đâđš Traiter ainsi Assange est une "atroce violation des droits fondamentaux".
David Davis, dĂ©putĂ© britannique conservateur sur la privation des droits de Julian du 1er Amendement : "C'est Ă la limite du racisme - si vous n'ĂȘtes pas amĂ©ricain, vos droits ne sont pas protĂ©gĂ©s".
đâđš Traiter ainsi Assange est une "atroce violation des droits fondamentaux".
Par le National Union of Journalists, le 12 juillet 2023
David Davis, dĂ©putĂ© britannique conservateur Ă propos de la privation des droits de Julian confĂ©rĂ©s par le 1er Amendement : "c'est Ă la limite du racisme - si vous n'ĂȘtes pas amĂ©ricain, vous ne bĂ©nĂ©ficiez pas de protections".
Lors d'une réunion interpartis au Parlement, l'ancien ministre des Affaires étrangÚres David Davis a qualifié le traitement du journaliste Julian Assange de "violation atroce de la justice naturelle".
La sĂ©ance, qui s'est dĂ©roulĂ©e dans l'une des cĂ©lĂšbres salles de commission de la Chambre des communes, a Ă©tĂ© l'occasion pour les responsables politiques d'entendre directement Stella Assange, la compagne du journaliste incarcĂ©rĂ© de WikiLeaks, Julian. L'urgence de la situation de Julian Ă©tait palpable lorsque Stella a expliquĂ© que le temps Ă©tait comptĂ© pour Ă©viter l'extradition de son mari vers les Ătats-Unis pour des raisons de sĂ©curitĂ© nationale et d'espionnage, et qu'il risquait 175 ans de prison.
"Les possibilitĂ©s juridiques de Julian se sont considĂ©rablement rĂ©duites", a expliquĂ© Stella, avant de dĂ©crire la situation actuelle du "prisonnier politique le plus cĂ©lĂšbre du monde". Une demande d'appel a Ă©tĂ© rejetĂ©e - par un juge unique dans un jugement Ă©crit rendu Ă huis clos. L'appel de cette dĂ©cision est maintenant entre les mains d'un panel de deux juges, mais un verdict positif n'empĂȘcherait pas en soi l'extradition, permettant seulement aux arguments de Julian d'ĂȘtre entendus devant la High Court.
"C'est trÚs inquiétant qu'on mettre fin à cette procédure de cette maniÚre", a déclaré Stella.
"Nous espérons que les deux juges arriveront à une conclusion différente, mais si ce n'est pas le cas, c'est la fin des recours internes. Nous irions alors devant la Cour européenne des droits de l'homme. Mais nous craignons que le gouvernement tente de le saisir et l'extrader. Nous espérons que c'est peu probable, mais c'est un réel danger".
Des hommes politiques de tous horizons étaient présents et ont dénoncé le traitement réservé à Julian Assange, détenu dans la prison de haute sécurité de Belmarsh depuis 2019.
David Davis, dĂ©putĂ© conservateur de longue date, a exprimĂ© son inquiĂ©tude quant Ă la possibilitĂ© pour Julian de bĂ©nĂ©ficier d'un procĂšs Ă©quitable. Il a laissĂ© entendre que les Ătats-Unis Ă©taient coupables d'Ă©tendre leurs compĂ©tences en matiĂšre de libertĂ© de la presse au Royaume-Uni et d'outrepasser leur mandat, qualifiant la situation de Julian de "violation atroce des droits de l'homme". Il a ajoutĂ©, Ă propos de la privation des droits confĂ©rĂ©s par le Premier Amendement (qui garantissent la libertĂ© d'expression) de Julian, que "c'est Ă la limite du racisme - si vous n'ĂȘtes pas amĂ©ricain, vous ne bĂ©nĂ©ficiez pas de protections".
Tim Dawson, secrétaire général adjoint de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), s'est montré trÚs critique à l'égard des dommages causés par l'affaire Julian à la liberté de la presse et à la sécurité des journalistes dans le monde entier.
Il a déclaré :
"Les actions pour lesquelles les Ătats-Unis tentent de poursuivre Julian sont celles que les journalistes d'investigation mĂšnent au quotidien. Sa persĂ©cution porte atteinte Ă la rĂ©putation morale du Royaume-Uni et des Ătats-Unis".
Il s'est montré trÚs critique à l'égard du rÎle du gouvernement britannique :
"Notre gouvernement fait grand cas de la dĂ©fense de la libertĂ© de parole, d'expression et de journalisme dans le monde, alors qu'il aide les Ătats-Unis Ă mener Ă bien cette action rĂ©pressive".
"Dans de nombreux pays, des journalistes sont emprisonnés et attendent l'aide de démocraties matures pour les libérer. Le métier de journaliste est une profession dangereuse, et l'acharnement dont fait l'objet Julian Assange ne fait que le confirmer".
Stella a soulignĂ© l'important soutien international en faveur de la libĂ©ration de Julian, en prĂ©cisant que la "plus grande avancĂ©e" avait eu lieu en Australie, oĂč les sondages montrent que 89 % du public est favorable au retour de Julian Ă la maison. Le premier ministre australien a pris fait et cause pour Julian, promettant d'aborder la question avec l'administration Biden et le Royaume-Uni, et l'ensemble du spectre politique australien soutient la libĂ©ration de Julian. Les dirigeants latino-amĂ©ricains se sont Ă©galement exprimĂ©s ouvertement, appelant Ă la libĂ©ration de Julian, et un groupe progressiste de dĂ©mocrates aux Ătats-Unis a Ă©galement rĂ©digĂ© une lettre commune.
Fin juin, le pape François a accordé une audience privée à Stella Assange et aux membres de sa famille. Bien que le contenu de la réunion soit resté confidentiel, Stella a déclaré qu'elle était trÚs heureuse qu'il ait accordé cette audience publique, et que le pape avait manifesté un soutien sans faille, une premiÚre lettre ayant été envoyée à Julian à Belmarsh en 2021.
Les hommes politiques, y compris l'organisateur de la rĂ©union, le dĂ©putĂ© Richard Burgon, se sont montrĂ©s dĂ©sireux d'explorer d'autres voies susceptibles de renforcer le soutien Ă Julian Assange. Les militants se prĂ©parent Ă un rassemblement virtuel en ligne et demandent Ă leurs sympathisants de se tenir prĂȘts Ă participer Ă des manifestations physiques devant les cours royales de justice Ă Londres.
L'incertitude quant au calendrier des prochaines Ă©tapes a conduit Ă baptiser la manifestation "DayX", en demandant aux soutiens de se tenir prĂȘts Ă rejoindre les rassemblements lorsque la date sera connue.
La NUJ fait campagne depuis longtemps pour que Julian Assange soit libéré et que les charges retenues contre lui soient abandonnées. Le journalisme n'est pas un crime.