đâđš Dead Zone nouvelle mouture
Avant la tentative d'assassinat de Trump, Biden a dit en public qu'âil serait temps de faire de Trump votre cibleâ. MĂȘme si Biden n'a pas expressĂ©ment appelĂ© Ă assassiner Trump, les mots ont un sens.

đâđš Dead Zone nouvelle mouture
Par Scott Ritter, le 14 juillet 2024
Quelques jours avant la tentative d'assassinat de Donald Trump, le prĂ©sident Joe Biden a dĂ©clarĂ© publiquement qu'âil serait temps de faire de Trump votre cibleâ. Bien que Joe Biden n'ait pas expressĂ©ment appelĂ© Ă l'assassinat de Trump, les mots ont un sens. Et Ă une Ă©poque oĂč la rhĂ©torique enflammĂ©e peut alimenter la violence politique, tout le monde - y compris l'actuel et l'ancien prĂ©sident - doit peser ses mots avec prĂ©caution.
Dans le film de David Cronenberg, Dead Zone (inspirĂ© d'un roman de Stephen King), Christopher Walken joue le rĂŽle d'un instituteur nommĂ© Johnny Smith qui, aprĂšs avoir frĂŽlĂ© la mort lors dâun accident, se rĂ©veille du coma, dotĂ© de pouvoirs psychiques - la capacitĂ© de lire dans l'avenir. Ce nouveau pouvoir se transforme en malĂ©diction lorsque Smith serre la main de Greg Stillson, un candidat populiste du 3Ăšme parti au SĂ©nat amĂ©ricain, jouĂ© par Martin Sheen. Smith a la vision de Stillson devenant prĂ©sident et ordonnant une attaque nuclĂ©aire contre l'URSS. Smith consulte son neurologue/thĂ©rapeute, le Dr Sam Weizak (jouĂ© par Herbert Lom), qui a connaissance du pouvoir psychique de Smith. Weizak pose la question suivante : âQue feriez-vous si vous pouviez remonter le temps et tuer Adolf Hitler ?â avant qu'il ne commette de nombreuses atrocitĂ©s. AprĂšs avoir rĂ©flĂ©chi Ă cette question, Smith dĂ©cide que le seul plan d'action possible est d'assassiner Stillson avant qu'il ne devienne prĂ©sident.

Je ne sais pas ce qui a motivĂ© Thomas Matthew Crooks, le rĂ©sident de Pennsylvanie ĂągĂ© de 20 ans que les autoritĂ©s ont dĂ©signĂ© comme celui qui a tirĂ© les coups de feu qui ont blessĂ© l'ancien prĂ©sident Donald Trump et deux spectateurs, et tuĂ© un autre spectateur innocent, avant d'ĂȘtre lui-mĂȘme tuĂ© par les services secrets. Cet acte criminel de violence politique fera sans doute l'objet d'une enquĂȘte trĂšs approfondie.
Ce dont je suis sûr, c'est que la rhétorique qui a surchauffé la scÚne politique américaine au cours des mois, des semaines et des jours qui ont précédé la tentative d'assassinat lors d'un rassemblement politique pro-Trump à Butler, en Pennsylvanie, reprenait dans son ton, son contenu et son objectif les conseils que le Dr Weizack donnait à Johnny Smith sur la meilleure façon de faire face à la menace que représentait l'élection potentielle de Greg Stillson.
Les auteurs de ce dĂ©nigrement rhĂ©torique couvrent tout le spectre de l'influence et du contrĂŽle de la sociĂ©tĂ©, du prĂ©sident des Ătats-Unis, Joe Biden, Ă l'ancienne prĂ©sidente de la Chambre des reprĂ©sentants, Nancy Pelosi, en passant par de nombreux sĂ©nateurs et reprĂ©sentants du CongrĂšs amĂ©ricain, divers experts et analystes qui commentent les Ă©vĂ©nements politiques pour les grands mĂ©dias, ainsi que leurs Ă©chos respectifs et les auteurs de contenus indĂ©pendants sur les rĂ©seaux sociaux.
Tous sont complices de la tentative d'assassinat, tout comme le Dr Weizack a été complice du crime planifié par Johnny Smith. La différence entre Weizack et ces conspirateurs modernes, cependant, est que l'un des événements se déroule dans le cadre d'un récit fictif, et l'autre dans celui d'une réalité nationale.
