đâđš Lâobjectif de Bibi, un rĂȘve devenu rĂ©alitĂ© ?
Voyons si nous avons bien saisi : l'administration Biden remplace Assad par une organisation terroriste, mais tombe des nues en dĂ©couvrant que le groupe est dirigĂ© par des terroristes. Câest bien ça ?
đâđš Lâobjectif de Bibi, un rĂȘve devenu rĂ©alitĂ© ?
Par Mike Whitney, le 14 décembre 2024
Regardez la carte ci-dessus. Elle dit tout ce quiâl y a Ă savoir.
Câest Ă peu prĂšs la situation sur le terrain aujourd'hui. La majoritĂ© du territoire de la Syrie est contrĂŽlĂ©e par 5 groupes : Al-QaĂŻda (HTS), les Kurdes (SDF), Tsahal (IsraĂ«l), les Turcs, et les vestiges de l'armĂ©e syrienne (SAA). Bien entendu, la situation Ă©tant extrĂȘmement fluctuante, une partie du territoire est susceptible de changer de mains dans un avenir proche, au grĂ© des affrontements entre groupes rivaux. Mais voici ce qui ne changera pas : aucun gouvernement Ă mĂȘme de mettre en place un Ătat syrien unifiĂ©, homogĂšne et viable, dotĂ© d'une administration centrale, ne verra le jour. Cela n'arrivera pas. Les diverses armĂ©es sont trop puissantes pour qu'un seul de ces groupes puisse anĂ©antir les autres et rĂ©tablir un gouvernement capable de gouverner l'ensemble du territoire prĂ©cĂ©demment contrĂŽlĂ© par la Syrie.
Pourquoi est-ce si important ?
Parce qu'il nous faut admettre qu'IsraĂ«l a accompli ce qu'il convoite depuis le dĂ©but : il a non seulement recrutĂ© des alliĂ©s pour l'aider Ă renverser Assad, mais il a aussi anĂ©anti l'Ătat syrien. La Syrie a disparu, elle n'existe plus. Et c'est l'objectif d'IsraĂ«l depuis plus de 40 ans.
Il ne faut donc pas voir les Ă©vĂ©nements de la semaine derniĂšre comme le fruit du hasard ou la consĂ©quence de circonstances spontanĂ©es, car ils ne sont ni l'un ni l'autre. Tout ce qui s'est passĂ© s'aligne parfaitement sur un plan stratĂ©gique conçu par un intellectuel sioniste (Oded Yinon) il y a plus de quarante ans et qui, selon le biographe IsraĂ«l Shahak, a Ă©laborĂ© âun plan prĂ©cis et dĂ©taillĂ© du Moyen-Orient basĂ© sur la division de toute la rĂ©gion en petits Ătats et sur la dissolution de tous les Ătats arabes existantsâ. Point final.
à ce stade, on peut se demander si ce plan explique bien les combats et les troubles incessants que connaßt le Moyen-Orient depuis une vingtaine d'années.
Et la rĂ©ponse est : oui. L'Irak, la Libye, le Liban, la Syrie, etc. Il ne s'agit pas de simples nations, mais de prioritĂ©s de la liste des objectifs sionistes en vue d'une domination rĂ©gionale. Alors, arrĂȘtez de vous dire que les guerres sont en lien avec Assad, le pĂ©trole, les olĂ©oducs, le Hamas ou mĂȘme la sĂ©curitĂ© d'IsraĂ«l. Car ce n'est pas le cas. Ce sont des guerres destinĂ©es Ă Ă©tablir l'hĂ©gĂ©monie israĂ©lienne sur l'ensemble du Moyen-Orient. Examinons le plan d'Oded Yinon intitulĂ© âUne stratĂ©gie pour l'Ătat d'IsraĂ«l des annĂ©es quatre-vingtâ :
