👁🗨 Trump choisit une élue pro-Israël comme ambassadrice des États-Unis à l'ONU
Elise Stefanik a acquis une notoriété internationale après avoir critiqué les présidents d'université américains qui n'en faisaient pas assez pour réprimer les manifestations pro-palestiniennes.
👁🗨 Trump choisit une élue pro-Israël comme ambassadrice des États-Unis à l'ONU
Par la rédaction de Middle East Eye, le 11 novembre 2024
Le président américain Donald Trump a choisi la députée new-yorkaise Elise Stefanik comme ambassadrice auprès des Nations unies, optant pour une alliée ayant peu d'expérience en politique étrangère et des opinions pro-israéliennes tranchées pour représenter Washington au sein de l'organisation internationale.
“Elise est une battante incroyablement énergique, coriace et intelligente en faveur de ‘America First’”,
a déclaré Trump dans un communiqué lundi.
Depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza en octobre 2023, Mme Stefanik a soutenu des projets de loi axés sur les campements d'étudiants pro-palestiniens organisés au printemps dernier pour protester contre la guerre, appelant leurs administrations à couper les relations économiques avec Israël ou les entreprises qui, selon eux, soutiennent la guerre.
Mme Stefanik a accru sa notoriété en décembre 2023 après avoir agressivement attaqué plusieurs présidents d'université lors d'une audition sur l'antisémitisme, qui portait sur les manifestations pro-palestiniennes sur les campus américains. Ces manifestations ont été qualifiées d'antisémites par certains législateurs américains, dont Mme Stefanik, au motif qu'elles sont critiques à l'égard d'Israël. Bien qu'elles ne soient pas aussi nombreuses qu'au printemps, les manifestations se poursuivent.
Mme Stefanik a affirmé à plusieurs reprises au cours des audiences que les slogans “Du fleuve à la mer” et “Mondialiser l'Intifada” seraient des appels au génocide.
Une fois que le Sénat aura confirmé sa nomination, elle succédera à l'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield, qui a occupé ce poste pendant toute la durée de l'administration Biden.
Mme Stefanik prendra ses fonctions en pleine guerre israélienne contre Gaza et contre la Russie en Ukraine.
Au cours de l'année écoulée, Linda Thomas-Greenfield a opposé son veto à plusieurs tentatives à l'ONU appelant à un cessez-le-feu à Gaza, les États-Unis étant de plus en plus isolés sur la scène internationale en raison de leur soutien inconditionnel à Israël et à leurs opérations militaires.
Lors de son premier mandat en tant que président américain, Trump a choisi Nikki Haley comme ambassadrice à l'ONU. Comme Mme Stefanik, Mme Haley est une politicienne pro-Israël qui s'est servi de sa position pour retirer les États-Unis du Conseil des droits de l'homme de l'ONU et de son agence pour la culture, l'Unesco, en les accusant de faire preuve d'un parti pris anti-israélien.
Compte tenu de sa position pro-Israël, Mme Stefanik abordera probablement ses fonctions de la même manière.
Depuis le début de la guerre d'Israël contre Gaza, Mme Stefanik a attaqué l'ONU, l'accusant d'antisémitisme pour avoir critiqué la campagne de bombardement d'Israël sur Gaza.
Selon le ministère de la Santé palestinien, l'armée israélienne a tué plus de 43 000 Palestiniens depuis le début de la guerre. Toutefois, ce chiffre ne tient pas compte des personnes encore enfouies sous les décombres de Gaza.
En juillet, la revue médicale britannique The Lancet a déclaré qu'il n'est
“pas irréaliste d'estimer que jusqu'à 186 000 décès, voire plus, pourraient être attribués au conflit actuel à Gaza”,
en raison des décès directs et indirects.
Les Nations unies estiment que 70 % des personnes tuées à Gaza sont des femmes et des enfants.
Le mois dernier, Mme Stefanik a appelé à une “réévaluation complète” du financement des Nations unies par les États-Unis, et elle a fait pression pour bloquer le soutien de Washington à l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, l'Unrwa.
Elle a travaillé en tant que conseillère en politique intérieure sous l'administration du président George W. Bush, et est devenue la femme la plus jeune à être élue au Congrès en 2014.
Pendant son mandat au Congrès, elle a élaboré et soutenu plusieurs mesures pro-israéliennes, notamment un projet de loi visant à interdire effectivement aux citoyens et aux entreprises des États-Unis de fournir des informations aux pays étrangers et aux organisations internationales qui “ont pour effet de favoriser” le boycott d'Israël. Ce projet de loi concerne le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions impulsé par les Palestiniens (BDS).
Elle a également soutenu une lettre appelant le président américain Joe Biden à suspendre le transfert de Mohammed al-Qahtani de Guantanamo Bay vers l'Arabie saoudite, bien qu'il y ait été autorisé, et qu'il n'ait été inculpé d'aucun crime.
https://www.middleeasteye.net/news/trump-chooses-pro-israel-congresswoman-us-ambassador-un
Ca confirme...Il ne remboursera pas les cent millions à la veuve Addelson. Il place les pions de l'AIPAC aux postes-clés. America Fi(r)st Fucking ?