Le prĂ©sident Biden s'est imposĂ© comme la principale voix parmi la foule de politiciens, d'experts et d'activistes politisĂ©s qui ont dĂ©fini l'ancien prĂ©sident Donald Trump comme une menace existentielle pour la dĂ©mocratie amĂ©ricaine et l'AmĂ©rique elle-mĂȘme.
Pour ĂȘtre clair (parce que les mots ont de l'importance), une menace existentielle est une menace pour l'existence mĂȘme au sens oĂč la pĂ©rennitĂ© du sujet est en jeu ou en danger.
Il s'agit littéralement d'une question de vie ou de mort.
Cette description apocalyptique est dĂ©sormais associĂ©e Ă tout soutien de Donald Trump (vilipendĂ© par Biden sous le nom de âMAGAâ, l'acronyme de âMake American Great Againâ, le cri de ralliement du mouvement pro-Trump).
Peut-ĂȘtre que Biden et ses soutiens ont oubliĂ© que Trump a attirĂ© quelque 74 millions de voix en 2020 - soit environ 47 % de l'Ă©lectorat participant. Il n'y a pas de moyen plus sĂ»r d'inciter Ă une guerre civile littĂ©rale que d'Ă©tiqueter une moitiĂ© du pays comme une menace existentielle Ă neutraliser coĂ»te que coĂ»te.
âJe crois en des Ă©lections libres et Ă©quitables et en un transfert pacifique du pouvoirâ, a proclamĂ© M. Biden lors d'un Ă©vĂ©nement Ă©lectoral en Arizona en septembre 2023. âJe crois qu'il n'y a pas de place en AmĂ©rique - aucune, vraiment aucune - pour la violence politiqueâ, a ajoutĂ© M. Biden.
Si seulement il s'en était tenu au scénario.
âIl se produit actuellement quelque chose de trĂšs dangereux en AmĂ©riqueâ, a dĂ©clarĂ© M. Biden lors de ce mĂȘme Ă©vĂ©nement. âUn mouvement extrĂ©miste qui ne partage pas les convictions fondamentales de notre dĂ©mocratie est en train de naĂźtre : c'est MAGAâ.
Plus tard, en décembre 2023, Joe Biden est allé plus loin.
âDonald Trump et ses RĂ©publicains MAGA sont dĂ©terminĂ©s Ă dĂ©truire la dĂ©mocratie amĂ©ricaineâ, a dĂ©clarĂ© Biden. âNous ne pouvons pas le laisser gagnerâ.
S'exprimant à l'occasion du 80Úme anniversaire du débarquement en Normandie, Biden a invoqué l'imagerie de la guerre lorsqu'il a abordé la question de la défense de la démocratie américaine.
âLa dĂ©mocratie amĂ©ricaine requiert les efforts les plus ardus : la croyance que nous appartenons Ă quelque chose qui nous dĂ©passeâ, a dĂ©clarĂ© M. Biden. âLa dĂ©mocratie commence donc par chacun d'entre nousâ.
Pendant que M. Biden s'exprimait, sa campagne a diffusé une vidéo dans laquelle il déclare :
âRien n'est plus sacrĂ© que notre dĂ©mocratie. Mais Donald Trump est prĂȘt Ă ty mettre le feuâ.
Biden a littéralement invoqué la lutte contre Hitler comme étant synonyme de sa lutte contre Trump et les Républicains MAGA.
Un jour avant la tentative d'assassinat de Donald Trump, Biden, s'exprimant dans le Michigan, a annoncé que le combat allait commencer.
âNous allons rĂ©vĂ©ler qui il est, ce qu'il a l'intention de faire. Les gars, Donald Trump est un criminel condamnĂ©â. Plus tard, Joe Biden a dĂ©clarĂ© : âEt surtout, et je le pense du fond du cĆur, Trump est une menace pour cette nationâ.
Donald Trump n'est pas plus une menace pour les Ătats-Unis que Joe Biden.
Chacun mÚne des politiques que l'autre juge répréhensibles.
Mais ces politiques doivent passer par le processus constitutionnel avant de se concrétiser.
Et, dans le cas des Ătats-Unis, ce sont ces mĂȘmes processus qui nous donnent le droit de nous appeler une RĂ©publique constitutionnelle.
Il n'y a rien d'antidémocratique à avoir des divergences d'opinion.
