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Il faut rendre grâce à Scott Ritter qui, à l’image de tous les « mâles alpha » acteurs de drames à travers la planète, reconnaît que son comportement initial était caractéristique de ce manque d’empathie qui fait passer la notion du devoir à accomplir et de l’obéissance aux ordres, au premier rang et dicte la conduite de ces personnages, en même temps qu’ils constituent un alibi et le moyen de défense principal de ceux qui, comme à Nuremberg, ont été confrontés à la « justice » des vainqueurs.

Au-delà de ce trait essentiel qui caractérise les auteurs de crimes et délits , l’absence d’empathie ne suffit pas à expliquer, totalement ces comportements qui sont la résultante d’autres facteurs qui apparaissent clairement lorsque l’on examine par exemple les méfaits de la soldatesque sioniste en Palestine.

Dans ce cas particulier (mais cela peut s’appliquer sans doute aux autres théâtres de conflits), au manque d’empathie s’ajoutent, d’une part, un sentiment profond de supériorité du bourreau, envers la victime, la « chosification » de l’Autre, ramené au statut d’un infra-humain, d’un être non doué de conscience ou de sentiments, insensible et indifférent à son sort, s’ajoute à cela, l’absence totale de tout sentiment de culpabilité, de remords, accompagné , souvent même de fierté qui le pousse à se vanter de ses actes et à exhiber des trophées qu’il collectionne et expose volontiers.

Au-delà du manque d’empathie, nous voilà donc plongés dans un mal profond caractéristique d’une sociopathie et de graves troubles de la personnalité caractéristiques de ces périodes de l’histoire où, la folie des hommes, et, en particulier de ceux qui détiennent le pouvoir, transforme profondément des êtres psychologiquement prédisposés en des monstres insensibles capables des pires forfaits…

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