đâđš Trump dĂ©joue le stratagĂšme europĂ©en belliciste
Selon certaines informations, Washington voulait annuler la réunion de vendredi avant le départ de Zelensky d'Ukraine. Mais Macron est intervenu & a imploré Trump de maintenir le rendez-vous.
đâđš Trump dĂ©joue le stratagĂšme europĂ©en belliciste
Par Finian Cunningham, le 1er mars 2025
Les Européens, qui cherchent à poursuivre la guerre par procuration, se disent apparemment soucieux, bien que tardivement, du rétablissement de la paix et soutiennent la diplomatie de Trump.
AprÚs avoir été malmené par le président Trump en direct à la télévision, puis poussé hors de la Maison Blanche, l'Ukrainien Zelensky a immédiatement appelé les dirigeants européens.
Cette rĂ©action rĂ©vĂšle les intentions de l'acteur devenu prĂ©sident ukrainien, qui ne s'Ă©tait pas rendu Ă Washington depuis Kiev que pour signer un supposĂ© accord minier avec les Ătats-Unis, mais pour piĂ©ger Trump et intensifier la guerre par procuration en Ukraine contre la Russie.
Il ne fait aucun doute que les Européens sont consternés et aux cent coups, car leur plan visant à prolonger la guerre contre la Russie est en pleine débùcle. Pire encore, un Trump furieux pourrait maintenant lùcher l'Ukraine et l'abandonner au bon vouloir de la Russie.
Les dirigeants europĂ©ens se rĂ©unissent dimanche Ă Londres pour une rĂ©union d'urgence convoquĂ©e par le Premier ministre britannique Keir Starmer. Zelensky doit y assister et sera comblĂ© de soutiens europĂ©ens et de milliards supplĂ©mentaires d'argent des contribuables. On a peine Ă croire qu'ils continuent de dĂ©fendre cet escroc sans vergogne en le qualifiant de âhĂ©ros Ă la Churchillâ.
La scĂšne de vendredi dans le bureau ovale a Ă©tĂ© dĂ©solante. Trump et son vice-prĂ©sident, JD Vance, n'ont pas mĂ©nagĂ© Zelensky sous l'Ćil des camĂ©ras de tĂ©lĂ©vision pour avoir osĂ© exiger davantage de garanties de sĂ©curitĂ© de la part des Ătats-Unis dans le cadre d'un accord donnant aux entreprises amĂ©ricaines l'accĂšs aux richesses minĂ©rales supposĂ©es de l'Ukraine, notamment le pĂ©trole, le gaz et les mĂ©taux rares.
La rĂ©union avait commencĂ© dans un climat cordial, mais Trump s'est abstenu d'accorder des âgaranties de sĂ©curitĂ©â spĂ©cifiques Ă l'Ukraine. L'insistance geignarde et hargneuse de Zelensky pour obtenir des engagements explicites de la part des Ătats-Unis en matiĂšre de soutien militaire Ă la suite d'un Ă©ventuel accord de paix avec la Russie n'a pas manquĂ© de provoquer la colĂšre de Trump et de ses collaborateurs, qui ont reprochĂ© au dirigeant ukrainien son attitude cavaliĂšre et irrespectueuse.
AprĂšs ces Ă©changes houleux, Trump, furieux, a pris congĂ© de Zelensky. Aucun accord sur les minerais n'a Ă©tĂ© signĂ©, et Zelensky a quittĂ© Washington les mains vides. Et ce n'est pas tout. Trump a dĂ©clarĂ© plus tard aux journalistes que Zelensky ne serait le bienvenu que lorsqu'il serait prĂȘt Ă faire la paix avec la Russie.
Trump a été astucieux face à cette tentative de brouille. Il a déclaré aux journalistes sur la pelouse de la Maison Blanche aprÚs avoir remis à sa place Zelensky :
âNous voulons la paix. Nous ne cherchons pas de partenaire qui s'engage fermement, et qui ensuite ne conclut pas d'accord de paix parce qu'il se sent pousser des ailes. C'est ce que j'ai vu venir. Il veut se battre, se battre, se battre. Je ne cherche pas Ă m'engager dans un processus interminableâ.
Les appels téléphoniques immédiats de Zelensky au président français Emmanuel Macron et au chef de l'OTAN, Mark Rutte, aprÚs le fiasco de la Maison Blanche, constituent la grande révélation.
Quelques jours avant la visite de Zelensky à la Maison Blanche vendredi, les dirigeants européens ont fait pression sur Trump pour obtenir des garanties de sécurité américaines dans le cadre de tout accord de paix avec la Russie.
Macron a rencontrĂ© Trump lundi. Jeudi, c'Ă©tait au tour de Starmer de tenter de s'attirer les faveurs de Trump. La haute diplomate de l'UE, Kaja Kallas, s'est Ă©galement rendue Ă Washington. Fait rĂ©vĂ©lateur, sa rĂ©union avec le secrĂ©taire d'Ătat amĂ©ricain, Marco Rubio, a Ă©tĂ© brusquement annulĂ©e âpour des raisons de calendrierâ.
L'objectif principal de Macron et Starmer Ă©tait d'obtenir de Trump un engagement en faveur d'un âfilet de sĂ©curitĂ©â militaire en Ukraine afin de renforcer leur proposition de dĂ©ploiement de troupes françaises et britanniques sous le couvert de âsoldats de la paixâ.