C'est mĂȘme la raison d'ĂȘtre des Ă©lections.
Mais promouvoir la violence politique en convertissant ces divergences de vues en dĂ©clarations d'une gravitĂ© existentielle, oĂč la vie et la mort dĂ©pendent littĂ©ralement du vainqueur d'une Ă©lection, a quelque chose d'intrinsĂšquement inconstitutionnel.
En qualifiant Donald Trump de menace pour l'AmĂ©rique, Joe Biden a dit - littĂ©ralement - que pour prĂ©server l'AmĂ©rique, cette menace devait ĂȘtre Ă©liminĂ©e.
Il ne s'agit pas lĂ d'une interprĂ©tation extrĂȘme des propos de Joe Biden par ceux qui sont enclins Ă penser que Donald Trump est un danger pour la RĂ©publique. L'actrice Lea DeLaria, qui joue dans la populaire sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Orange Is the New Black, a rĂ©cemment mis en ligne une vidĂ©o sur sa chaĂźne Instagram.
âJoeâ, a dĂ©clarĂ© DeLaria (en rĂ©fĂ©rence Ă l'actuel prĂ©sident des Ătats-Unis), âvous ĂȘtes un homme raisonnable. Vous ne voulez pas faire ça. Mais voici la rĂ©alitĂ© : c'est une putain de guerre. Nous sommes en guerre et nous nous battons pour notre putain de pays. Et ces connards vont nous l'enlever. Ils vont nous l'enlever. Merci, Clarence âUncleâ Thomas [juge de la Cour suprĂȘme]. Joe, tu as maintenant le droit d'Ă©liminer cette salope de Trump. Sortez-le, Joe. S'il Ă©tait Hitler, et que nous Ă©tions en 1940, le sortiriez-vous ? Eh bien, c'est Hitler. Et nous sommes en 1940. Sortez-le de lĂ , putain !â
Comme l'a fait remarquer le juge de la Cour suprĂȘme Oliver Wendell Holmes dans une dĂ©cision historique de 1919 concernant le Premier Amendement de la Constitution amĂ©ricaine, la libertĂ© d'expression ne donne pas le droit de crier âau feuâ dans une salle de cinĂ©ma bondĂ©e.
Elle ne devrait pas non plus donner Ă quiconque, du prĂ©sident Ă des personnalitĂ©s radicales telles que Lea DeLaria, le droit d'inciter Ă la violence politique, en particulier contre un ancien prĂ©sident des Ătats-Unis qui aspire - non sans justification raisonnable - Ă devenir le prochain prĂ©sident des Ătats-Unis.
Menacer le prĂ©sident des Ătats-Unis est un crime fĂ©dĂ©ral en vertu de la section 871 de l'article 18 du code des Ătats-Unis. La loi interdit Ă quiconque de menacer d'attenter Ă la vie du prĂ©sident des Ătats-Unis, de l'enlever ou de lui infliger des blessures graves. La loi s'applique Ă©galement aux candidats Ă la prĂ©sidence, aux vice-prĂ©sidents et aux anciens prĂ©sidents. Les services secrets sont chargĂ©s d'enquĂȘter sur les violations prĂ©sumĂ©es de cette loi.
Les services secrets devraient rendre visite Ă Lea DeLaria. Le FBI aussi. Elle doit ĂȘtre arrĂȘtĂ©e, interrogĂ©e et inculpĂ©e comme il se doit.
Toute personne s'exprimant en faveur de la violence politique Ă l'encontre de Donald Trump ou de Joe Biden devrait Ă©galement ĂȘtre interpellĂ©e. Cela inclut le dĂ©putĂ© amĂ©ricain Bennie Thompson, qui a ouvertement demandĂ© que Donald Trump soit privĂ© de la protection des services secrets s'il Ă©tait condamnĂ© Ă une peine de prison, estimant que les autoritĂ©s pĂ©nitentiaires devraient ĂȘtre responsables de la protection de Trump.
Demandez à Jeffrey Epstein comment cela s'est passé.
Et, pour prouver que l'intention de Bennie Thompson derriÚre sa proposition de loi n'était pas motivée par des considérations purement législatives, voilà qu'entre en scÚne la directrice de terrain de Bennie Thompson, Jacqueline Marsaw, qui a posté sur sa page Facebook le commentaire suivant :
âJe n'approuve pas la violence, mais s'il vous plaĂźt, prenez des leçons de tir pour ne pas manquer votre coup la prochaine fois - oups, je dis ça, je ne dis rienâ.