âLe monde arabe musulman a Ă©tĂ© bĂąti comme un chĂąteau de cartes provisoire assemblĂ© par des Ă©trangers sans que les souhaits et les dĂ©sirs des populations n'aient Ă©tĂ© pris en compte. ⊠chaque Ătat arabe musulman fait face aujourd'hui Ă une destruction sociale ethnique interne, et pour certains d'entre eux, la guerre civile sĂ©vit dĂ©jĂ . Tous les Ătats arabes Ă l'est d'IsraĂ«l sont dĂ©chirĂ©s, morcelĂ©s et en proie aux conflits... Ce tableau des minoritĂ©s ethniques nationales, qui s'Ă©tend du Maroc Ă l'Inde et de la Somalie Ă la Turquie, tĂ©moigne d'une absence de stabilitĂ© et d'une dĂ©gĂ©nĂ©rescence accĂ©lĂ©rĂ©e dans l'ensemble de la rĂ©gion. Si l'on ajoute Ă ce tableau la situation Ă©conomique, on constate que lâensemble de la rĂ©gion est bĂątie comme un chĂąteau de cartes, incapable de rĂ©sister Ă ces graves difficultĂ©sâ. .....A Strategy for IsraĂ«l in the Nineteen Eighties, Oded Yinon, voltairenet
Ainsi, dĂšs les premiers paragraphes, l'auteur identifie les vulnĂ©rabilitĂ©s des sociĂ©tĂ©s actuelles pouvant ĂȘtre exploitĂ©es Ă l'avantage stratĂ©gique d'IsraĂ«l. L'accent est mis, bien entendu, sur les âminoritĂ©s ethniquesâ qui peuvent ĂȘtre incitĂ©es Ă attiser les divisions existantes au sein de la sociĂ©tĂ© afin d'affaiblir le corps politique dans son ensemble, permettant ainsi de parvenir Ă un changement de rĂ©gime. Et voici le clou du spectacle :
âLe front occidental... est en fait moins complexe que le front oriental. La dĂ©sintĂ©gration totale du Liban en cinq provinces sert de prĂ©cĂ©dent Ă l'ensemble du monde arabe..... La dissolution de la Syrie et de l'Irak en rĂ©gions ethniquement ou religieusement distinctes, comme au Liban, est le principal objectif d'IsraĂ«l sur le front oriental Ă long terme, tandis que le dĂ©mantĂšlement de la puissance militaire de ces Ătats est le principal objectif Ă court terme. La Syrie se dĂ©sagrĂ©gera conformĂ©ment Ă sa structure ethnique et religieuse en plusieurs Ătats, comme le Liban actuel, avec un Ătat alaouite chiite le long de la cĂŽte, un Ătat sunnite Ă Damas hostile Ă son voisin du nord, et les Druzes dans notre Golan, et trĂšs probablement dans le Hauran et dans le nord de la Jordanie. Une telle configuration garantira Ă terme la paix et la sĂ©curitĂ© dans la rĂ©gion, et cet objectif est dĂ©jĂ Ă notre portĂ©e aujourd'hui.â... Une stratĂ©gie pour IsraĂ«l dans les annĂ©es 80, Oded Yinon, voltairenet
Je rĂ©pĂšte : âUne telle configuration garantira Ă terme la paix et la sĂ©curitĂ© dans la rĂ©gionâ. En d'autres termes, l'incitation Ă la violence ethnique et religieuse contre d'autres groupes au sein de la sociĂ©tĂ© est la stratĂ©gie opĂ©rationnelle pour assurer la domination de la rĂ©gion. Pour assurer la sĂ©curitĂ© d'IsraĂ«l, les arabes sont encouragĂ©s Ă s'entretuer.
Est-ce bien clair ?
Quant aux Palestiniens, on y trouve cette petite pépite :
âLa coexistence et la paix vĂ©ritables ne rĂ©gneront sur terre que lorsque les Arabes comprendront que sans domination juive du Jourdain Ă la mer, ils ne connaĂźtront ni survie ni sĂ©curitĂ©. Seule la Jordanie leur offrira une nation Ă part entiĂšre et la sĂ©curitĂ©â. Une stratĂ©gie pour IsraĂ«l dans les annĂ©es 80.
Ne perdons pas de vue que ces lignes ont Ă©tĂ© Ă©crites en 1982, ce qui signifie que parmi les politiciens du parti de Netanyahu, personne n'a jamais eu l'intention d'Ă©changer des terres contre la paix, ou de respecter l'obligation d'Ă©vacuer les territoires occupĂ©s, conformĂ©ment Ă la rĂ©solution 242 du Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies. Ce n'Ă©tait qu'une ruse destinĂ©e Ă tromper les crĂ©dules aux Ătats-Unis.
