đâđš Les deux âcerveauxâ Macron & Scholz soutiennent que la Russie peut frapper les membres de l'OTAN
Macron met la pression entre Ukraine & Russie, tentant de passer pour le âgrand manitouâ de lâEurope, lequel âmanitouâ n'est rien d'autre qu'un pathĂ©tique petit caniche rose Ă la solde de l'oncle Sam.
đâđš Les deux âcerveauxâ Macron & Scholz soutiennent que la Russie peut frapper les membres de l'OTAN
Par Finian Cunningham, le 30 mai 2024
Macron rejoint le chĆur des voix en faveur du droit de l'Ukraine Ă utiliser des armes Ă longue portĂ©e pour frapper en profondeur le territoire russe.
Le petit génie français Emmanuel Macron continue d'appuyer sur le bouton de la TroisiÚme Guerre mondiale, alors qu'il était à Berlin cette semaine pour convaincre l'Allemagne de passer en mode autodestruction.
Macron a rejoint les rangs d'autres personnalités de l'OTAN appelant à autoriser l'Ukraine à recourir aux armes de longue portée pour frapper en profondeur le territoire russe.
Il semble que Macron ait réussi à séduire les Allemands avec son approche obsessionnelle. à la suite de leur rencontre, le chancelier allemand Olaf Scholz a fait volte-face, abandonnant son opposition à de telles frappes pour les approuver désormais.
Lors de leur conférence de presse commune, M. Scholz a déclaré :
âL'Ukraine a toute latitude pour agir ainsi, en vertu du droit international. Il faut le dire clairement, si l'Ukraine est attaquĂ©e, elle peut se dĂ©fendreâ.
La semaine derniĂšre encore, le âleaderâ allemand (terme qu'il convient d'utiliser avec un certain flou artistique) s'opposait Ă une telle dĂ©marche. Cette volte-face est si prĂ©visible. Souvenez-vous de l'opposition fugace Ă l'Ă©gard des chars Leopard, etc.
Le prĂ©sident français a affirmĂ© que l'Ukraine doit avoir le droit de âneutraliserâ les bases militaires russes qui mĂšnent des frappes aĂ©riennes sur l'Ukraine.
âNous pensons que nous devons leur permettre de neutraliser les sites militaires d'oĂč sont tirĂ©s les missiles, d'oĂč... l'Ukraine est attaquĂ©eâ, a-t-il dĂ©clarĂ©, ajoutant : âNous ne devons pas les laisser atteindre d'autres cibles en Russie, et bien Ă©videmment pas dâinfrastructures civilesâ.
Ces commentaires ont suscitĂ© une mise en garde de la part du prĂ©sident russe Vladimir Poutine, qui a dĂ©clarĂ© que âcette surenchĂšre permanenteâ revient Ă jouer avec le feu et que des frappes de longue portĂ©e sur la Russie avec des armes de l'OTAN auraient des âconsĂ©quencesâ pour les territoires de l'OTAN. En bref, ces consĂ©quences seraient une guerre totale et une conflagration nuclĂ©aire.
La mĂ©galomanie de Macron contribue de maniĂšre dĂ©mesurĂ©e au dĂ©clenchement de la troisiĂšme guerre mondiale. Cet homme politique de moindre envergure (en termes de carriĂšre) qui se pense le leader de l'Europe n'a de cesse de faire monter la pression en bombant le torse. Il y a quelques semaines, il a lancĂ© le concept de lâenvoi de troupes de l'OTAN en Ukraine, une idĂ©e qui commence Ă prendre de l'ampleur. Cette semaine, le commandant en chef de l'Ukraine a saluĂ© l'arrivĂ©e imminente d'instructeurs militaires français.
Aujourd'hui, M. Macron apporte son soutien aux appels lancés à l'OTAN pour soutenir officiellement les frappes aériennes de longue portée contre la Russie.
Le principal facteur motivant ces appels tient au désespoir de l'OTAN qui voit son régime ukrainien par procuration s'effondrer face aux avancées militaires significatives de la Russie, aprÚs presque deux ans et demi de guerre et des centaines de milliards de dollars gaspillés par Washington et ses inféodés occidentaux. La Russie est en train de gagner malgré les efforts considérables déployés par l'Occident pour la vaincre. Le pari occidental consiste donc à doubler les pertes ignominieuses.
Les fanfaronnades de Macron sont empreintes de mensonges et d'illusions. Le rĂ©gime ukrainien utilise dĂ©jĂ des armes de longue portĂ©e de l'OTAN pour frapper la Russie, y compris des missiles de croisiĂšre Scalp de fabrication française. Des instructeurs de la France et de l'OTAN se trouvent dĂ©jĂ sur le territoire ukrainien, et ce depuis le coup d'Ătat parrainĂ© par la CIA Ă Kiev en 2014 qui a propulsĂ© au pouvoir un rĂ©gime nĂ©onazi.
