plutĂŽt plus agressifs.
Cet Erickson appelle au vol des 300 milliards de dollars d'actifs russes gelĂ©s en Occident, mais se lamente : les Ătats-Unis savent qu'ils ne peuvent pas le faire, car personne n'oserait plus placer ses ressources en Occident, de peur que les pirates impĂ©rialistes ne la leur rendent pas. Il appelle Ă©galement Ă des sanctions contre les pays acheteurs de gaz et de pĂ©trole russes, mais est conscient de l'impuissance de l'Occident Ă s'opposer Ă la Chine et Ă l'Inde sur ce plan.
Cette impuissance s'exprime d'ailleurs que dans les pleurnicheries d'Erickson. Elle s'Ă©tend mĂȘme aux propagandistes : les dĂ©clarations et gestes symboliques n'ont aucun effet significatif sur la Russie.
Une hypocrisie Ă©vidente transpire Ă©galement dans les propos d'Erickson. Il Ă©crit sur les attaques ukrainiennes, mais Ă le lire, on pourrait croire que c'est la Russie qui les a menĂ©es, et non l'Ukraine. Les propagandistes de l'OTAN se montrent pathĂ©tiquement Ă la rue, crachant leur peur d'une riposte russe, la qualifiant de âcruelleâ et maudissant l'inaction de l'Occident. Calme-toi, pauvre petit Erickson.
Au moins, ces jérémiades sont sincÚres. Elles contredisent l'euphorie initiale (et probablement feinte) des organisateurs ukrainiens aprÚs les attaques et leur propagande selon laquelle Kiev allait enfin renverser la vapeur.
Ainsi, juste aprĂšs l'opĂ©ration âSpider Webâ, le correspondant de la BBC Ă Kiev, Paul Adams, a Ă©crit :
âLe message que les dĂ©lĂ©guĂ©s ukrainiens apportent Ă Istanbul pour un nouveau cycle de nĂ©gociations de cessez-le-feu avec les reprĂ©sentants du Kremlin est le suivant : l'Ukraine est toujours dans la lutteâ.
Lorsque Moscou a ripostĂ© plus tard dans la mĂȘme semaine, Adams s'est dit consternĂ© par âla rĂ©action brutale de la Russieâ, qui a fait un nombre insignifiant de victimes civiles comparĂ© aux attentats terroristes ukrainiens, mais qui, selon les Russes, a touchĂ© plusieurs cibles militaires.
Puis ce fut le tour de Zelensky de gĂ©mir : âLa Russie doit en ĂȘtre tenue responsable !â, profitant de l'occasion pour implorer l'aide de l'OTAN.
Erickson, aussi impuissant que tous les propagandistes de l'OTAN, se plaint que l'Occident ne fait rien pour mettre fin aux représailles de la Russie. AprÚs tout, rien de ce qui a été fait jusqu'à présent n'a donné de résultats.
âLa rĂ©ponse de l'Occident aux atrocitĂ©s russes n'est dĂ©sormais plus dictĂ©e par la morale ou les moyens, mais par le rĂ©alisme. Les outils dont nous disposons sont ceux que nous ne sommes pas prĂȘts Ă utiliser. L'Occident peut bien parler de dĂ©termination, mais il gouverne par paliers. Et la Russie sait exactement oĂč se trouvent ces limitesâ, dĂ©plore le pauvre Erickson.
Oui, dure est la réalité, cher Erickson. L'Occident impérialiste est en train de perdre. Les quelques nations qui ont pris l'habitude de traiter la majeure partie du monde comme des poubelles, pillant les richesses, envoyant leurs soldats envahir, imposant ou renversant des dictateurs, profitant de la faim de millions de personnes, ne détiennent plus le pouvoir d'antan.
L'expulsion des troupes amĂ©ricaines d'Afghanistan par les talibans barbus et en haillons l'a clairement dĂ©montrĂ©. La preuve en est depuis plus d'un an et demi Ă Gaza, oĂč un peuple affamĂ© rĂ©siste au gĂ©nocide promu par les Ătats-Unis et leur base militaire appelĂ©e âIsraĂ«lâ. Et la rĂ©action de la Russie Ă la tentative d'encerclement et Ă l'invasion subsĂ©quente de l'OTAN via l'Ukraine le prouve aussi, bien entendu.
Cependant, ceux qui pensent que cet empire occidental dĂ©cadent et dĂ©labrĂ© est vaincu se trompent. Ceux qui dĂ©tiennent le pouvoir ne le cĂšdent pas sans y ĂȘtre contraints. Et pour le protĂ©ger, ils recourent aux moyens les plus immoraux et les plus nĂ©fastes pour l'humanitĂ©. C'est exactement ce dont Erickson souhaite faire usage : en l'occurrence, les armes nuclĂ©aires. Heureusement, l'impĂ©rialisme est confrontĂ© Ă une puissance nuclĂ©aire qui a dĂ©veloppĂ© Ă bon escient cette capacitĂ© de dissuasion, sans quoi il aurait Ă©tĂ© dominĂ© depuis longtemps et l'Ă©tat de l'humanitĂ© serait aujourd'hui trĂšs diffĂ©rent.
La leçon Ă tirer des jĂ©rĂ©miades d'individus incompĂ©tents comme Erickson, c'est qu'il ne faut montrer aucune pitiĂ© lorsque votre ennemi est aussi lĂąche, immoral et agressif. La Russie ne doit pas faire confiance Ă l'impĂ©rialisme, pas mĂȘme un peu, comme l'avait dĂ©jĂ compris Che Guevara. L'Iran ne doit pas non plus lui faire confiance, ni aucun autre pays au monde aspirant Ă une vĂ©ritable indĂ©pendance vis-Ă -vis de la domination dictatoriale des anciennes puissances impĂ©rialistes. Il faut le combattre sans pitiĂ©, sans concession et sans compromis. C'est un combat Ă mort, et seul un seul camp survivra.
Traduit par Spirit of Free Speech
Oui, câest bien...alors pourquoi la Russie accepte t-elle de nĂ©gocier avec lâoccident ? Pourquoi, il a fallu quâIsraĂ«l bombarde lĂąchement (plĂ©onasme) lâIran pour que celui-ci cesse toute nĂ©gociation Ă Oman avec les impĂ©rialistes ? Que de temps et dâenergie perdues! Le Yemen ne s'embrasse pas de ça ! Quand il y a un dĂ©crochage entre la rue et le pouvoir , cela donne des 'diplomates' dĂ©connectĂ©s de leur peuple et de ses aspirations. Ce nâest pas le cas pour Ansar'Allah (Pepe Escobar lâa bien compris sur place), pour la RĂ©sistance Palestinienne, pour le Hezbollah Libanais...
NĂ©gocier est un signe de faiblesse. MileĂŻkovski lâa bien compris et a rompu systĂ©matiquement dĂšs quâil avait gagnĂ© suffisamment de temps pour atteindre un objectif. A Moscou, on plane encore dans lâavant-guerre lorsque Ribentrop a conclu un marchĂ© de dupes avec lâURSS. Il nâen revenait pas lui-mĂȘme ! đ