L'économiste Jeffrey Sachs a confirmé une grande partie de mes propos. Il a récemment été trÚs direct dans un certain nombre d'interviews sur YouTube, attribuant à Benjamin Netanyahu la responsabilité de toutes les guerres récentes au Moyen-Orient. Voici ce qu'a affirmé M. Sachs dans un récent article de Consortium News:
âLa chute de la Syrie cette semaine est le couronnement de la campagne israĂ©lo-amĂ©ricaine contre la Syrie qui remonte Ă 1996 avec l'arrivĂ©e au pouvoir de Netanyahu en tant que Premier ministre. La guerre entre IsraĂ«l et les Ătats-Unis contre la Syrie s'est intensifiĂ©e en 2011 et 2012, lorsque l'ancien prĂ©sident amĂ©ricain Barack Obama a chargĂ© secrĂštement la C.I.A. de renverser le gouvernement syrien dans le cadre de l'opĂ©ration Timber SycamoreâŠ
âLa chute de la Syrie a Ă©tĂ© fulgurante au bout de plus d'une dĂ©cennie de sanctions Ă©conomiques accablantes, du poids de la guerre, du contrĂŽle par les Ătats-Unis du pĂ©trole syrien (...) et, plus rĂ©cemment, des attaques d'IsraĂ«l contre le Hezbollah... L'ambition de Netanyahu de transformer la rĂ©gion par la guerre, qui remonte Ă prĂšs de trois dĂ©cennies, se joue devant nos yeux...
âLa longue histoire du programme d'IsraĂ«l pour renverser le gouvernement syrien n'est pas bien comprise, et pourtant les documents sont clairs...
âLa guerre d'IsraĂ«l contre la Syrie a Ă©tĂ© engagĂ©e par les nĂ©oconservateurs amĂ©ricains et israĂ©liens en 1996, qui ont Ă©laborĂ© une stratĂ©gie de ârupture francheâ au Moyen-Orient avec Netanyahu lors de son arrivĂ©e au pouvoir⊠Le cĆur de la stratĂ©gie de la ârupture francheâ invitait IsraĂ«l (et les Ătats-Unis) Ă rejeter le concept de la âterre contre la paixâ, qui voulait qu'IsraĂ«l se retire des territoires palestiniens occupĂ©s en Ă©change de la paix.....
â⊠La stratĂ©gie de Netanyahu a Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e Ă la politique Ă©trangĂšre des Ătats-Unis. L'Ă©limination de la Syrie a toujours Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment clĂ© du plan. Le gĂ©nĂ©ral Wesley Clark l'a confirmĂ© aprĂšs le 11 septembre - le rĂŽle du lobby israĂ©lien est exposĂ© en dĂ©tail dans le nouveau livre d'Ilan PappĂ©, Lobbying for Zionism on Both Sides of the Atlantic [Le lobby sioniste des deux bords de l'Atlantique] âŠ
âĂ ce jour, les Ătats-Unis ont menĂ© ou organisĂ© des guerres contre l'Irak (invasion en 2003), le Liban (financement et armement d'IsraĂ«l par les Ătats-Unis), la Libye (bombardements de l'OTAN en 2011), la Syrie (opĂ©ration de la C.I.A. dans les annĂ©es 2010), le Soudan (soutien aux rebelles pour faire Ă©clater le Soudan en 2011) et la Somalie (soutien Ă l'invasion de l'Ăthiopie en 2006).
âL'Ă©ventualitĂ© d'une guerre des Ătats-Unis contre l'Iran, ardemment souhaitĂ©e par IsraĂ«l, est toujours en suspens ... Les Ătats-Unis et IsraĂ«l cĂ©lĂšbrent le succĂšs de la destruction d'un autre adversaire d'IsraĂ«l et dĂ©fenseur de la cause palestinienne, Netanyahu revendiquant âle mĂ©rite d'avoir lancĂ© un processus historiqueâ ...
âL'ingĂ©rence amĂ©ricaine, sur ordre d'IsraĂ«l, a ruinĂ© le Moyen-Orient, avec plus d'un million de morts et des guerres ouvertes en Libye, au Soudan, en Somalie, au Liban, en Syrie et en Palestine, et avec l'Iran en passe de se doter d'un arsenal nuclĂ©aire, poussĂ© contre ses propres tendances Ă cette Ă©ventualitĂ©â. US & IsraĂ«l Destroyed Syrie & Called it Peace (Les Ătats-Unis et IsraĂ«l ont dĂ©truit la Syrie et l'ont appelĂ©e la paix), Jeffrey Sachs, Consortium News
Ce sont les guerres d'IsraĂ«l, et ces guerres poursuivent les intĂ©rĂȘts israĂ©liens et non les intĂ©rĂȘts amĂ©ricains. L'armĂ©e amĂ©ricaine (et la classe politique) a Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©e par les manĆuvres de lobbyistes influents qui savent actionner les leviers du pouvoir pour parvenir Ă leurs fins. Leur taux de rĂ©ussite est Ă©loquent. Une grande partie du Moyen-Orient est en ruines, conformĂ©ment au plan initial.