Mais c'est bien Jacqueline Marsaw qui l'a dit. Le fait qu'elle ait ensuite supprimé le message n'efface pas l'acte.
Et elle doit ĂȘtre tenue pour responsable.
Il en va de mĂȘme pour tous ceux qui prĂ©sentent la violence comme une solution aux problĂšmes qui divisent la nation en matiĂšre de politique prĂ©sidentielle.
Je ne prends pas ces questions Ă la lĂ©gĂšre. Le 21 mars 1981, je me trouvais dans le Student Union du Franklin and Marshall College et je consultais mon courrier lorsque la nouvelle de la tentative d'assassinat du prĂ©sident Reagan est tombĂ©e. âJ'espĂšre qu'il va mourirâ, a annoncĂ© l'un de mes camarades de classe, aprĂšs avoir regardĂ© la fusillade sur un tĂ©lĂ©viseur situĂ© dans la salle commune.
Je l'ai immédiatement collé au mur et lui ai dit que je m'opposais fermement à son soutien à la tentative d'assassinat de mon commandant en chef (je sortais tout juste de l'armée à l'époque).
Mon comportement m'a valu un entretien avec le doyen des affaires étudiantes, qui m'a informé (j'étais un étudiant de premiÚre année fraßchement arrivé) que je serais probablement renvoyé de l'université.
âNous ne tolĂ©rons pas les actes violents entre Ă©tudiantsâ, a dĂ©clarĂ© le doyen.
âMais vous tolĂ©rez la promotion de l'assassinat politique du prĂ©sident des Ătats-Unisâ, ai-je rĂ©torquĂ©. âJe suis curieux de savoir ce qu'en penseraient les services secrets.â
Le doyen a rĂ©flĂ©chi Ă mes propos et l'incident a Ă©tĂ© clos, me demandant de m'excuser auprĂšs de l'Ă©tudiant en question pour l'avoir malmenĂ©, et en demandant Ă l'Ă©tudiant de s'excuser pour ses commentaires âdĂ©placĂ©sâ sur le prĂ©sident Reagan.
Aujourd'hui, j'ai pris la décision de suspendre le forum de discussion associé à mon canal Telegram. Cette suspension durera 24 heures.
J'ai pris cette décision aprÚs que des participants ont réagi à un message que j'ai publié sur la tentative d'assassinat.
Le post était le suivant :
âLa tentative d'assassinat de l'ancien prĂ©sident Trump souligne la situation extraordinairement prĂ©caire dans laquelle se trouve l'AmĂ©rique Ă ce stade de l'histoire.
âLa violence politique n'est malheureusement pas inhabituelle en AmĂ©rique - l'assassinat et les tentatives d'assassinat de prĂ©sidents amĂ©ricains sont une triste rĂ©alitĂ© de la vie amĂ©ricaine.
âQu'un citoyen en rupture de ban transforme ses dĂ©mons personnels en une action visant Ă mettre fin Ă la vie de la personne qu'il tient pour responsable de ce qui le hante est malheureusement un sous-produit d'une sociĂ©tĂ© conditionnĂ©e Ă accepter la violence comme moyen de rĂ©solution des conflits, quelle que soit la lĂ©galitĂ© sous-jacente de l'action. Le Second Amendement, et l'interprĂ©tation actuelle de sa formulation et de sa mise en Ćuvre par la Cour SuprĂȘme, est la manifestation vivante de cette rĂ©alitĂ©.
âMais l'AmĂ©rique n'a jamais connu de situation oĂč l'environnement politique lui-mĂȘme a contribuĂ© aussi fortement Ă un climat oĂč la violence politique est ouvertement prĂŽnĂ©e par un prĂ©sident en exercice et son parti politique.
âLa description de Donald Trump par le prĂ©sident Joe Biden comme Ă©tant un criminel reprĂ©sentant une menace directe non seulement pour la dĂ©mocratie, mais aussi pour la survie existentielle de la RĂ©publique amĂ©ricaine, crĂ©e un lien de causalitĂ© qui conduit inĂ©vitablement Ă la tentative d'assassinat. Les propos de Biden ont Ă©tĂ© repris par le Parti dĂ©mocrate et les militants anti-Trump dans les mĂ©dias grand public et les rĂ©seaux sociaux de telle maniĂšre qu'ils constituent un vĂ©ritable feu vert Ă la violence politique Ă l'encontre de l'ancien prĂ©sident.