La prĂ©tendue probitĂ© de Macron, qui prĂ©tend âne pas autoriser les attaques contre des infrastructures civilesâ, est un non-sens crasse. Le rĂ©gime de Kiev et ses instructeurs de l'OTAN utilisant des armes de longue portĂ©e de l'OTAN ont rĂ©guliĂšrement tuĂ© des dizaines de civils sur le territoire russe limitrophe de l'Ukraine, notamment Ă Belgorod, Bryansk et Koursk.
Tout ce discours sur la nĂ©cessitĂ© de faire en sorte que l'Ukraine âait les mains libresâ ne fait que traduire de maniĂšre explicite la politique de l'OTAN.
Cette position officielle constitue toutefois une sérieuse escalade. Elle flirte en effet avec une déclaration de guerre à la Russie.
Pour les besoins de l'argumentation, accordons un peu de mou Ă Macron et Ă Scholz. Admettons que les bases militaires russes situĂ©es sur le territoire russe d'avant-guerre tirant des armes sur l'Ukraine doivent ĂȘtre neutralisĂ©es. Mis Ă part les artifices rhĂ©toriques, supposons que Macron et Scholz essaient simplement de mettre sur un pied d'Ă©galitĂ© les deux parties, et dâoffrir Ă l'Ukraine la mĂȘme capacitĂ© militaire et la mĂȘme marge de manĆuvre qu'Ă la Russie. Vous nous frappez, alors nous pouvons vous frapper. Cela peut sembler Ă©quitable.
Selon ce raisonnement, l'Ukraine devrait ĂȘtre en mesure de frapper les sites russes Ă partir desquels des attaques sont lancĂ©es contre l'Ukraine.
Mais c'est lĂ que le bĂąt blesse. Macron et Scholz font par inadvertance le nĂ©cessaire pour que la Russie puisse, elle aussi, frapper les sites d'oĂč Ă©manent les attaques contre son territoire. Si Macron et Scholz ne perçoivent pas cette cohĂ©rence logique, c'est probablement en raison de leur arrogance, de leur duplicitĂ© et de leur abjecte servilitĂ© Ă l'Ă©gard de l'Oncle Sam.
Quels sont les sites de l'OTAN susceptibles de devenir des cibles lĂ©gitimes ? La base de Ramstein, en Allemagne, serait une cible de choix. C'est lĂ que les chefs d'Ă©tat-major des Ătats-Unis et de l'OTAN se rĂ©unissent rĂ©guliĂšrement pour planifier la prochaine phase de livraison d'armes Ă l'Ukraine.
Et pourquoi pas le ministÚre français de la Défense à Paris ? Cette semaine, le ministre français de la Défense a eu des entretiens au plus haut niveau avec ses homologues ukrainiens afin de donner le feu vert au déploiement d'instructeurs français chargés d'aider au tir d'armes sur la Russie.
Et que dire de Berlin, Londres, Bruxelles et Madrid oĂč, cette semaine, de nouveaux plans ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s pour envoyer des milliards de dollars de munitions militaires supplĂ©mentaires Ă l'Ukraine afin de poursuivre la guerre par procuration avec la Russie ?
Macron et Scholz veulent faire en sorte que l'Ukraine soit libre de frapper la Russie avec des missiles de l'OTAN. En agissant ainsi, ils font en sorte de lĂącher la bride Ă la Russie.
Rien d'Ă©tonnant Ă ce que les citoyens europĂ©ens s'inquiĂštent toujours plus de la logique dĂ©traquĂ©e de Macron et d'autres individus tels que Jens Stoltenberg, figure de proue norvĂ©gienne emblĂ©matique de l'OTAN, et les nostalgiques du nazisme dans les Ătats baltes. Les prochaines Ă©lections parlementaires europĂ©ennes promettent d'ĂȘtre une revanche pour les politiciens de l'establishment comme Macron et Scholz. Ironiquement, ils tentent de rĂ©cupĂ©rer des voix en donnant l'impression d'ĂȘtre coriaces. Ils finiront par perdre les suffrages ciblĂ©s ainsi que leur lĂ©gitimitĂ© en raison du ras-le-bol et du dĂ©goĂ»t de la population vis-Ă -vis de leur bellicisme inconsidĂ©rĂ©.
Ils ne sont que des laquais pathétiques de l'Oncle Sam.
Jusqu'Ă rĂ©cemment, Scholz s'Ă©tait opposĂ© Ă lâĂ©ventualitĂ© d'utiliser les troupes et les armes de l'OTAN directement contre la Russie. Aujourd'hui, il a retournĂ© sa veste, tel un toutou espĂ©rant un os.
Macron a Ă©tĂ© accueilli Ă Berlin cette semaine pour aplanir les frictions entre la France et l'Allemagne. Berlin est sans aucun doute contrariĂ© par l'attitude du prĂ©sident français qui a fait monter les enchĂšres dans les conflits avec la Russie, en essayant de passer pour le âgrand manitouâ de l'Europe, dans le ârĂŽle de leader machoâ.