Mais Ă prĂ©sent, le plus dur est Ă venir, car rien n'a vraiment Ă©tĂ© rĂ©solu en Syrie. Oui, Assad est parti et, oui, l'Ătat syrien s'est dĂ©sintĂ©grĂ©. Mais dans combien de temps la Turquie va-t-elle combattre les Kurdes soutenus par les Ătats-Unis dans l'Est, avant que les intĂ©rĂȘts israĂ©liens et turcs ne s'affrontent dans le centre ou le sud de la Syrie, ou avant que HTS, l'organisation terroriste douteuse par excellence, ne refuse de suivre les ordres de Washington et de Tel-Aviv ? Alors, oui, les envahisseurs peuvent se fĂ©liciter cette semaine âdu bon boulot accompliâ, mais la conflagration syrienne est loin d'ĂȘtre rĂ©glĂ©e, loin s'en faut.
La semaine derniĂšre a Ă©tĂ© marquĂ©e par un Ă©vĂ©nement majeur qui donne une petite idĂ©e de l'Ă©volution future de la situation de ce pays meurtri, mĂȘme si la plupart des mĂ©dias ont minimisĂ© l'importance de cette dĂ©claration. Mercredi, des responsables de Hayat Tahrir-al Sham (HTS) ont annoncĂ© que Mohammed al-Bashir a Ă©tĂ© nommĂ© Premier ministre par intĂ©rim de la Syrie. M. Al-Bashir, qui dirigeait la province d'Idlib, a Ă©tĂ© choisi pour diriger un gouvernement restreint dont la tĂąche sera de veiller Ă ce que les agences gouvernementales, les banques et les services publics continuent de fonctionner sans discontinuer. Plus important encore, Al-Bashir, qui parle anglais, est probablement le technocrate dĂ©signĂ© par Washington pour lancer la vente des actifs et des entreprises d'Ătat du pays, de ses ressources naturelles et de tout ce qui a de la valeur. Si l'on en juge par ses expĂ©riences passĂ©es, il supervisera probablement une forte rĂ©duction des dĂ©penses publiques, ainsi que des coupes sombres dans les domaines de l'Ă©ducation, de la sĂ©curitĂ© publique et des soins de santĂ©. Il cherchera Ă©galement Ă obtenir du FMI des prĂȘts considĂ©rables pour la reconstruction, qui seront dĂ©tournĂ©s vers des comptes Ă©trangers au profit de sa famille et de ses amis, abandonnant les Syriens lambda Ă des dettes considĂ©rables qu'ils n'auront jamais les moyens de rembourser. Cela ne vous rappelle rien ?
Malheureusement, la prise de fonction de M. Bashir ne s'est pas déroulée aussi bien que prévu. Voici le récit de NBC News:
âLorsque le nouveau Premier ministre intĂ©rimaire de la Syrie, Mohammad al-Bashir, a prĂ©sidĂ© une rĂ©union du gouvernement Ă Damas mardi, le drapeau de l'opposition nouvellement victorieuse du pays Ă©tait dĂ©ployĂ© derriĂšre lui. Ă cĂŽtĂ© de ce drapeau, on pouvait toutefois voir une autre banniĂšre, trĂšs prisĂ©e des combattants islamistes sunnites de la rĂ©gion, sur laquelle figurent en gros caractĂšres arabes la Shahada, dĂ©claration de foi de l'islam.
âAlors qu'une nouvelle Syrie Ă©merge rapidement des ruines du rĂ©gime Assad, le monde est Ă l'affĂ»t d'indices rĂ©vĂ©lateurs de la nature de ce nouveau rĂ©gime - et ce second drapeau inquiĂšte ceux qui aspirent Ă un avenir fait de modĂ©ration et de tolĂ©rance.....
âHTS est interdit en tant qu'organisation terroriste aux Ătats-Unis et ailleurs, et Ă©mane d'une branche d'Al-QaĂŻda.Son chef, Abu Mohammad al-Jolani, a dĂ©clarĂ© il y a dix ans que la Syrie islamiste dont il rĂȘvait ne laisserait pas de place aux minoritĂ©s religieuses. Il a Ă©galement laissĂ© entendre qu'il pourrait introduire le terrorisme en Occident si celui-ci ne se retirait pas des guerres du Moyen-Orient.