âAlors que le peuple et la nation amĂ©ricains sont fondamentalement divisĂ©s sur des questions politiques pour lesquelles il semble qu'il n'y ait pas de terrain d'entente, que ces divisions sont exprimĂ©es en termes existentiels criants, et que le Parti dĂ©mocrate est dĂ©jĂ accusĂ© - Ă juste titre - de politiser et d'armer l'appareil du pouvoir judiciaire pour empĂȘcher Donald Trump de dĂ©fier avec succĂšs Joe Biden lors de la prochaine Ă©lection prĂ©sidentielle, les propos de Biden et de ses soutiens sur Trump comme Ă©tant une menace pour la survie de la RĂ©publique qu'il faut arrĂȘter Ă tout prix ne sont guĂšre plus qu'une incitation ouverte Ă la violence politique.
âL'AmĂ©rique n'a jamais Ă©tĂ© aussi proche de la guerre civile depuis 1861. L'assassinat de l'ancien prĂ©sident sur ordre - perçu ou non - d'un prĂ©sident en exercice et de l'establishment qu'il dirige dĂ©boucherait probablement sur une division permanente et irrĂ©conciliable de la nation sur des bases idĂ©ologiques et Ă des flambĂ©es massives de violence et Ă la rupture potentielle de l'unitĂ© physique de la nation.
âNous vivons un moment trĂšs prĂ©occupant. La fiĂšvre de la rhĂ©torique politique doit ĂȘtre immĂ©diatement tempĂ©rĂ©e. Si les deux camps ne parviennent pas Ă faire taire leurs passions politiques respectives, ce qui s'est passĂ© hier Ă Bulter, en Pennsylvanie, deviendra la norme inĂ©vitable, et la violence, et non la raison, sera le moyen choisi pour rĂ©gler les diffĂ©rends idĂ©ologiques.
âEt si c'est la direction que prend l'AmĂ©rique, que Dieu nous vienne en aide.â
En rĂ©ponse Ă ce message, plusieurs participants au forum de discussion ont publiĂ© des contenus qui soutenaient la violence politique aux Ătats-Unis, y compris la tentative d'assassinat de Donald Trump.
On ne peut pas crier âau feuâ dans un théùtre bondĂ©.
Et on ne peut pas prĂŽner l'assassinat d'un candidat Ă la prĂ©sidence des Ătats-Unis.
Pas dans mon forum de discussion.
Et pas dans mon Amérique.
Post-scriptum :
Johnny Smith ne tire pas sur Gregg Stillson. Le comportement dĂ©testable de Stillson est rĂ©vĂ©lĂ© au public, qui le rejette, ce qui met fin Ă sa carriĂšre politique. La leçon Ă en tirer est la suivante : laissez les hommes politiques ĂȘtre eux-mĂȘmes. Et faites confiance au peuple amĂ©ricain pour faire le bon choix. Et si votre choix ne l'emporte pas, faites mieux la prochaine fois. Car en AmĂ©rique, si nous participons activement aux processus dĂ©mocratiques qui sous-tendent notre RĂ©publique constitutionnelle, il y aura toujours une prochaine fois.
'La leçon Ă tirer est laisser les hommes politiques ĂȘtre eux-mĂȘmes '....Oui je suis d'accord ...mais en ce qui concerne Trump, ce n'est pas un nouveau candidat qui n'a pas encore fait ses preuves comme un Kennedy junior par exemple ! Trump a dĂ©jĂ gouvernĂ©. On a un aperçu inquiĂ©tant de sa politique belliciste. Qu'il ait du succĂšs en intĂ©rieur est Ă©vident. Il veut rapatrier tous les emplois que les autres milliardaires ont dĂ©localisĂ©. Mais au dĂ©triment de la paix dans le monde ! Le yankee moyen confond la Chine avec l'ennemi nippon de pearl Harbor ! Alors je comprends Scott Ritter sur la forme mais sur le fond, je ne suis pas d'accord...Le grand gagnant si Donald est réélu en novembre sera peut-ĂȘtre le peuple US mais aussi IsraĂ«l beaucoup plus. Et le grand perdant....celui qui souffre dĂ©jĂ actuellement...on ne le cite plus.