Les apologistes d'IsraĂ«l disent: âVous ne soutenez pas le gĂ©nocide ? Vous ĂȘtes quoi, un nazi ?â Une sidĂ©rante prouesse de gĂ©nie social. Qui forcerait le respect si ce n'Ă©tait si malfaisant.
« PRENDRE PARTI », la seule alternative ?
Dans sa « Note sur la suppression gĂ©nĂ©rale des partis politiques », la philosophe Simone Weil Ă©crit que « Câest dâune part lâhĂ©ritage de la « Terreur », dâautre part lâinfluence de lâexemple anglais, qui installa les partis dans la vie publique europĂ©enne. ». PrĂ©cisons que le mot « terrorisme », d'origine française, est apparu pour la premiĂšre fois en 1794.
Simone Weil nous fait subtilement remarquer que : « MĂȘme dans les Ă©coles, on ne sait plus stimuler autrement la pensĂ©e des enfants qu'en les invitant à « prendre parti », pour ou contre. (âŠ) Presque partout, et mĂȘme pour des problĂšmes purement techniques, l'opĂ©ration de « prendre parti », de « prendre position », « pour ou contre » s'est substituĂ©e Ă l'obligation de la pensĂ©e. C'est lĂ une lĂšpre qui a pris origine dans les milieux politiques et s'est Ă©tendue Ă travers tout le pays presque Ă la totalitĂ© de la pensĂ©e. Il est douteux qu'on puisse remĂ©dier Ă cette lĂšpre qui nous tue sans commencer par la suppression des partis politiques. »
« Les partis, dit Simone Weil, sont des organismes publiquement, officiellement constitués de maniÚre à tuer dans les ùmes le sens de la vérité et de la justice. »
Blog : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
Merci pour ce commentaire, trĂšs intĂ©ressant. C'est de cette façon que le "public" - la grande majoritĂ© du public - n'est plus Ă mĂȘme de faire l'effort de se forger sa propre opinion, parce que ça suppose d'aller chercher, fouiller, faire le tri alors qu'il apparaĂźt si simple de se contenter des orniĂšres "pour ou contre". Encore merci
« PRENDRE PARTI », la seule alternative ?
Dans sa « Note sur la suppression gĂ©nĂ©rale des partis politiques », la philosophe Simone Weil Ă©crit que « Câest dâune part lâhĂ©ritage de la « Terreur », dâautre part lâinfluence de lâexemple anglais, qui installa les partis dans la vie publique europĂ©enne. ». PrĂ©cisons que le mot « terrorisme », d'origine française, est apparu pour la premiĂšre fois en 1794.
Simone Weil nous fait subtilement remarquer que : « MĂȘme dans les Ă©coles, on ne sait plus stimuler autrement la pensĂ©e des enfants qu'en les invitant à « prendre parti », pour ou contre. (âŠ) Presque partout, et mĂȘme pour des problĂšmes purement techniques, l'opĂ©ration de « prendre parti », de « prendre position », « pour ou contre » s'est substituĂ©e Ă l'obligation de la pensĂ©e. C'est lĂ une lĂšpre qui a pris origine dans les milieux politiques et s'est Ă©tendue Ă travers tout le pays presque Ă la totalitĂ© de la pensĂ©e. Il est douteux qu'on puisse remĂ©dier Ă cette lĂšpre qui nous tue sans commencer par la suppression des partis politiques. »
« Les partis, dit Simone Weil, sont des organismes publiquement, officiellement constitués de maniÚre à tuer dans les ùmes le sens de la vérité et de la justice. »
Blog : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
Merci pour ce commentaire, trĂšs intĂ©ressant. C'est de cette façon que le "public" - la grande majoritĂ© du public - n'est plus Ă mĂȘme de faire l'effort de se forger sa propre opinion, parce que ça suppose d'aller chercher, fouiller, faire le tri alors qu'il apparaĂźt si simple de se contenter des orniĂšres "pour ou contre". Encore merci