👁‍🗨 Dmitry Medvedev & l’équipage de l’Ursa Major

Nous devons contribuer à tous les processus destructeurs en cours en Europe. Que les sales gueules des bureaucrates européens puissent se faire balayer par les déferlantes populaires !

👁‍🗨 Dmitry Medvedev & l’équipage de l’Ursa Major

27 décembre 2024 Par amarynth

Un navire battant pavillon norvégien, l'Oslo Carrier 3, a refusé de recueillir les marins russes en détresse de l'Ursa Major alors qu'il était en train de couler en Méditerranée.

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Medvedev sur Telegram :

Il y a plus de 20 ans, un de mes collègues américains a prononcé une phrase curieuse à propos de l'Irak : “Punir la France, ignorer l'Allemagne, pardonner à la Russie”.

Et pourquoi cela me reviendrait-il à l'esprit aujourd'hui ? Eh bien voilà pourquoi : cette triplette verbale sera tout à fait appropriée lorsque la guerre hybride de l'Occident contre la Russie prendra fin - et ce sera certainement le cas un jour. Il sera alors temps pour notre pays de :

a) Pardonner aux pays affaiblis soumis à la pression des Anglo-Saxons et ont participé, même passivement, au cirque politique anti-russe (principalement des pays d'Asie et d'Amérique latine).

b) Ignorer les États-Unis. Choix tévident, car nous ne prévoyons pas l’ombre d’un rapprochement avec les États-Unis dans les 100 prochaines années, et entrer en guerre avec eux serait bien trop coûteux : un clash direct signifierait bien évidemment une guerre nucléaire mondiale.

c) Punir l'Europe. Je vais m'étendre sur ce point, car, à regarder l'ancien monde aujourd'hui, mon unique ressenti est un profond dégoût. C'est l'Europe, en mode vieille peau enragée, qui est à l'origine de la russophobie dans le monde. C'est l’Europe fourbe qui a fait échouer les négociations d'Istanbul. C'est une Europe décérébrée qui déclenche frénétiquement sa politique chaotique de sanctions, infligeant des ravages économiques considérables à ses propres populations. C'est l’Europe sanguinaire qui a nourri les pires démons de la guerre, sans se soucier des pertes humaines de part et d'autre du conflit.

Voilà pourquoi l'Europe doit être punie par tous les moyens à disposition, qu'ils soient politiques, économiques, ou hybrides. Et voilà pourquoi nous devons contribuer à tous les processus destructeurs en cours en Europe. Gloire aux foules en colère dans ses pittoresques cités ! Hommage aux flux de migrants qui sèment la pagaille et démolissent les valeurs arc-en-ciel européennes. Que les sales gueules des bureaucrates européens puissent être balayées par les déferlantes populaires !

Pourquoi tant de virulence ? Mais comment pourrait-il en être autrement, au vu des faits ? Un navire battant pavillon norvégien, l'Oslo Carrier 3, a refusé de recueillir les marins russes en détresse de l'Ursa Major alors qu'il était en train de couler en Méditerranée. Que dire de plus ? C'est juste impardonnable !

Nous agirons donc, car il est écrit que “Le juste sera dans la joie, à la vue de la vengeance. Il baignera ses pieds dans le sang des méchants” (Ps. 58:10).

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Le navire norvégien a refusé de recueillir les marins du vraquier russe Ursa Major en perdition.

“Le bateau s'est dirigé vers le navire norvégien Oslo Carrier 3, tout proche. Lorsque le canot de sauvetage s'est approché du navire, ce dernier a refusé de recueillir les membres de l'équipage de l'Ursa Major, invoquant une certaine interdiction”,

a déclaré à RIA Novosti la société Oboronlogistics, propriétaire du vraquier russe.

On notera qu'une partie de l'équipage de l'Oslo Carrier 3 est russophone. La société a qualifié cet acte de violation flagrante de l'article 10 de la Convention internationale de 1989 sur le devoir d'assistance.

La veille, trois explosions ont provoqué un trou de 50 cm sur 50 cm à bord de l'Ursa Major. Oboronlogistics qualifie cet incident d'attentat terroriste.

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Complément d’information via L’Indépendant du 27 décembre 2024

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👁‍🗨 Cargo russe coulé en Méditerranée : un trou de “50 cm par 50” dans la coque, la théorie d’un impact de l’extérieur vers l’intérieur soutenue par l’armateur

Par Vital Ligan, le 27 décembre 2024

Le propriétaire du navire soutient la piste de l'acte terroriste.

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Le mystère reste entier depuis le 23 décembre, date où le cargo russe Ursa Major a coulé en Méditerranée, au large de la ville espagnole de Carthagène, après avoir subi trois explosions. Officiellement, le cargo Ursa Major avait mis le cap vers Vladivostok depuis Saint-Pétersbourg “pour y acheminer des grues ‘spécifiques’ et des panneaux d’écoutille pour des brise-glace”.

Le mercredi 25 décembre, l’agence de presse officielle Tass, citant le service de presse d’Oboronlogistika, le propriétaire, évoquait “une attaque terroriste”.

Cette société serait, selon la diplomatie américaine,

“le seul fournisseur du ministère russe de la Défense pour le transport de troupes et d’armes vers certaines régions de Russie”.

L’Ursa Major et un autre navire, le Sparta, auraient ainsi été impliqués dans le “Syrian Express”, une route de ravitaillement pour les forces russes en Syrie.

Un trou de “50 centimètres par 50”

Les porte-parole d'Oboronlogistika, ont indiqué jeudi 26 décembre que l’équipage avait découvert un trou mesurant “50 centimètres par 50” dans la coque lors de la première inspection d’urgence réalisée après les trois explosions. Ce trou se situerait entre “15 et 30 centimètres au-dessus de la ligne de flottaison”, rapporte le quotidien espagnol El Correo qui cite le journal Gazeta.

Ce dernier précise que les bords du trou étaient déchiquetés vers l’intérieur, laissant des fragments de coque sur le pont principal, ce qui donnerait lieu à la théorie selon laquelle il y aurait eu une explosion de l’extérieur vers l’intérieur du navire.

Oboronlogistika a affirmé que les trois explosions sur l’Ursa Major se sont produites simultanément à 12 h 50 le lundi 23 décembre, sur tribord au plus proche de la poupe. Ce qui a provoqué un basculement du navire et une fuite d’eau qui a fini par le couler, dix heures plus tard.

Pas de “mention d’une quelconque agression” selon le ministère de l’Intérieur espagnol

Des médias du groupe Prensa Ibérica (dont El Periodico et le Diari de Girona), citant des sources du ministère de l’Intérieur, affirment cependant que

“rien dans le rapport de sauvetage maritime ne vient étayer la théorie d’une attaque terroriste contre le cargo”. La Marine espagnole précise, elle, qu’il “n’y a pas non plus de mention d’une quelconque agression dans le rapport du patrouilleur de classe Serviola, envoyé pour suivre la délégation russe alors qu’elle traversait les eaux espagnoles”.

Le cargo russe aurait été victime d’une “voie d’eau incontrôlable sous la ligne de flottaison sur la poupe tribord”, selon un rapport espagnol assurant qu’il appartient à Moscou “de clarifier si cela s’est produit après une, deux ou trois explosions dans la salle des machines, ou à proximité”.

Le navire endommagé se trouverait actuellement par le fond, à quelque 2 500 mètres de profondeur.

https://globalsouth.co/2024/12/27/dmitry-medvedev-ursa-major-crew/