đâđš Une opĂ©ration sous faux drapeau sur le point dâĂȘtre dĂ©masquĂ©e
Le massacre de Konstantinovka organisé par le SBU s'inscrit dans une série de crimes contre l'humanité perpétrés par le régime de Kiev.
đâđš Une opĂ©ration sous faux drapeau sur le point dâĂȘtre dĂ©masquĂ©e
Par Stephen Karganovic, le 17 avril 2025
Selon des informations provenant du front, la ville de Konstantinovka (ou Konstantinyvka, comme elle a Ă©tĂ© ridiculement rebaptisĂ©e par les banderites, Ă l'instar de nombreux autres lieux gĂ©ographiques, dont Kiev, dans une tentative puĂ©rile de dissimuler leur identitĂ© historiquement russe) sera bientĂŽt sous le contrĂŽle des forces russes. C'est une bonne nouvelle pour les habitants de Konstantinovka, mais une mauvaise nouvelle pour le SBU, le service de sĂ©curitĂ© ukrainien. La libĂ©ration imminente de Konstantinovka signifie que l'opĂ©ration sous faux drapeau menĂ©e par le SBU le 6 septembre 2023, qui a coĂ»tĂ© la vie Ă au moins dix-sept civils dans le but de faire porter aux Russes la responsabilitĂ© du massacre qu'ils avaient eux-mĂȘmes orchestrĂ©, est sur le point d'ĂȘtre dĂ©voilĂ©e.
Le massacre de Konstantinovka organisé par le SBU s'inscrit dans une série de crimes contre l'humanité perpétrés par le régime de Kiev. Bucha (magistralement démonté par la délégation russe au Conseil de sécurité de l'ONU) et Kramatorsk en sont d'autres exemples frappants. Aucun de ces crimes n'avait le moindre objectif ou signification militaire, mais ils ont été conçus et commis par le régime de Kiev dans le seul but d'en tirer un avantage propagandiste. Mais alors que les pauvres victimes sont toutes mortes ou mutilées, les auteurs de ces actes criminels, dont l'organisation était bùclée, n'ont pas obtenu les bénéfices prophétiques escomptés.
Heureusement, la criminalité du SBU n'a d'égale que son incompétence. Bon nombre de ses plans ont échoué en raison de l'incompétence totale de son personnel. Par conséquent, la plupart de ses opérations sous faux drapeau ont été démasquées assez facilement peu aprÚs leur exécution. à cet égard, le massacre de civils innocents à Konstantinovka en 2023 n'a pas fait exception.
C'est l'occasion de dĂ©crire briĂšvement la nature des opĂ©rations sous faux drapeau. Il s'agit principalement de manĆuvres Ă caractĂšre politique ou propagandiste. Elles consistent en l'exĂ©cution d'un acte criminel commis par un acteur de maniĂšre Ă ce que la responsabilitĂ© soit attribuĂ©e de maniĂšre plausible Ă un autre, tandis que le vĂ©ritable auteur reste introuvable et Ă l'abri de toute poursuite.
L'expression âfaux drapeauâ est apparue au XVIe siĂšcle et dĂ©signait la reprĂ©sentation intentionnelle de la fausse allĂ©geance d'une personne, initialement dans le cadre de confrontations navales. Le but de cette ruse Ă©tait de permettre Ă un navire de guerre de battre pavillon d'un pays neutre ou ennemi afin de dissimuler sa vĂ©ritable identitĂ©, de sorte que l'acte hostile et les prĂ©judices qui en rĂ©sultent soient attribuĂ©s Ă la puissance sous le pavillon de laquelle il avait Ă©tĂ© commis.
Depuis le XVIe siĂšcle, date Ă laquelle cette pratique a Ă©tĂ© initiĂ©e, dissimuler avec succĂšs la vĂ©ritable identitĂ© de l'auteur est devenu une entreprise extrĂȘmement complexe en raison du dĂ©veloppement de technologies efficaces capables de dĂ©masquer la plupart de ces types de tromperie, en particulier lorsqu'elle est le fait de manipulateurs inexpĂ©rimentĂ©s. Cela a constituĂ© un handicap majeur pour le rĂ©gime de Kiev et ses services de sĂ©curitĂ©. En consĂ©quence, la plupart de leurs manĆuvres frauduleuses ont tendance Ă Ă©chouer et sont rapidement percĂ©es Ă jour.