En rĂ©alitĂ©, le âgrand manitouâ n'est jamais rien d'autre qu'un pathĂ©tique petit caniche rose Ă la solde de l'Oncle Sam.
Les rĂŽles ont changĂ©. Fut un temps oĂč les Allemands se pavanaient dans Paris sans rencontrer de rĂ©sistance. Aujourd'hui, c'est un narcissique français qui se pavane Ă Berlin... et les Allemands se couchent, se roulant par terre en tirant la langue.
Bravo et merci pour votre analyse, la seule Ă ĂȘtre factuelle et sans parti pris.
Je serais (presque !) curieuse de connaĂźtre votre fonctionnement et vos sources, qui contrastent tant avec la submersion de mensonges et de manipulations...
Excellente analyse qui souligne , si besoin en Ă©tait, lâacharnement des dirigeants Occidentaux Ă sâengager de plus en plus dans un conflit direct avec la Russie. Il semble que les rĂ©ticences du Chancelier Scholtz sâamenuisent face Ă lâardeur guerriĂšre du prĂ©sident Macron Ă la recherche dâun leadership europĂ©en qui satisferait son Ă©go dĂ©mesurĂ©. Ainsi soit-il!
Cependant, je suis assez irritĂ© par le dĂ©bat actuel sur lâutilisation des armes occidentales sur le territoire Russe.
En effet, au delĂ des contorsions sĂ©mantiques relatives Ă la dĂ©nomination des « évĂ©nements » qui secouent lâUkraine, il me semble quâil faut appeler un chat un chat! Et, ce qui sây dĂ©roule est bien une guerre, ne saisissant pas trĂšs bien, quant Ă moi, ce qui lâen distingue dâune OpĂ©ration Militaire SpĂ©ciale.
Ce qui devrait (et fait) faire objet de dĂ©bat, câest le degrĂ© dâimplication de lâOTAN et ce sont les frontiĂšres Ă©lastiques de la Co-belligĂ©rance. Il y a longtemps, Ă mon sens, que celles-ci ont Ă©tĂ© franchies, par les livraisons dâarmes, de renseignements et de personnel sur le terrain.
Quant Ă lâautorisation de frapper en territoire Russe, le dĂ©bat que cela suscite me semble inappropriĂ©. Il sâagit dâune guerre, dâune vraie guerre, et, Ă la guerre, tous les coups (ou presque) sont permis. La Russie frappe bien lâUkraine Ă partir de son territoire, pourquoi nâen serait-il pas de mĂȘme pour lâUkraine? Non, Non! Ne bondissez pas , je suis profondĂ©ment convaincu de la justesse de la cause Russe et souhaite ardemment sa victoire mais le problĂšme nâest pas lĂ .
La Russie devrait se dĂ©faire de cette appellation « contrĂŽlĂ©e » (SMO) et rĂ©soudre les problĂšmes auxquels elle est confrontĂ©e: - Identification et neutralisation des points de passage de lâarmement Occidental (Ces points de passage sont, je nâen doute point parfaitement identifiĂ©s) -Neutralisation des voies de transport de ce matĂ©riel vers lâEst de lâUkraine, et, surtout, me semble t-il reconsidĂ©rer lâimportance stratĂ©gique du contrĂŽle dâOdessa, des ports de la Mer Noire et des rĂ©gions frontaliĂšres de lâUkraine, points de passage obligĂ©s de lâarmement Occidental , ce qui, en mĂȘme temps permettrait dâassurer un passage vers la Transnistrie.. Il sâagit lĂ , bien entendu de paroles dâun profane. Profane qui , toutefois se rend bien compte des difficultĂ©s que comportent ces dĂ©clarations.
En effet, cela supposerait, une mobilisation gĂ©nĂ©rale et lâimplication de moyens matĂ©riels et humains considĂ©rables, de la part de la Russie, de plus cela Ă©roderait sans doute, le soutien de la population Russe Ă la politique du prĂ©sident Poutine.
Ce ne sont que des paroles, des spĂ©culations dont se jouent bien souvent les Ă©vĂ©nements. Les dirigeants fous de lâOTAN finiront par dĂ©clencher lâĂ©tincelle qui mettra le feu aux poudres . Et lĂ , il est difficile de prĂ©voir lâextension du conflit. La patience de Poutine a des limites qui ne sont pas loin dâĂȘtre atteintes, et les capitales Occidentales devraient craindre lâextension, Ă leur territoire dâun conflit quâils ont contribuĂ© Ă crĂ©er et quâils ont soigneusement entretenu et amplifiĂ©.
Sinon? Eh bien, il faut limiter les dĂ©gĂątsâŠidentifier et dĂ©truire les dĂ©pĂŽts dâarmes, les voies de communication, lâorigine des drones et batteries qui menacent le territoire Russe,et amĂ©liorer les dĂ©fenses anti-aĂ©riennes des objectifs potentiels, en attendantâŠ.que le combat cesse faute de combattants âŠ