âPlus rĂ©cemment, cependant, Jolani, qui utilise dĂ©sormais son vrai nom, Ahmad al-Sharaa, s'est en quelque sorte refait une beautĂ©, en se taillant la barbe, en revĂȘtant un treillis vert occidentalisĂ© et en prĂŽnant la tolĂ©rance Ă l'Ă©gard de la myriade de cultes que compte la Syrie. NĂ©anmoins, de nombreux observateurs rĂ©servent leur jugement tant que ces mots ne seront pas concrĂ©tisĂ©s par des actes.....
âConstater que les coulisses du pouvoir en Syrie accueillent un drapeau âaffichant des tendances islamistes et salafistesâ a âmis les observateurs en alerteâ, a dĂ©clarĂ© M. Sukkar. MĂȘme s'il estime que le dĂ©ploiement de ce symbole n'a pas Ă©tĂ© une dĂ©cision âjudicieuseâ, il considĂšre qu'il reflĂšte plus les origines des rebelles Ă Idlib que quoi que ce soit d'autre....
âLa crainte classique des observateurs occidentaux de la politique Ă©trangĂšre Ă©tait de voir Assad renversĂ©, et remplacĂ© par une entitĂ© Ă peine prĂ©fĂ©rable : un groupe terroriste extrĂ©miste....
âLa prĂ©sence du drapeau sur une photo censĂ©e reprĂ©senter le nouveau gouvernement de transition de la Syrie montre Ă quel point HTS et Jolani sont encore âprofondĂ©ment ancrĂ©s dans leur idĂ©ologie et leur vision du monde salafiste et sunniteâ .....
âLe groupe Ă©mettant dĂ©sormais des propos plus modĂ©rĂ©s, et bĂ©nĂ©ficiant Ă©galement d'une forte cote d'influence, les Ătats-Unis envisagent de rayer HTS de la liste des organisations terroristes, ont dĂ©clarĂ© Ă NBC News deux responsables de l'administration actuelle et un ancien haut fonctionnaire amĂ©ricain. Washington va toutefois surveiller de prĂšs les activitĂ©s du mouvement radical depuis son nouvel angle d'attaque politique. VoilĂ pourquoi une photo du dirigeant intĂ©rimaire de la Syrie pourrait laisser prĂ©sager des problĂšmes Ă venir.â NBC News
Voyons si nous avons bien saisi : l'administration Biden remplace Assad par une organisation terroriste, mais tombe des nues lorsqu'elle dĂ©couvre que le groupe est dirigĂ© par des terroristes. Câest bien ça ?
Câest bien ça. Comme vous pouvez le constater, rien de tout cela ne rĂ©sout la crise fondamentale créée par le retrait d'Assad. Bien au contraire, les principaux partisans du changement de rĂ©gime - Turquie, Ătats-Unis et IsraĂ«l - n'ont fait que transformer la Syrie en un champ de bataille un peu plus vaste, oĂč les intĂ©rĂȘts contradictoires des uns et des autres se joueront bientĂŽt dans un combat mortel.
Ă quand le bras de fer entre la Turquie et IsraĂ«l ou les Ătats-Unis ? Ă quand une guerre intercommunautaire dans le pays ?
Pour trĂšs bientĂŽt, Ă mon avis. Quant Ă ceux qui ont cru que le renversement du âmĂ©chant dictateurâ apporterait paix et sĂ©curitĂ©, qu'ils se ravisent. Ils feraient bien de revoir leur copie.
https://www.unz.com/mwhitney/has-bibi-achieved-his-dream-of-obliterating-the-arab-world/







La conclusion Ă©vidente est que, ces psychopathes nous prennent pour des dĂ©biles profonds capables dâavaler de semblables couleuvres. Le PLAN est en marche et en passe de rĂ©ussir.
Le Moyen-Orient est dĂ©truit, morcelĂ© et vouĂ© Ă dâinterminables luttes tribales et confessionnelles, câest surtout la mort du rĂȘve Palestinien.
Il ne reste que lâIran Ă accrocher au tableau de chasse . Il est urgent, Ă mon sens, que ce pays se dote de lâarme atomique, seul moyen de lui Ă©viter le mauvais sort auquel ce pays est vouĂ©âŠ.