👁🗨 Macron, le mégalomane français, met en péril la paix dans le monde
Macron fait monter les enchères avec des cartes qu'il n'a pas. Il défie la Russie de son ego surdimensionné. Mais le caniche français mégalomane va se rendre compte que la Russi e, elle, ne bluffe pas
👁🗨 Macron, le mégalomane français, met en péril la paix dans le monde
Editorial, le 22 mars 2024
Macron est comme un joueur de poker qui cumule les mises avec des cartes qu'il n'a pas.
Il est clair et net que si la Francen ou tout autre membre de l'OTAN, déploie des troupes de combat en Ukraine, elles seront prises pour cible et éliminées par la puissance de feu russe.
Dans ce cas, la guerre par procuration en Ukraine se transforme une guerre totale entre l'alliance de l'OTAN dirigée par les États-Unis, et la Russie. En d'autres termes, la troisième guerre mondiale aura commencé, ce qui, selon toute probabilité, conduira inexorablement à une conflagration nucléaire.
Quiconque encourage cette trajectoire n'est que méprisable et criminel. Veuillez vous lever, Monsieur Macron.
Cette figure narcissique napoléonienne en devenir ne cesse de faire pression depuis plusieurs semaines, depuis qu'elle a accueilli une conférence sur l'Ukraine à Paris le 26 février, et commencé à évoquer publiquement l'idée d'envoyer des troupes de l'OTAN en Ukraine pour lutter contre la Russie.
Cette semaine, le chef du renseignement extérieur russe, Sergei Naryshkin, a affirmé qu'un contingent de 2 000 militaires français se préparait à intervenir dans le conflit ukrainien.
Les commandants militaires français ont rejeté avec véhémence l'affirmation des services de renseignement russes, la qualifiant de “provocation irresponsable”.
Qui est au juste en train de jouer les provocateurs ?
Le prétendu déploiement français est conforme à la rhétorique belliqueuse et détraquée du président français Emmanuel Macron au cours des trois dernières semaines, durant lesquelles il a fait allusion à l'envoi de troupes et à l'absence de “lignes rouges” pour s'assurer que la Russie ne remporte pas la guerre en Ukraine.
Macron - tel un petit personnage puéril - a également pris l'habitude de harceler d'autres dirigeants européens, notamment son homologue allemand, pour qu'ils ne se comportent pas en “lâches” lorsqu'il s'agit d'apporter leur soutien à l'Ukraine.
Soyons clairs. Les soldats et les armes de l'OTAN sont en Ukraine depuis le coup d'État soutenu par la CIA à Kiev en 2014, qui a mis en place un régime néonazi hostile à la Russie. La guerre par procuration de l'OTAN cible la Russie depuis plus d'une décennie, et a tué plus de 10 000 civils d'origine russe au cours d'une guerre d'agression peu intensive dans l'ancien Est de l'Ukraine. Cette agression a finalement été contrée lorsque les forces russes sont intervenues en Ukraine le 24 février 2022.
Cependant, le déploiement des bataillons de combat de l'OTAN sur le terrain emmène le conflit au bord de la guerre totale. Et M. Macron semble disposé à franchir ce pas (depuis son fauteuil en cuir luxueux du palais de l'Élysée et en faisant tourbillonner son verre de whisky millésimé, cela va de soi).
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré à plusieurs reprises - et plus récemment la semaine dernière - que si la Russie se trouve menacée en termes existentiels, même avec des armes conventionnelles, elle se réserve le droit d'utiliser des armes nucléaires pour sa défense. Poutine a averti que les armes nucléaires sont là pour servir. La doctrine russe en cas de guerre nucléaire est bien connue et établie de longue date. Poutine n'est pas en train de faire de la rhétorique, comme l'affirment sottement les médias occidentaux. Il rappelle simplement à ses ennemis potentiels une réalité implacable.
Compte tenu des enjeux effroyables, il peut sembler ahurissant que le président français Macron continue d'évoquer la possibilité de déployer des troupes françaises et d'autres troupes de l'OTAN pour combattre en Ukraine.
Quelle est la motivation du chef de l'État français pour faire des allusions aussi crasses ?
Tout d'abord, il convient de noter que de tels contingents sont dérisoires d'un point de vue objectif et militaire. Le déploiement de 2 000 soldats français ne changerait rien sur le champ de bataille. Ils seraient éliminés en deux jours, comme le souligne l'analyste militaire américain Scott Ritter.
Le risque, en cas de pertes infligées à la France, est que d'autres membres de l'OTAN interviennent en plus grand nombre et avec une plus grande puissance de feu. Ce qui conduirait à une escalade vers une guerre nucléaire totale. Outre la France, les Polonais et les États baltes semblent prêts à envoyer des unités de combat.