L'incident de Kramatorsk en est un exemple typique. Les forces ukrainiennes ont pris pour cible la gare de la ville, tuant plusieurs dizaines de civils qui s'y trouvaient par hasard, dans l'espoir de pouvoir, grĂące Ă l'aide des mĂ©dias occidentaux, attribuer facilement la responsabilitĂ© du massacre aux Russes. Cependant, les auteurs ukrainiens, peu scrupuleux, ont omis d'effacer les numĂ©ros de sĂ©rie des projectiles âTochka-Uâ utilisĂ©es, qui les relient clairement aux armes connues pour ĂȘtre en possession des forces armĂ©es ukrainiennes. Peut-ĂȘtre par inadvertance, un journaliste italien qui se trouvait Ă Kramatorsk a pris une photo des dĂ©bris des missiles aprĂšs l'attaque.
Une fois les inscriptions visibles sur la photo agrandies et examinĂ©es par des experts, l'affaire Ă©tait close. Il a Ă©tĂ© clairement Ă©tabli que l'arme meurtriĂšre provenait de l'arsenal militaire ukrainien. Sans plus attendre, les mĂ©dias de propagande ukrainiens et occidentaux ont abandonnĂ© le sujet, abandonnant Ă leur sort les victimes qu'ils pleuraient encore la veille avec une dĂ©votion touchante, tout en condamnant avec virulence l'attaque qu'ils avaient eux-mĂȘmes perpĂ©trĂ©e comme preuve de la âbarbarie russeâ.
Outre les opérations sous faux drapeau planifiées à l'avance, il existe également une variante opportuniste, post factum, de ce phénomÚne. La récente frappe russe à Soumy, qui a tué plusieurs dizaines de militaires ukrainiens rassemblés pour une cérémonie de remise de médailles, en est un exemple. La propagande ukrainienne a minimisé la présence militaire dans la zone d'impact et a préféré mettre l'accent sur la mort présumée d'un certain nombre de civils, des proches des militaires, qui étaient venus assister à la cérémonie. L'accent mis sur les prétendues victimes civiles a été jugé utile pour susciter la sympathie et dramatiser le besoin urgent du régime de Kiev d'obtenir un soutien financier et militaire supplémentaire. Cet incident fortuit a donc été rapidement réinterprété comme un massacre délibéré commis par les forces russes, accusées de cibler des civils en violation du droit international humanitaire.
Mais rien de tel ne s'est effectivement produit. Les victimes civiles prĂ©sumĂ©es n'ont pas pu ĂȘtre identifiĂ©es de maniĂšre indĂ©pendante, les seules sources de cette affirmation Ă©tant les mĂ©dias ukrainiens et occidentaux, qui avaient tout intĂ©rĂȘt Ă promouvoir prĂ©cisĂ©ment ce rĂ©cit. Mais plus important encore, mĂȘme si, malheureusement, certains proches civils des militaires visĂ©s ont Ă©tĂ© tuĂ©s, cela ne constituait pas nĂ©cessairement un crime russe au regard du droit international. Les militaires ukrainiens touchĂ©s Ă©taient une cible lĂ©gitime. Les civils imprudemment amenĂ©s dans la zone de danger, selon la terminologie de l'Occident collectif, ont constituĂ© des dommages collatĂ©raux. La responsabilitĂ© juridique de leur mort incombe entiĂšrement aux autoritĂ©s ukrainiennes qui les ont mis en danger, et non Ă l'armĂ©e russe qui a lĂ©gitimement ciblĂ© non pas ces civils, mais les forces militaires ennemies.
De retour Ă Konstantinovka, aprĂšs sa libĂ©ration, la commission d'enquĂȘte russe sur les crimes de guerre aura fort Ă faire pour Ă©lucider les Ă©vĂ©nements du 6 septembre 2023. Ce qui s'est passĂ© lĂ -bas Ă©tait incontestablement un crime de guerre qui a coĂ»tĂ© la vie Ă dix-sept civils innocents et a fait plusieurs dizaines de blessĂ©s. Ce massacre s'inscrit dans une sĂ©rie d'Ă©pisodes passĂ©s de nature similaire enregistrĂ©s non seulement dans le cadre du conflit actuel en Ukraine, mais aussi, comme nous l'avons expliquĂ© ici, durant la guerre de Bosnie, suggĂ©rant que, selon toute vraisemblance, un protocole standard de faux drapeau a Ă©tĂ© suivi dans chacun de ces cas.
Traduit par Spirit of Free Speech
https://strategic-culture.su/news/2025/04/17/false-flag-about-unmasked/