Selon la BBC, les Britanniques souhaitaient une âcouverture aĂ©rienneâ amĂ©ricaine pour leurs troupes.
Macron et Starmer se sont tous deux fait balader sans obtenir de réponse claire malgré leurs flatteries et leur entrain, tandis que le roi Charles a joué les entremetteurs en invitant Trump à un séjour royal.
Le rapprochement diplomatique de Trump avec le président russe Vladimir Poutine, qui a débuté par un appel téléphonique le 12 février, suivi d'une réunion de haut niveau entre diplomates américains et russes en Arabie saoudite le 18 février, a provoqué une onde de choc parmi les membres européens de l'OTAN.
L'Europe se sent lésée de voir Trump conclure un accord de paix avec Poutine sans elle. Les Européens sont toujours soumis au discours de propagande de l'ancienne administration Biden sur la
âdĂ©fense de la dĂ©mocratie et de la souverainetĂ© en Ukraine contre l'agression russeâ.
Trump veut sortir au plus vite du chaos extrĂȘme en Ukraine. Il reconnaĂźt que le conflit a toujours Ă©tĂ© une guerre par procuration avec un agenda cachĂ© visant Ă vaincre la Russie. Des centaines de milliards de dollars et d'euros ont Ă©tĂ© gaspillĂ©s pour alimenter une guerre par procuration sans issue qui, en fin de compte, est en train d'ĂȘtre remportĂ©e par la Russie.
Marco Rubio, le principal diplomate amĂ©ricain, a rĂ©vĂ©lĂ© dans une interview accordĂ©e Ă CNN aprĂšs les tensions au sein du Bureau ovale qu'un ministre des Affaires Ă©trangĂšres europĂ©en lui a confiĂ© que âleur planâ consiste Ă poursuivre la guerre en Ukraine pendant encore un an dans l'espoir qu'elle finisse par âaffaiblir la Russieâ et que Moscou âimplore la paixâ.
Les EuropĂ©ens font preuve d'une insensibilitĂ© extrĂȘme et d'une russophobie obsessionnelle qui frisent le grotesque. Le conflit qui sĂ©vit en Ukraine depuis trois ans a fait jusqu'Ă un million de morts parmi les soldats, des millions de rĂ©fugiĂ©s Ă travers l'Europe, et a dĂ©truit l'Ă©conomie de plusieurs pays, sans parler du risque de voir la situation dĂ©gĂ©nĂ©rer en TroisiĂšme Guerre mondiale.
Les Européens dissimulent sournoisement leur désir de poursuivre la guerre par procuration en feignant de se soucier de la paix et en soutenant la diplomatie de Trump.
Macron et Starmer font ostensiblement l'Ă©loge de Trump (aprĂšs avoir d'abord Ă©tĂ© perturbĂ©s par cet appel avec Poutine) et parlent de âtrouver une voie vers une paix durableâ.
Cependant, leur offre supposĂ©e de dĂ©ployer des soldats français et britanniques en tant que âsoldats de la paixâ est un cheval de Troie sans aucun rapport avec le maintien de la paix. Pour sa part, Moscou a dĂ©clarĂ© catĂ©goriquement que toute prĂ©sence de troupes de l'OTAN en Ukraine est inacceptable, et que ces troupes seront attaquĂ©es en tant que forces belligĂ©rantes.
VoilĂ pourquoi Macron, Starmer et d'autres dirigeants europĂ©ens ont tant insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d'obtenir de Trump des âgaranties de sĂ©curitĂ©â. Le soi-disant âfilet de sĂ©curitĂ©â militaire amĂ©ricain ne serait qu'un moyen d'intensifier la guerre par procuration contre la Russie.
Zelensky était à Washington avec pour mission de convaincre Trump d'accorder une garantie de sécurité tout en lui faisant miroiter un accord lucratif sur les minerais.
Selon certaines informations, Washington voulait annuler la réunion de vendredi avant le départ de Zelensky d'Ukraine. Mais Macron est intervenu & a imploré Trump de maintenir le rendez-vous.
Zelensky, habituĂ© Ă se voir accorder des chĂšques en blanc Ă l'infini, pensait pouvoir obtenir de Trump autre chose qu'un simple accord minier. Il espĂ©rait lui extorquer l'engagement militaire direct des Ătats-Unis que rĂ©clament les dirigeants russophobes europĂ©ens. La guerre par procuration aurait ainsi repris du poil de la bĂȘte et les profiteurs de guerre profiter de la plus grande crise sĂ©curitaire mondiale en continuant Ă l'exploiter.
Heureusement, Trump a mis Zelensky à la porte, et ainsi déjoué le stratagÚme européen.
L'ironie de la situation est que Trump, plus tĂŽt dans la semaine, a fait l'Ă©loge de Macron et Starmer, qualifiant la France d'âalliĂ©e la plus ancienneâ de l'AmĂ©rique et la Grande-Bretagne de pays entretenant une ârelation spĂ©cialeâ avec les Ătats-Unis. Trump devrait peut-ĂȘtre revoir radicalement ces notions Ă©culĂ©es.
Voici comment un certain personnage politique français raisonne : "aprÚs moi le déluge"