👁🗨 Le plan B de l'Amérique pour un “nouveau Moyen-Orient”
Des organisations comme l'EI, Al-Qaïda & Hay'at Tahrir al-Sham, aux idéologies intrinsèquement sectaires, sont considérées comme des instruments clés de la stratégie “diviser pour mieux régner”.
👁🗨 Le plan B de l'Amérique pour un “nouveau Moyen-Orient”
Par Batool Subeiti, le 6 décembre 2024
Le “plan B” de l'Amérique pour le “nouveau Moyen-Orient” émerge comme une réponse à l'échec de sa stratégie initiale, qui visait à remodeler la région par la domination militaire israélienne et la déstabilisation des principaux mouvements de Résistance.
Le “plan B” de l'Amérique pour le “nouveau Moyen-Orient” est né en réponse à l'échec de sa stratégie initiale, qui visait à remodeler la région grâce à la domination militaire israélienne et à la déstabilisation des principaux mouvements de Résistance. La stratégie actuelle, axée sur la réalisation d'objectifs géopolitiques en tirant parti des divisions confessionnelles et en soutenant certaines factions par procuration, a évolué en réponse à l'évolution des réalités sur le terrain.
Échec du plan A
Le premier plan américain (Plan A) reposait sur une action militaire israélienne pour vaincre la Résistance islamique au Liban. Après avoir vaincu la Résistance islamique au Liban, Israël devait déployer des unités sur le plateau du Golan pour attaquer la Syrie, tandis que des mercenaires takfiris se soulèveraient dans le nord-ouest de la Syrie pour renverser le gouvernement syrien. De là, ces éléments se répandraient en Irak, renversant la résistance du PMF [Forces de mobilisation populaire] et déployant des réseaux clandestins en Iran pour affaiblir le gouvernement iranien et l'Axe de la Résistance sur un front plus large.
Toutefois, cette stratégie s'est effondrée lorsque l'agression militaire d'Israël au Liban a rencontré une résistance significative, poussant le gouvernement israélien à négocier un cessez-le-feu. Cette défaite stratégique de ce que beaucoup appelaient le projet “Israël 2.0” signifie que la Résistance libanaise a réussi à contrecarrer le plan initial.
Passage au plan B
Après l'échec du plan A, l'Amérique s'est tournée vers le plan B, qui consiste à obtenir par des biais politiques ce qu'Israël n'a pu accomplir militairement. Ne comptant plus sur Israël, les États-Unis s'attachent désormais à fragiliser la Résistance libanaise en influençant le paysage politique et militaire libanais. La clé de cette stratégie est l'implication des forces spéciales américaines et de responsables comme Amos Hochstein, qui s'efforcent de désarmer la Résistance libanaise et d'affaiblir sa position au sein du Liban.
Cette nouvelle phase souligne également le rôle de la Syrie dans la stratégie américaine au Moyen-Orient. La Syrie, en tant que centre logistique vital pour l'Axe de la Résistance, est au cœur de chaque tentative de démantèlement de la coalition des forces qui s'opposent aux intérêts américains et israéliens. À cette fin, les États-Unis ont continué à former et à armer des mercenaires, en s'inspirant des tactiques utilisées lors de l'opération “Timber Sycamore”, une tentative de déstabilisation de la Syrie et de chute de son gouvernement par l'intermédiaire de groupes terroristes.
Raviver les clivages communautaires
L'un des objectifs sous-jacents de la stratégie américaine est de raviver les tensions entre factions ennemies au sein du monde musulman, en particulier entre les masses sunnites et chiites. Une tactique déjà mise en œuvre lors du “Printemps arabe”, lorsque la Turquie s'est posée en organisateur de groupes islamistes dans toute la région, pour lutter contre le “pôle chiite” mené par l'Iran. En encourageant le sectarisme, l'Amérique entend affaiblir l'Axe de la Résistance et continuer à diviser l'Oumma musulmane. Des organisations comme l'État islamique, Al-Qaïda et Hay'at Tahrir al-Sham, dont les idéologies sont intrinsèquement sectaires, sont considérées comme des instruments clés de la stratégie “diviser pour mieux régner”.
La réponse de l'Axe de la Résistance
L'Axe de la Résistance a rappelé la menace réelle qu'il fait peser sur le projet impérialiste en Asie occidentale, après les événements du 7 octobre. L'unité du front de la Résistance a affaibli Israël, désormais confronté à une fragmentation interne et à un défi existentiel. Tandis que l'Axe de la Résistance a prévenu la propagation du terrorisme au cours de la dernière décennie et assuré la survie de la Syrie, le succès remporté à absorber le choc initial de la prise d'Alep est encore plus crucial aujourd'hui. L'Axe de la Résistance ne laissera pas la Syrie s'effondrer et reprendra toutes les zones saisies par les terroristes en temps voulu.
Cette résilience souligne la profondeur stratégique de l'Axe, qui continue d'étendre et de renforcer ses fronts. Comme l'a souligné le Guide iranien, Sayyed Khamenei, la Résistance se prépare activement à de nouvelles phases de confrontation, se positionnant pour contrecarrer les futurs projets américains et israéliens de restructuration de la région.
https://english.almayadeen.net/articles/blog/america-s-plan-b-for-a-new-middle-east
Les USA, et leur rejeton dystrophique Israël, disposent , dans leurs cartons, de multiples plans qui ont, pour dénominateur commun, et ce, depuis toujours, le remodelage complet et le démembrement de tous les pays Arabes de la région. Ils utilisent pour cela tous les stratagèmes et tous les moyens que leur imagination fertile et destructrice produit en abondance, les divisions et les schismes, la corruption et la traîtrise, les personnages versatiles, sournois et hypocrites à l’image du Sultan néo-Ottoman, les « bons terroristes », les mauvais et les faux patriotes, les gogos occidentaux suivistes et aplaventristes congénitaux, et les derviches contourneurs de la morale et de la légalité internationale atteints , de manière irréversible d’une cécité sélective . Forts de tous ces attributs et de leurs moyens pléthoriques, nos deux compères peuvent encore se permettre de vaticiner dans des simulacres de négociations, de trèves , dans une espèce de valse à temps multiples leur permettant des pauses tactiques destinées à affûter leurs armes , à renforcer leur logistique et à peaufiner leurs stratégies.
Il est fort à craindre ( malheureux d’en arriver là) que le soldat Bibi ne parviendra pas à être sauvé et que lui succédera un fanatique dégénéré qui finira le Job une fois pour toutes!
Le seul espoir, à mon sens, est que l’Iran ne succombe pas dans ce combat de Titans, et, le seul moyen de les sauver est, qu’ils se dotent, rapidement, de La Bombe! Seul moyen de freiner les ardeurs de ce binôme monstrueux…
Espérons que l'explosion terroriste qui actuellement marque des points ne soit qu'un feu de Bengale et qu'elle retombe comme un soufflé refroidi une fois l'illusion passée.... Erdogan ne va pas embêter Vlad p'us longtemps, c'est contraire à ses intérêts. Israël va continuer de bombarder depuis le Golan sauf si son fournisseur de bombe a d'autres objectifs....bref tous les scenarii sont possibles, comme celui d'une fracture entre terroristes et sa mise hors-jeu, ce qui ne m'étonnerait qu'à moitié...Mais dans tous les cas, on a pas fini de voir des déplacements de population et c'est surtout cela le plus dramatique...