👁🗨 Une élection, deux mèmes
Il y a une chance sur 14 millions que nous puissions nous sauver, si l'on en croit Ironman et Dr Strange. Tout dépend de la personne pour laquelle nous voterons aujourd'hui.
👁🗨 Une élection, deux mèmes
Par Scott Ritter, le 5 novembre 2024
L'Amérique est foutue.
Nous n'avons qu'un choix restreint : Donald Trump et Kamala Harris, qui ne sont même pas qualifiés pour s'occuper de chiens, sans parler de la présidence des États-Unis.
Ni l'un ni l'autre ne pourrait se présenter à la mairie d'une petite ville et gagner, car aucun des deux n'est suffisamment compétent pour s'exprimer en connaissance de cause sur les questions essentielles.
Ils en sont réduits à prier pour un résultat miraculeux.
Cela me rappelle la scène d'Avengers : Infinity War, où le Dr Strange évalue 14 millions de possibilités pour vaincre Thanos, et n'en retient qu'une.
Chaque fois qu'une nation se laisse entraîner dans un scénario où elle n'a qu'une chance sur 14 millions de survivre, il y a un problème.
L'Amérique a un problème.
Un vote en faveur de Jill Stein ouvrirait une petite possibilité pour le parti vert de franchir le seuil des 5 % qui lui permettrait de bénéficier d'un financement fédéral lors des prochaines élections, créant ainsi la possibilité tant attendue d'une candidature viable d'un troisième parti.
Mais elle ne sera en aucun cas présidente.
Il nous reste donc Donald Trump et Kamala Harris.
Lorsque je fais des recherches sur Kamala Harris, le résultat est toujours désastreux - à savoir la possibilité réelle que l'Amérique soit impliquée dans un conflit nucléaire au cours de la première année de son mandat.
Elle n'a aucune stratégie pour mettre fin au conflit en Ukraine, si ce n'est la poursuite de la politique actuelle.
Elle a qualifié l'Iran de plus grand adversaire de l'Amérique aujourd'hui.
Elle va enfermer l'Amérique dans un piège où la seule stratégie de sortie implique l'utilisation d'armes nucléaires.
Trump n'est pas mieux.
Et pourtant...
Il a évoqué le danger d'une guerre nucléaire.
Harris ne l'a pas fait.
Il a parlé de mettre fin à la guerre en Ukraine.
Harris ne l'a pas fait.
Il s'est prononcé sur la possibilité de lever les sanctions contre l'Iran.
Harris ne l'a pas fait.
Comme le Dr Strange, j'ai fait le calcul d'une présidence Trump.
Cela ne se présente pas bien.
Il y a 14 millions de chances contre une que Trump nous évite une guerre nucléaire.
Mais comme nous le montre Avengers : Endgame, il arrive parfois que, si l'on se bat assez dur, les probabilités finissent par tourner en notre faveur.