Par conséquent, la stratégie militaire française n'a aucun sens d'un point de vue stratégique, à moins que l'objectif ultérieur ne soit d'inciter à l'escalade. En d'autres termes, le corps de bataille français est délibérément présenté comme un agneau sacrificiel pour encourager à la mobilisation totale de l'OTAN en vue d'une guerre.
D'autres facteurs doivent être pris en compte pour évaluer le machisme de Macron. On pourrait penser qu'il bluffe en proposant d'accroître son engagement militaire dans le seul but de renforcer son pouvoir de négociation personnel vis-à-vis de Moscou, en essayant de négocier un règlement politique du conflit en Ukraine.
M. Macron a peut-être le soutien des petits États russophobes de l'OTAN, comme la Pologne et les pays baltes, compte tenu de sa rhétorique sur le déploiement militaire. Mais il semble avoir froissé les grands pays adhérents de l'OTAN. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et l'Allemagne se sont opposés aux propositions de M. Macron.
Cette attitude suggère une fois de plus que M. Macron bombe le torse afin de se poser en interlocuteur de M. Poutine pour négocier un accord sur l'Ukraine. Un accord qu'il pourra ensuite tenter d'exploiter pour sa propre gloire politique en tant qu'“artisan de la paix”.
Rappelons qu'au début du conflit, Macron a pris sur lui d'agir comme une sorte de “pipelette de Poutine”.
Un autre facteur : l'approche des élections parlementaires européennes en juin. M. Macron et d'autres politiciens et partis de l'establishment s'apprêtent à essuyer un sérieux revers électoral de la part des électeurs de l'Union européenne, furieux pour toute une série de bonnes raisons. Le soutien de l'UE à la guerre perdue en Ukraine a fait payer un lourd tribut aux industries, entreprises, agriculteurs, travailleurs et services publics européens.
Comble de l'ironie, Macron, Scholz, Rutte, Von der Leyen, Borrell, etc. prétendent vouloir faire de l'Europe une puissance mondiale. En réalité, ils ont détruit l'Europe par leur servilité abjecte envers l'impérialisme américain. Pour Washington, la ruine de l'économie européenne est une opportunité stratégique de rétablir l'hégémonie américaine et préserver le dollar en tant que monnaie mondiale.
Comme nous l'avons évoqué dans notre éditorial de la semaine dernière, Macron doit également faire face au désaveu et au coup porté à son ego par de nombreuses nations africaines qui répudient les conceptions arrogantes du néocolonialisme français.
En outre, Macron tente sans aucun doute de détourner l'attention des malheurs économiques et politiques endémiques de son pays en évoquant une guerre en Ukraine avec la Russie. Il s'agit d'une manœuvre désespérée de la part d'un politicien aux abois. Et Macron n'est pas le seul à être potentiellement sous le feu des critiques. L'ensemble de l'establishment politique européen devra justifier d'avoir entraîné le continent dans un bourbier sanglant et vain en Ukraine.
Tout cela nous renvoie à un autre facteur essentiel. La guerre par procuration de l'OTAN en Ukraine est une débâcle à grande échelle. En comparaison, la défaite et le déshonneur de la fuite des troupes américaines d'Afghanistan en 2021 ne ressemblent plus qu'à un petit divertissement. Toute la crédibilité de l'OTAN risque de s'effondrer irrémédiablement avec la défaite imminente de l'Ukraine face à la Russie.
Macron lui-même redoute que le régime de Kiev n'implose à brève échéance. Il n'est donc pas cohérent d'envisager le déploiement de troupes de l'OTAN pour sauver un navire métaphoriquement coulé.
En résumé, nous pouvons conclure que le manège belliqueux de Macron n'est que du bluff. Un bluff diabolique et délirant, de surcroît. Il bluffe pour se faire passer pour une sorte de grand leader européen et redorer son blason auprès des citoyens français et européens.
Le vrai danger, c'est que le bluff et la suffisance peuvent avoir des conséquences inattendues. Macron et les élites arrogantes de l'OTAN peuvent se croire capables de manipuler les esprits en Russie, en brandissant la menace d'un déploiement de troupes en Ukraine comme moyen d'intimider Moscou ou de se donner l'air de durs à cuire.
Le hic impardonnable de cette mascarade est que Macron et ses semblables mettent en jeu la paix mondiale et l'avenir de la planète au nom de leur petit ego politique.
Macron agit comme un joueur de poker qui fait monter les enchères avec des cartes qu'il n'a pas.
Il défie la Russie avec rien d'autre que son ego surdimensionné. Mais le caniche français mégalomane va s'apercevoir que la Russie, elle, ne bluffe pas.